We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.
Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.
rxxxxxxxxxzxxixxxxxxxxxxxxxxxn
LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE
tXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXi
SUCCES ou ECHEC : PIS D’AUTRE ALTEIMTIVE POUR US FILMS ETRANGERS AUX ETATS-UNIS
New York. — Les importateurs et distributeurs de films étrangers aux Etats-Unis, et plus spécialement ceux des films européens « continentaux » s’aperçoivent de plus en plus qu’ils sont exactement soumis au même problème que les directeurs des salles de théâtres de Broadway. Il n’y a plus d’alternative : tout spectacle est un succès ou un four. Les rendements moyens sont devenus rarissimes. De plus, les recettes dépendent presque entièrement
ATTENTION
aux compléments de programmes !
Exploitants et Distributeurs se plaignent amèrement de la baisse des entrées et répètent à l’unisson que la clientèle ne va plus au cinéma, mais qu’elle va voir un film.
Face à cette baisse, les directeurs s’emploient à rendre leurs salles plus confortables, cherchent à améliorer le spectacle offert à leur clientèle, renforcent leur publicité pour redonner au public le goût du cinéma et l’inciter à y venir toutes les semaines, et même plusieurs fois par semaine.
Leur effort est largement soutenu par les distributeurs. Mais que penser de certains d’entre eux qui fournissent avec des grands films différents le même complément de programme et cela pour des sorties en exclusivité presque consecutives ?
Lorsqu’il s’agit d’un dessin animé en couleurs, le spectateur peut prendre plaisir à revoir des gags peut-être oubliés, mais quand c’est le cas d’un documentaire sur le patinage ou l’équitation dans un collège de jeunes filles, il est compréhensible que le client exprime son mécontentement.
Cette erreur commerciale nous paraît d’autant plus incompréhensible que dans les deux cas signalés plus haut, les programmes étaient fournis par des firmes américaines qui doivent posséder une importante collection de premières parties dans leur blockhaus.
Jacques Lamasse.
ÉMISSIONS DE TÉLÉVISION POUR LE PUBLIC SUR 819 LIGNES
Les émissions expérimentales de l’émetteur 819 lignes de Paris, qui avaient été interrompues pendant les vacances, reprendront à dater du 1er octobre, désormais en soirée et à l'usage, non seulement des constructeurs, mais du public.
Les modifications suivantes au régime antérieur seront apportées dès le début de la reprise :
Emissions pendant cinq jours par semaine ;
Transmission de Télé-Paris ;
Diffusion en soirée du programme de films :
Maintien dans l’après-midi d’émissions de réglage technique pour les constructeurs.
En outre, le journal télévisé sera diffusé à dater du 1er novembre.
D’autre part, l’émetteur 819 lignes de Lille a repris ses émissions régulières depuis le 1er septembre. Les crédits récemment votés par le Parlement à cet effet vont permettre l'augmentation de sa puissance.
Tant à Paris qu’à Lille, les caractéristiques des émissions de 819 lignes sont conformes aux normes fixées par le gouvernement pour le réseau national français. Le public peut acquérir, dès à présent, des récepteurs à 819 lignes avec la certitude qu’ils seront toujours adaptés aux émissions régulières dans l’avenir.
Les émissions régulières à 441 lignes actuellement assurées dans la région parisienne seront maintenues jusqu’en 1959.
des critiques de la presse et plus précisément de celles du grand quotidien Ne w York Times.
Alors que les films d’Hollywood sont fort peu affectés par les opinions émises du New York Times ou des autres journaux, le public des productions cinématographiques de langues autres que l’anglais fait désormais comme la clientèle du théâtre : il attend que la critique ait paru avant d’aller voir les nouveaux films sous-titrés.
On imagine le danger du système pour le distributeur de film européen où l’exploitant de salle « continentale ». Tout le succès pour eux repose pratiquement sur un seul homme. Car si le film ne marche pas à New York, les exploitants de salles spécialisées dans les autres villes ne seront pas enclins à le prendre à leur tour.
Cet homme qui fait la pluie et le beau temps auprès du public des salles spécialisées, cet homme dont la plume vaut de l’or mais qui est incorruptible, il s'appelle Bosley Crowther.
J. W.
Grand Gala “STROMBOU” à l’Opéra
Le jeudi 12 octobre, à 20 h. 45, aura lieu au Théâtre National de l’Opéra, sous la présidence d’honneur de M. le Président de la République et sous le patronage de « France-Soir » et de « Paris-Presse-l'Intransigeant », une grande soirée de gala au cours de laquelle RKO présentera pour la première fois en France le film de Roberto Rossellini Stromboli, avec Ingrid Bergman.
La recette sera versée en totalité pour le Grand Trianon de Versailles.
Stromboli sera présenté dans sa version originale et intégrale.
Nos chroniques spécialement destinées aux Directeurs se trouvent aux pages 8, 12, 17, 20 et 21.
Robert Lamoureux, grande vedette de la radio et du cabaret, vient de commencer à tourner son premier grand film : LE ROI DES CAMELOTS, sous la direction de Berthomieu. On le voit ici dans une des premières scènes du film, en compagnie de Yves Deniaud et du petit Jacky Gencel.
(Cliché L.P.C.-Ciné Sélection.)
PROROGATION D'UN AN DES TAUX DE LA TAXE DE SORTIE DES FILMS
Le Président du Conseil des Ministres, etc...
Décrète :
Art. 1er. — Sont prorogées pour une période d'une année à compter du 29 septembre 1950, les dispositions du décret n" 48-1498 du 23 septembre 1948 portant fixation des taux de la taxe de sortie de films instituée par la loi du 23 septembre 1948 instituant une aide temporaire à l’industrie cinématographique.
Art. 2. — Le Ministre des Finances et des Affaires Economiques, le Ministre du Budget, le Ministre de l’Industrie et du Commerce et le Secrétaire d’Etat à l’Industrie et au Commerce sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal Officiel de la République française.
Fait à Paris, le 18 septembre 1950.
Cette scène particulièrement violente entre Michel Auclair et Marcel Herrand, est extraite du dernier film de Christian Stengel : PAS DE PITIE POUR LES FEMMES, qu’interprètent également Simone Renant, Geneviève Page, etc... C’est une production Equipe Technique de Productions CinématographiquesPaul Wagner. Distribution et vente à l’étranger : Consortium du Film.