La Cinématographie Française (1950)

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rTimxiTTTYiTmiinmxmij Amélioration de la situation du Groupe RANK LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE U rTIITITIIHIIIITTtlIItlIïTÏÎII! HARVEY va commencer sa carrière sur la scène du “ Théâtre Antoine ” A moins que le gouvernement anglais ne change d'attitude en ce qui concerne les difficultés financières de la production cinématographique, l'Organisation Rank cessera la production de films entièrement financés par elle-même et concentrera ses efforts sur l’exploitation. Arthur Rank a fait cette déclaration à la presse, après la publication du rapport pour 1950 concernant son groupement, rapport qui montre encore de fortes pertes dans la production. Les pertes, pour l'année 1950, s’élèvent approximativement à 2.325.000 livres pour la production des films, contractées par Odeon, General Finance Group, Gaumont British Picture Corp. et son auxiliaire, Gainsborough. En 1949. le déficit avait été de 3.350.000 livres. Le rapport d’ensemble découvre un bénéfice de 552.264 livres, opposé à une perte de 746.747 livres l’année précédente. Vis-à-vis de ces chiffres, cependant, les taxes s'élevant à 1.215.010 livres, accusent des pertes, qui ont été réduites par la liquidation de propriétés et d’autres opérations, à 1.082.298 livres. Les ventes les plus importantes ont été les Shepherd's Bush Studios et un groupe d’immeubles à Edimbourg. L’intention de J. Arthur Rank est de maintenir son organisation de studios pour des producteurs indépendants et après approbation du scénario, d’accorder une aide financière, avec une garantie de 70 % sur la distribution. Selon le succès espéré des négociations anglo-américaines, il souhaite que son groupe produise annuellement 5 à 6 films, conjointement avec des sociétés américaines. If approuve l’industrie cinématographique d'avoir accepté l’« Eady plan », bien qu’il l’estime insuffisant. D’autre part, M. John Davis, directeur exécutif du groupe, a déclaré : « Si au million et demi de livres que nous escomptons de l’« Eadv plan », le gouvernement voulait bien ajouter 3 millions et demi de livres, provenant des 38 millions que lui rapportent annuellement les taxes, la production anglaise pourrait être rentable. » Les recettes des salles appartenant au groupe ont décru au cours de l’année, mais il n’a pas été révélé de combien. Le nombre des spectateurs s’est à peu près maintenu, mais le public a marqué une tendance à prendre des places à un prix moins élevé. Un certain nombre de salles du groupe n’arriveront pas à respecter le quota de 40 % cette année, mais elles espèrent être en mesure de remplir leurs obligations l’année prochaine avec le quota de 30 %, si le nombre de films disponibles est suffisant. Dans le rapport, une étude sur la taxe sur les spectacles démontre que celle-ci est passée de 16 %, en 1939, à 38 % en 1950 et qu'un total de 327.290.000 livres de taxe ont été versées au cours de ces onze ans. On lit également qu’un film moyen réalise environ 500.000 livres de recettes, sur lesquelles 66.000 livres seulement vont au producteur, alors que le prix de revient d’un film varie de 125.000 à 40Q.000 livres. Gilberte Turquan. Avant son départ pour Hollywood, où il doit assister à la première mondiale de Harvey, le monument cinématographique de la prochaine saison, produit par Universal, Raphaël Bernard, Chef de Publicité de la filiale française de cette Société, est allé saluer, sur le plateau, du Théâtre Antoine, les brillants interprètes qui vont créer sur cette scène la célèbre pièce de Mary Chase. Marcel Achard en a fait une magistrale adaptation et la distribution réunit les noms de Fernand Gravey, Jane Marken, Jacques Baumer, Nicole Maurey, Dinam, etc... A l’écran, c’est James Stewart et Joséphine Hull qui tiennent les principaux rôles et la mise en scène est signée Henry Koster. (Sur nos photos), de gauche à droite : Jane Marken, Marcel Achard, Nicole Maurey, Raphaël Bernard et Fernand Gravey ; photo de droite : Fernand Gravey, Raphaël Bernard et Marcel Achard ont le sourire ; ils savent que le Théâtre Antoine et Universal détiennent le succès avec Harvey, qui fut à l’affiche pendant 220 semaines consécutives à Broadway. (Ajoutons que c’est la première fois qu’une firme de cinéma invite à la première d’une de ses productions, ses Chefs de Publicité des quatre coins du globe ; bravo Universal !) L'AFFAIRE LUNDENSTEIN 5ime Juré : FELIX NOBLET Garçon de café. Optimiste et bon enfant. Voudrait bien se marier avec la jeune fille qui l'aime, mais dont les parents visent plus haut. C'est lui qui au cours des ^ débats posera aux témoins, avec beaucoup d'à-propos et de bon sens, les questions les plus judicieuses, éblouissant les parents de la jeune fille qui y assistent, et pro. voquant ainsi leur revirement. Le procès d’Eisa aura été sa chance, il gagnera... Saura-t-il le reconnaître ? '• ...Nous ne pouvons pas tuer ! En aucun cas ! D'accord ! Mais si vous dites qu'Elsa est coupable , c'est la “ peine de mort , rous la tuez ! Soyez logique. Vous dites : elle s'est peut-être trompée , Vaudrémont pouvait “ peut-être vivre encore des mois , être sauvé... d'accord... Mais vous, en la jugeant , êtes-vous sûrs de ne pas “ vous tromper? Personne ne sera jamais sûr... Personne ne pourra jamais lire dans sa tête et dans son “ coeur... Alors, pour une fois que je suis juré, ne comptez pas sur moi pour séparer des gens qui “ s'aiment. JUSTICE est FAITE LE GRAND PRIX INTERNATIONAL DE LA BIENNALE DE VENISE 1950 UN FILM D’ANDRE CAYATTE DIALOGUES DE CH. SPAAK PRODUCTION R. D0RFMANN DE SILVER FILMS DISTRIBUÉ PAR LES FILMS C0R0NA J? (01