La Cinématographie Française (1950)

txxxxxxxxxTixxxxxxxxxxxxxxxxra LA ciNÉMATOGRAPHiE FRANÇAISE IX1XXXXXXXXXXXXXXXXXXXITXXXTT7 POUR LES DIRECTEURS (VI?) SUCCÈS D'«IWO JIMA» EN AFRIQUE DU NORD ) -fry ~TT m n-ii* isni îi/3S n mu ’y” **x.t*t chwss «mm ««'t ' *mfi U«e»"S».Wt* l<#e UW-ffS m'3iî M5I5S-S 3 ms î#c8îo mis es» ma m*te«t «<*«« «■«(»« £T~mu C9MT»Ü8£ «SÏA8IR <U?51ÎU S tîiîM.m UW' _ _ — J Télégramme adressé aux Films Fernand Rivers par M. Lamy, directeur de la C.I.D.N.A. : « Iwo Jima pulvérise malgré chaleur record recettes hiver Alger Olympia 1° sem. 892.000 f. « Marlgnan » 6 jours 786.000. Tunis Capitole Ie sem. 1.631.000 et la foule continue envahir Capitole. Félicitations. Lamy. » EAGLE LION CLASSICS (U.S.A.) VA OUVRIR SES PROPRES AGENCES DE DISTRIBUTION EN FRANCE New York. — La société américaine Eagle Lion Classics (fusion de Eagle Lion d’Amérique et de Film Classics) ouvrira, d’ici la fin de l’année, des agences directes de distribution de ses films en France et au Danemark. Cette nouvelle a été annoncée par le directeur général pour l’étranger de cette société, M. Sam Seidelmann, au retour d’un voyage de sept semaines en Europe. Pendant son séjour sur le continent, M. Seidelmann a négocié, d’autre part, la distribution aux U. S. A. de trois grands films français et italiens par les soins de Eagle Lion Classics. M. Seidelmann a, de plus, précisé que le contrat de cinq ans, qui avait été conclu avec la société européenne Gamma Films, pour la distribution des films Eagle Lion dans six pays d’Europe (dont la France) , a été résilié par mutuel agrément au bout d’une année. En ce qui concerne la distribution en France, Eagle Lion ouvrira des bureaux en association avec une société française de production, dont elle distribuera les films aux U.S.A. Joë Williams. OLIVER HARDY DANS “LE BAGARREUR DU KENTUCKY" Dans la demi-page de publicité de Republic Pictures, parue dans notre dernier numéro, page 13, il était annoncé dans la distribution du film, LE BAGARREUR DU KENTUCKY, la présence d'Olivier Hardy. C’est Oliver Hardy qu’il fallait lire. Nous retrouvons, en effet, dans ce film le célèbre comique américain, cette fois sans son compère habituel, mais en compagnie de John Wayne, ce qui est assez surprenant. LA SAISON D’ÉTÉ DANS LE LANGUEDOC-ROUSSILLON N'A PAS ÉTÉ BRILLANTE Mais les reprises ont très bien marché Les diverses salles qui avaient abandonné l’exploitation pendant deux ou plusieurs semaines en juillet et août, soit pour congés, soit pour travaux d'amélioration, ont maintenant rouvert leurs portes. Le mois de septembre n'est pas une période favorable aux grosses recettes dans les cinémas, car la population du Languedoc et du Roussillon est occupée par les divers travaux des vendanges. Cependant, quelques résultats très intéressants ont été enregistrés par diverses salles. A Perpignan, le Caméra (Dir. M. Paratilla), avec des films présentés en deuxième vision, a réussi les recettes suivantes : Torrents (235.000 francs), Robin des Bois (205.000 fr.) en quatre jours, en plein mois d’août. A Béziers, le Lux (Dir. M. Combret) a totalisé en trois jours une recette de 61,-000 fr. pour une troisième vision du film Le Corsaire Noir, dans une salle de 300 places seulement. Actuellement, les directeurs s’affairent à terminer la conclusion des contrats en suspens et à étudier diverses combinaisons pour les dates de passation des gros morceaux choisis pour la grande saison d’hiver. — G. Dejob. MAUVAIS ÉTÉ A MARSEILLE Un sondage effectué par un de nos confrères, à Marseille, fait ressortir que pour les quatre grandes salles d’exclusivité, les entrées ont été en-, baisse de 42 % sur l’été précédent et les recettes en diminution de 27,50 %. « La Télévision fait perdre 5 milliards au Cinéma U.S.A. Aux Etats-Unis, c’est la concurrence de la télévision qui a, comme on le sait, le plus touché le spectacle cinématographique. Mais, a précisé M. Zanuck à des journalistes, cette concurrence ne provient pas du spectacle lui-même qu’offre la télévision, mais de l’argent investi par le public dans l’achat de postes récepteurs. M. Zanck a expliqué que le public américain avait acquis pour cinq milliards de dollars (350 milliards de francs !) de postes de télévision et cela à tempérament bien entendu. Quand cette dépense fut faite, chacun croyait qu’il aurait à domicile 24 heures de bon spectacle, capable de remplacer le cinéma. Ainsi le paiement hebdomadaire à crédit du récepteur de télévision remplacerait les sommes primitivement dépensées pour le cinéma. « La réalité a été tout autre et le spectateur de télévision est loin d’être satisfait des programmes qui lui sont donnés. Mais pendant ce temps l’industrie du film a perdu cinq milliards de dollars de recettes ». — Ted Porter. “ LES MIRACLES N’ONT LIEU QU’UNE FOIS ” Avant de partir pour l’Italie tourner LES MIRACLES N’ONT LIEU QU’UNE FOIS, Jacques Sigurd, Yves Allégret, Alida Valli et Jean Marais ont pris congé des journalistes et de leurs amis parisiens. Us reviendront dans un mois tourner les intérieurs à Paris. (Cliché Sacha Gordine.)