La Cinématographie Française (1950)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

18 arxxrxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx:i LAciNÉMATOGRAPHÎE FRANÇAISE nZZZyTXXXXXXXXXXXXXXXXXXTYTXX 130 ANALYSES DES FILMS21 SK"* iiniimmmxmimxmimiiiiTTiiiiiiiiïxiTmrnTixxixxxixxmmxxxiTxxxixxxixxxxxrxxxxTTxxy Nous retrouvons, toujours aussi belle, Silvana Mangano dans LE LOUP DE LA SILA aux côtés d’Amédéo Nazzari. Mis en scène par Duilio Coletti, ce film sortira le 27 octobre au « Raimu » à Paris. (Cliché Lux-Films.) TROIS MARINS DANS UN COUVENT (G.) Comédie (80 min.) S.E.L.F. FILMS Origine : Française. Prod. : Burgus Film, 1949. Réal. : Emile Couzinet. Auteurs : Adapt. et dial, de R. Eyquem, d’après la pièce de théâtre de Saint-Hilaire et Duport « L’Habit ne fait pas le Moine ». Chef-Opérateur : Dolley. Musique : Vincent Scotto. Décors : Renneteau. Dir. de Prod. : G. Sénamaud et Cavaillès. Montage : Mme Wurtzer et A. Sarthou. Chef-Opérateur du son : Coutelier. Interprètes : Duvallès, Marcel Vallée, Patorni, Michel Barbey, Brébans, Jacqueline Dor, Dorette Ardenne, Mme Stenval, L. Jenny, G. Poni, Mme Darnis, M. Riquelme. Première représentation (Paris) : 13 octobre 1950, « Comœdia », « Concordia ». EXPLOITATION. — Un bon film comique, sans grandes recherches techniques, mais fertile en rebondissements et en comique de situations selon les bonnes recettes du vaudeville. Réjouira le public des salles fréquentées par une clientèle populaire cherchant à se distraire. SCENARIO. — Un jeune enseigne de marine est amoureux de Marie de Ponamithey qui doit prendre le voüe sur l’insistance de son père. Aidé de deux amis, ils pénètrent tous trois dans le couvent, causant les pires tribulations à l’abbé Baudeau. En définitive, tout s’arrangera et les amoureux seront heureux. REALISATION. — Après une introduction un peu alourdie par des chansons inutiles, l’action démarre joyeusement dès l’entrée des marins dans le couvent. Les gags se succèdent presque sans interruption jusqu’à la fin. Nombreux éclats de rire. INTERPRETATION. — Duvallès dans un rôle de prêtre affirme, une fois de plus, son très grand talent. Sa présence sauve quelquefois ses partenaires dont le jeu est inégal. Guy Poni dont le physique crève l’écran, est certainement la révélation du film. Michel Barbey, Brébans, Jacqueline Dor ont du talent mais manquent encore de métier. — J. L. Quatre nouveaux films Paramount •i» Paramount va présenter, à partir du lundi 23 octobre, quatre nouveaux films, soigneusement sélectionnés, qui complètent admirablement sa « Série d’Or 1950-1951 ». Lundi 23 octobre : Le Dénonciateur, une production de Mitchell Leisen, avec Alan Ladd, Wanda Hendrix, Francis Lederer et Joseph Calleia. Réalisation de Mitchell Leisen. Mardi 24 octobre : La Femme à l’Echarpe pailletée, une production de Hall Wallis, avec Barbara Stanwyck, Wendell Corey, Paul Kelly et Joan Tetzel. Réalisation de Robert Siodmak. Mercredi 25 octobre : En Route vers Singapour, avec Bing Crosby, Dorothy Lamour et Bob Hope. Réalisation de Victor Schertzinger. Jeudi 26 octobre : El Paso, Ville sans Loi, en couleur de Cinécolor, avec John Payne, Gail Russell, Sterling Hayden, George « Gabby » Hayes et Dick Foran. Réalisation de Lewis R. Foster. Ces quatre présentations auront lieu, comme d’habitude, à 10 heures du matin, au « Théâtre Paramount ». L’HOMME AU CHEWING-GUM (A.) (Manhandled) Film policier (93 min.) (V.o.) PARAMOUNT Origine : Américaine. Prod. : William H. Pine et William C. Thomas-Paramount, 1949. Réal. : Lewis R. Foster. Auteurs : Scén. de L. R. Foster et W. Chambers, d’après une histoire de L. S. Goldsmith. Chef-Opérateur : Ernest Laszlo. Dir. musical : David Chudnow. Musique : Darryl Calker. Dir. artistique : Lewis H. Creber. Décors : Alfred Kegerris. Montage : Howard Smith. Chef-Opérateur du son : W. Fox. Interprètes : Dorothy Lamour, Dan Duryea, Sterling Hayden, Irene Hervey, Ph. Reed, H. Vermilyea. Première représentation (Paris) : 11 octobre 1950, « Napoléon ». EXPLOITATION. — Sur un scénario ménageant bien les rebondissements, Lewis R. Foster a bâti un film policier agréable qui doit plaire aux amateurs du genre. SCENARIO. — Un ancien policier révoqué devenu détective privé, apprend qu’un écrivain rêve qu’il va tuer sa femme pour voler ses très beaux bijoux. Il essaye de les voler, mais au moment de les enlever assiste à son assassinat par le médecin psychianaliste du mari. Ensemble, ils essayent de faire retomber la responsabilité du vol et du meurtre sur la secrétaire du médecin, mais la police dénoue l’intrigue, arrête le détective, tandis que son complice est tué. REALISATION. — Sans grande originalité, la production est conduite selon les bonnes recettes de la technique américaine. Le découpage est adroit. INTERPRETATION. — Dan Duryea est, une fois de plus, le méchant détective. Sa création est bonne. On retrouve avec surprise Dorothy Lamour dans un costume de ville. Excellents seconds rôles . — J. L. (A) : Pour adultes seulement. (G) : Pour tous publics. (S) : Officiellement interdit aux enfants de moins de Seize ans. MELODY COCKTAIL (G.) (Melody Time) Dessin animé (79 min.) Technicolor (V.O.-D.) RKO Origine : Américaine. Prod. : Walt Disney-RKO, 1948. Réal. -Auteur : Walt Disney. Chef-Opérateur : Warren Hoch. Musique : E. Daniel, K. Darby. Montage : D. Halliday, Th. Scott. Interprètes : Roy Rogers, Luana Patten, Bobby Driscoll, Ethel Smith, Bob Nolan, Sons of the Pioneers, The Andrews Sisters, Freddy Martin, Fred Waring, Buddy Clark, F. Langford, D. Day. Présentation corporative (Paris) : 27 septembre 1950, « Broadway ». Ce film, de Walt Disney, est composé d’une série de chansons illustrées par l’image, avec le brio propre à l'auteur. Chanson du bel Hiver, qu'illustre un jeune couple accompagné d'animaux est empreint d’une réelle poésie. Une improvisation sur le Vol du Bourdon est un délice visuel et auditif. L’Aventure de John Appleseed, le planteur de pommiers, fait revivre un personnage légendaire américain avec beaucoup de fantaisie. On voit ensuite l’amusante aventure du remorqueur Petit Toot, une improvisation sur la Samba et enfin, l’aventure de Sico Bill, enfant élevé parmi les animaux qui, déçu par les hommes, retournera, avec son cher cheval, vers ceux qui l’ont vu grandir. L’ensemble de ce technicolor constitue un spectacle extrêmement agréable, d’un goût artistique parfait, traité avec l’éblouissante technique de Walt Disney. Cette suite d’histoires et de chansons forme un film d’un genre à part, très attrayant, mais peutêtre un peu long dans son ensemble. Ethel Smith et Roy Rogers comptent parmi les interprètes vivants du film, ils ont des rôles très courts. •F Les Chaussons Rouges, qui vient d’accomplir sa centième semaine de projection au « Bijou », de New York, a réalisé plus de 1.250.000 dollars de recettes dans cette seule salle. Le film doit rester au « Bijou » jusqu’au 23 novembre. LES QUATRE FILLES DU DOCTEUR MARCH (G. (Little Women) Comédie dramatique (122 min.) Technicolor (V.O.-D.) M.G.M. Origine : Américaine. Prod. : Mervyn Le Roy-M.G.M., 194! Réal. : Mervyn Le Roy. Auteurs : Louisa May Alcott, scéi de A. Soit, S. Y. Mason, V. Heer man. Chef-Opérateur : Robert Plack. Effets spéciaux : Warren Newcombi Musique : Adolph Deutsch. Dir. artistiques : C. Gibbons, H. Jaff; Décors : Ed. B. Willis, J. D. Moori Montage : Ralph E. Winters. Interprètes : June Allyson, Pete Lawford, Margaret O’Brien, Elisa beth Taylor, Janet Leigh, Rossan Brazzi, Mary Astor, Lucile Watsor Sir C. Aubrey Smith, E. Pattersor L. Ames, H. Davenport, R. Staplej C. Gilchrist, E. Corby. Premières représentations (Monte Carlo) : 30 août 1950, « Ciném d’Eté » ; (Paris) : 13 octobre 1951 « Lord-Byron ». EXPLOITATION. — Cette versio 1950, d’un des plus grands succt littéraire et cinématographique, déj tourné en 1918 et 1933, est une tou chante évocation de la vie d’une fs mille. Ce film s’adresse au plus larg public et à tous les genres de cller tèle ; il séduira tout particulièremei l’élément féminin. SCENARIO. — Le Docteur Marc (L. Ames), ruiné et blessé durai la guerre de Sécession, laisse s femme Marmée (M. Astor), élevt leurs quatre filles. Jo (J. Allysson se consacre à la littérature, où ell, finira par réussir, épousant le Prc fesseur Bhaer (R. Brazzi) ; Me (J. Leigh) tombe amoureuse du Ce pitaine John Brooke (R. Stapley dont elle aura deux jumeaux. Am (E. Taylor) souffre de sa conditio modeste et réussira à se mark avec le riche Théodore Laureru (P. Lawford). Beth (M. O’Brien excellente musicienne, au cœi d’or, de santé délicate, mourra et tourée de tous les siens et de sc vieil ami le bougon M. Laurenc (Sir. C.. Aubrey Smith). REALISATION. — Mervyn Le Rc a respecté la touchante sentimental! du roman, recréé son cadre d’ép< que victorienne, usé habilement c Technicolor. Les liens d’affectic unissant une famille que rien r peut séparer, même la mort, soi admirablement restitués, sans insi ter sur le côté mélodramatique c certains épisodes. INTERPRETATION. — Comédien! de grande classe, June Allyson e à la fois émouvante, dynamiqu pleine de fraîcheur. Margaret O’Brie est poignante dans sa création fo sensible d’une enfant malade attei dant sereinement la mort. Elizabei Taylor, Janet Leigh, Peter Lawfor ! Rossano Brazzi, Richard Staple Mary Astor, Lucile Watson, Sir 1 Aubrey Smith, sont tous excellen donnant un vif relief à leurs pe sonnages. — P. -A. B. « JULIETTE OU LA CLE DES SONGE 4» Mardi dernier, dans la nuit, ; pied du Sacré-Cœur, Marcel Cari a donné le dernier tour de manivel de Juliette ou la Clé des Songes. Détail curieux, la dernière scèi enregistrée entre Suzanne Cloutier Gérard Philipe, est celle-là même s laquelle se termine le film. Marcel Camé a déjà entrepris montage de ce film, qui s’annon comme une des sensations de la se j son qui commence.