La Cinématographie Française (1950)

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16 fxxxxixxxxxxxxxxxxxxxxxxxmm % LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE RH1IIXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX 133 ANALYSES DES FILMS 28 OCTOBRE 1950 rTTXXXïXXXXIXXXXXXXXÏXXTXTITTXXIXXXXXTXXXXXXXXXXIXXrXXgTTXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX Amédéo Nazzari, le plus populaire acteur du Cinéma italien, est, aux côtés de Maria Mauban, Jean Chevrier, Jacqueline Pierreux, le principal interprète du film de Mario Soldati : FKA DIAVOLO (distribué par Lux-Films). STROMBOLI (A.) Comédie dramatique (105 min.) (V.O.-D.) RKO Origine : Américaine. Prod. : R. Rossellini-RKO. 1950. Réal. : Roberto Rossellini. Auteurs : Scén. de R. Rossellini en collaboration avec Art Kohn. Chef-Opérateur : Otello Martelli. Dir. musicale : C. Bakaleinikoff. Musique : Renzo Rossellini. Montage : Roland Gross. Interprètes : Ingrid Bergman, Mario Vitale, Renzo Cezana, Mario Sponza. Première représentation (Paris) : 20 octobre 1950, « Gaumont -Palace », « Rex », « Normandie ». EXPLOITATION. — La renommée de la vedette féminine, Ingrid Bergman, le bruit fait autour de ses amours avec le réalisateur Roberto Rossellini, assurent à cette production italienne un très grand succès de curiosité de la part des spectateurs. Le lancement du film est évidemment grandement facilité par les échos que la grande presse a publié. SCENARIO. — Karin (Ingrid Bergman) , est prisonnière dans un camp de « personnes déplacées ». Elle fait connaissance d’un italien, Antonio (Mario Vitale), qui la courtise. Elle consent à l’épouser pour sortir du camp. Ensemble, ils gagnent Vile de Stromboli, pays d’Antonic. Karin se heurte à l’hostilité des habitants de Vile. Elle veut partir. Antonio s’y refuse. Elle esquisse un flirt avec un gardien de phare, qui doit l’aider à gagner Naples. Bien qu’enceinte, elle part. Le volcan entre en éruption. Brisée de fatigue et d’émotion, elle perd connaissance. Quand elle revient à elle, elle ne pense plus qu’à son enfant et rejoint son mari. REALISATION. — Roberto Rossellini, dans ses œuvres antérieures, Rome, ville ouverte, et surtout Païsa, montrait plus de vigueur dans sa mise en scène et plus de variété. Ici, il s'est efforcé de centrer son film sur l’héroïne principale et a ainsi cassé le rythme du film qui, de ce fait, connaît des longueurs. INTERPRETATION. — Ingrid Bergman nous est apparue souvent dans des rôles mieux à la mesure de son talent, qui lui permettaient d'être plus sincère, plus vraie. Son partenaire Mario Vitale est, par contre, d'un parfait naturel, dans son personnage de pêcheur rude, certes, mais éperdûment épris de sa femme. Signalons le gardien de phare, Mario Sponza, beau garçon et Renzo Cezana en prêtre. — L. O. Le Roussillon, attire les cinéastes •ï» La Côte Vermeille, qui va de Perpignan à la frontière d’Espagne, connaît en permanence (ou presque) un ciel bleu toujours ensoleillé, mais, jusqu’à présent, les cinéastes semblaient ignorer ce coin privilégié de la nature. Cependant, depuis quelques mois, les réalisateurs s’emparent du soleil catalan. Déjà pendant les fêtes du 15 Août, René Bar javel est venu tourner à Collioure quelques extérieurs de son film Barrabas. Prochainement. H.-F. Rey et Willy Mucha réaliseraient également à Collioure — le paradis des peintres — un film en couleurs, Journal du Soleil, consacré au soleil et à la lumière. En outre, le réalisateur J. -P. Melville tournerait bientôt à Salses près de Perpignan, dans le décor du Château-Fort historique construit au XIVe siècle par les rois d’Aragon. G. D. EN ROUTE VERS SINGAPOUR (A.) (Road to Singapore) Comédie musicale (85 min.) (V.O.-D.) PARAMOUNT Origine : Américaine. Prcd. : Harlan Thompson-Paramount, 1940. Réal. : Victor Schertzinger. Auteurs : Scén. de D. Hartman et F. Butler, d’après une histoire de Harry Hervey. Chef-Opérateur : William Mellor. Dir. artistiques : H. Dreier, R. Odoll. Montage : Paul Weatherwax. Interprètes : Bing Crosby, Dorothy Lamour, Bob Hope, Charles Coburn, J. Barrett, A. Quinn, J. Colonna. Présentation corporative (Paris) : 25 octobre 1950, « Paramount ». EXPLOITATION. — Un des premiers épisodes (1940) de la série des « En Route » avec l’habituel trio Bing Crosby. Dorothy Lamour et Bob Hope. Ce film, semblable aux précédents du même genre, trouvera certainement le même accueil auprès des nombreux admirateurs des trois vedettes. SCENARIO. — Georges Malion (B. Crosby) fuyant le mariage, et son ami Jack (B. Hope) ont été vivre à Kaïgoon, petite ville d’une île indonésienne. Ils rencontrent Mima (D. Lamour), danseuse de cabaret, et l’enlèvent. Jack et Georges sont, bien entendu, tombés amoureux de Mini a et se jouent les pires tours pour parvenir à leurs fins. La fiancée de Georges, Gloria (J. Barrett), et son père surviennent. Georges, croyant que Mima préfère Jack, part avec eux. Mais à l’escale de Colombo, il retrouvera les deux amis. Mima révellera à Georges qu’elle l’aime et tous trois partiront vers de nouvelles aventures. REALISATION. — Comme toujours, le scénario n’est qu’un prétexte à mille aventures et situations comiques. La mise en scène et la technique consistent essentiellement à mettre en valeur les trois héros. INTERPRETATION. — Bing Crosby, Bob Hope et Dorothy Lamour demeurent ce qu’ils sont, tels qu’on les connaît dans ce genre d’aventures. Bing chante. Bob « galège » et Dorothy fait du charme. — P. R. FEMMES DANS LA NUIT (A.) (Women in the Night) Film d’espionnage (87 min.) (V.O.-D.) DISMAGE Origine : Américaine. Prod. : Louis K. Ansell-Film Classics, 1948. Réal. : William Rowland. Interprètes : Tala Birell, William Henry, Virginia Christine, Richard Loo, G. Richards, B. Hayes, B. Fong. F. Chung, K. Frye. Première représentation (Paris) : 27 septembre 1950, « California ». EXPLOITATION. — Film de guerre et d’espionnage en Extrême-Orient. Tous les éléments dont est friande une certaine clientèle sont réunis : bagarres, fusillades, érotisme, sadisme, mystère et fin morale. SCENARIO. — Des femmes blanches sont réunies dans un club par les Japonais. Elles sont destinées au délassement des guerriers. Arrive une mission allemande. Parmi les officiers est un espion américain dont la femme est prisonnière dans le club. Un chef japonais est assassiné, les Allemands vont être arrêtés, mais ils tuent les Japonais. L’Américain fait fuir les femmes et tandis qu’une d’elles se sacrifie pour faire sauter les Allemands. REALISATION. — Sans grande mise en scène, mais avec une photo sombre. L’atmosphère est bien rendue. Belles bagarres et scènes « sexy ». INTERPRETATION. — Tala Birell, Virginia Christine ont beaucoup de charme dans des rôles délicats. William Henry et Richard Loo leur donnent la réplique avec conviction. J. L. Revue illustrée de l’Industrie du Film ROME Largo Fontanella Borghese 84 Tél. : 67082 Abonnement annuel : Italie : lires 2500 Etranger : — 3500 LE DENONCIATEUR (G.) (Captain Carey U. S. A.) Drame d’aventures (83 min.) (V.O.-D.) PARAMOUNT Origine : Américaine. Prod. : Richard Maibaum-Paramount, 1950. Réal. : Mitchell Leisen. Auteurs : Scén. de R. Thoeren, d’après le roman de Martha Albrand, dial, de Ph. Loughton. Chef-Opérateur : John F. Seitz. Effets spéciaux : G. Jennings. Musique : Hugo Friedhofer. Dir. artistiques : H. Dreier, R. Anderson. Décors : S. Corner, R. Meyer. Conseiller technique : L. A. Alliati. Montage : Alma Macrorie. Interprètes : Alan Ladd, Wanda Hendrix, Francis Lederer, Joseph Calleia, Celia Lovsky, A. Clarke, J. Nigh, F. Puglia, L. Alberni. Présentation corporative (Paris) : 23 octobre 1950, « Paramount ». EXPLOITATION. — Film d’aventures et d’action, aux rebondissements spectaculaires peut-être prévus mais qui plaisent toujours au public jeune des salles populaires... et des autres, et qui a aimé les précédents films d’Alan Ladd. SCENARIO. — Le Capitaine Carey (A. Ladd), ancien officier des Services Secrets américains, revient après la guerre dans le petit village d'Italie d’où il opérait avant d’avoir été dénoncé aux Allemands. L’atmosphère est échauffée au village où on le soupçonne d’être le dénonciateur en question car vingt-sept otages ont été fusillés. Carey retrouve Giula (W. Hendrix), une jeune fille qui l’avait aidé dans ses travaux et qu’il croyait morte. Elle a épousé l'ambitieux baron Rocco de Greffi (F. Lederer), devenu politicien. Les recherches de Carey pour retrouver son dénonciateur sont inarquées par quelques assassinats de personnes décidées à « parler ». Greffi conseille à Carey de partir. Mais un incident permet à l’Américain de découvrir que le dénonciateur est la Comtesse de Cresci (C. Lovsky), grand’mère de Giula, aidée par Greffi. Une bagarre éclate. Greffi est tué. Le remords sera le châtiment de la Comtesse et l’amour de Giula la récompense de Carey. REALISATION. — Mitchell Leisen. en bon technicien, a réussi au mieux à conférer beaucoup d’attraits à cette histoire classique dans son genre. La bagarre finale, attendue, inévitable, est bien réalisée. INTERPRETATION. — Alan Ladd est toujours le beau garçon sympathique, fort et imbattable, personnage que ses précédentes créations ont popularisé. Wanda Hendrix a un visage adorable. Elle a déjà eu l’occasion de nous démontrer son talent. Francis Lederer défend avec bonheur son rôle ingrat. — P. R. COPIE DE DÉCOUPAGES LIVRAISON TRÈS RAPIDE ICOPY BOURSE! 130, Rua Montmartre GUT. 15I l BITRGUS-FILM •i» La prochaine production de la Burgus Films sera fort probablement une grande comédie gaie. Trois Vieilles Filles en Folie, que mettra en scène E. Cousinet. Les intérieurs se feront aux studios de la Côte d’Argent, à Bordeaux, et les extérieurs dans la région bordelaise.