La Cinématographie Française (1950)

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// LA CÎNÉMATOGRAPHiE FRANÇAIS rii;miuxmimiHTTTiTTTTy , // HARVE le grand événement de la saison prochaine Ainsi que nous l’avons déjà annoncé dans nos précédents numéros, M. Alfred E. Daff, chargé des marchés étrangers et Directeur Général des Ventes pour le monde entier des Films Universal, a éveillé un intérêt considérable aux Etats-Unis en prenant la décision d’inviter les Chefs de Publicité des filiales Universal des quatre coins de la terre à la première de Harvey, à Hollywood et aux conférences de vente, de Presse et de Publicité qui en découlèrent. Nos grands confrères, comme « Variety », « Hollywood Reporter », « The Exhibitor » and « Motion Picture Herald », n'ont pas manqué de consacrer plusieurs colonnes à cette initiative sensationnelle, unique dans l’histoire du cinéma et pour laquelle M. Daff et son collaborateur David A. Lipton, Directeur Général de la Publicité pour le marché américain, méritent tout particulièrement d’être félicités puisqu’ils en sont les promoteurs. Raphaël Bernard, Chef de Publicité de l'organisation française d’Universal, est maintenant de retour des Etats-Unis et nous sommes heureux de publier ci-après l’essentiel des déclarations qu’il a bien voulu nous faire, malgré la tâche qui l’attendait et les questions que ses nombreux amis ne manquèrent pas de lui poser : « Ce merveilleux voyage fut extrêmement profitable pour tous, puisque pour chaque problème posé, il permit de réunir, de confronter, de discuter toutes les thèses publicitaires en présence du fait que nous retrouvions à New York tous nos collègues « Universal » du monde entier : Louis Piret (Belgique), Dr SaMtucci (Italie), Loulou Lindberg (Suède), Jack Sullivan (Angleterre), Wanda Calvert (Brésil), Alf Perry (Canada), Lin Endean (Australie) et Herbert Tonks (Extrême-Orient). « Les premières conférences eurent lieu à New York, dans le magnifique et imposant building Universal de Park Avenue, qui abrite tous les services du Siège Social. Devant la qualité exceptionnelle du film d’Henry Koster : Harvey, tiré de la pièce de Mary Chase, qui fut jouée deux cent vingt semaines consécutives à Broadway, et dont le Théâtre Antoine, à Paris, vient de mettre à son affiche l’adaptation française de Marcel Achard, avec le grand comédien Fernand Gravey dans le rôle principal. Universal — qui acheta un million de dollars les droits d'adaptation à l'écran — a prévu un lancement exceptionnel ! Les services publicité « Universal » de New York et d’Hollywood avaient réalisé des campagnes publicitaires d'une importance et d'une variété dont l’ampleur dépasse certainement tout ce qui a été fait à ce jour. Sous la direction de MM. Daff, Aboaf, Vice-Président, Ben Cohn, Maurice Bergman, Charles Simonelli. William A. Scully, David Lipton, Fortunat Baronat, Directeur de la Publicité pour les marchés étrangers, etc., les congressistes eurent à donner leur avis sur ce magnifique effort qui groupait près de deux cents annonces différentes, tant par la forme que par l’esprit ! « Il fallut d’ailleurs plusieurs séances pour pou L’imposant building Universal, Park Avenue a .New York, qui groupe tous les services du siège social pour le monde entier. voir tirer de tout ce travail les conclusions pratiques qui, dans chaque pays, vont permettre de faire de Harvey le plus gros succès d'exploita tion que le cinéma n'ait jamais connu. Des campagnes de grande envergure seront entreprises, tant sur le plan national que sur le plan régional ; des premières de gala, ainsi que d’autres manifestations inédites auront lieu en temps utile, mais d'ores et déjà on peut affirmer qu’Universal ne négligera aucun détail pour que Harvey soit dans tous les pays le triomphe que mérite la classe exceptionnelle de cette grande production. « Nate J. Blumberg, Président d’Universal, dans sa cordiale allocution de bienvenue aux délégués, a d’ailleurs déclaré avec juste raison qu’il était certain de la réussite totale de Harvey car devant ce film hors de pair, tous ceux qui vont avoir ia charge de le louer et de le lancer y consacreront tout leur cœur, tout leur enthousiasme, toute leur activité, comme firent tous ceux qui eurent la responsabilité de réaliser ce chef-d’œuvre d’humour : Henry Koster, James Stewart, Joséphine Hull, Peggy Dow, Cecil Kellaway... et Harvey lui-même ! « Ces conférences eurent un tel retentissement qu'un grand déjeuner fut offert à la Délégation au « 21 Club » de New York, dans les magnifiques salons du troisième étage, avec la présence d’Eric Johnston, Président de la Motion Pietures Association of America ; de Ginger Rogers — plus ravissante que jamais et qui vient de tourner pour Universal The Groom wore Spurs avec Jack Carson — et de nombreuses personnalités du « Compo », nouvel organisme du Cinéma américain (Council of Motion Picture Organizations), dont Ned E. Depinet en est le Président, et Arthur L. Mayer le Vice-Président. Ce Comité fonctionne depuis le 1er octobre 1950 ; il groupe à la fois Exploitants et Distributeurs (Universal en fait partie ainsi que la plupart des grandes Compagnies). C’est la solution la plus pratique du problème causé par l'impérieuse nécessité actuelle de rassembler l’industrie du Cinéma américain et de prendre des décisions communes qui ne pourront que la renforcer. Le « Compo » a, parmi ses nombreux objectifs à atteindre, les buts principaux suivants : « 1" Améliorer encore l’intérêt que porte, d’une façon générale, le public américain à toute l’industrie du cinéma ; « 2" Coopérer étroitement avec le Gouvernement dans le cadre des résolutions d’urgence approuvées par le Conseil Exécutif le 9 août 1950 ; « 3” Maintenir et développer les bonnes relations d’amitié et de bonne compréhension dans tous les domaines de la corporation ; « 4° Guider et améliorer toutes les branches du Cinéma par de sérieuses et profitables enquêtes du marché ; « 5" Combattre les taxes abusives et simplifier la fiscalité ; ■« 6° Développer et soutenir tous les moyens susceptibles de stimuler l’intérêt du public envers les films et de faciliter la fréquentation régulière des salles de cinéma. « Ce nouvel organisme dont l’importance n’échappera à personne, tire ses ressources du système « pay as you go », c’est-à-dire que Distributeurs et Exploitants affiliés s'engagent à verser au « Compo », chacun de leur côté, un pourcentage très minime sur la part qui leur revient après le passage d'un film (10 cents pour 100 dollars). « Le fait que les principaux dirigeants du « Compo » avaient tenu à honorer par ieur présence la délégation publicitaire mondiale pour Harvey montre bien toute l'importance de l’initiative de la Sté Universal. « Après ce déjeuner, les congressistes eurent ie Nate J. Blumberg accueille les publicitaires Universal des quatre coins du globe. Sous la présidence d’Alfred E. Daff, la conférence mondiale de presse et de publicité en faveur de HARVEY est inaugurée à New York.