La Cinématographie Française (1950)

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TTZXXZXZXXXXZXXXXXXXXXXXXXXX Wjb LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE XXXXXXXXXXXXXXXXXZXXXXxxxxxxXX LA PREMIÈRE MONDIALE DE “HARVEY” A BOULEVERSÉ TOUT HOLLYWOOD Le voyage en Amérique des publicitaires appartenant aux filiales « Universal » des quatre coins du globe a permis à ceux-ci, après les conférences de presse et de publicité tenues à New York en l’honneur de Harvey, d'être présents pour la grande première mondiale de cette superproduction Universal considérée déjà par l’ensemble de la corporation, aux EtatsUnis, comme le Monument du Cinéma pour la prochaine saison. Nous sommes donc particulièrement heureux de publier ci-dessous la suite des déclarations de Raphaël Bernard, directeur de la Publicité d’Universal Film S. A. pour la France, qui de retour a repris ses fonctions et conserve de ce merveilleux voyage, unique dans les annales du cinéma, une impression inoubliable. « La première mondiale de Harvey au Carthay Circle d’Hollywood a été un événement écroulés tellement le public trépignait de joie à l'arrivée d’Yvonne de Carlo, Jefï Chandler, Piper Laurie, Stephen McNally, Shelley Winters, Peggy Dow, Marta Toren, Edward Robinson, Dan Durya, Robert Cummings, Ann Blyth, Jack Benny, Alexis Smith, Gale Storm, Cecil Kellaway, etc., etc. Le jeune Donald O'Connor, plus trépidant que jamais et dont la création dans Francis fut pour beaucoup une véritable révélation, déchaîna un enthousiasme indescriptible et son smoking avec revers bleu électrique fit une forte impression sur ses nombreuses admiratrices. Toutes ces vedettes étaient venues maquillées, ce qui permettait au public de les identifier immédiatement. Etant donné le caractère du film dans lequel un lapin joue un rôle considérable (bien qu’on ne le voie jamais), les portiers du Carthay Circi.e Theatre s’étaient mués en aimables visibles à plusieurs kilomètres de là — le magnifique ciel d’Hollywood... dont les étoiles étaient dans la salle ! « Je crois bien que je n'oublierai jamais le considérable tant auprès du public que des professionnels du cinéma, nous dit-il. Je suis extrêmement reconnaissant envers notre Société et en particulier envers MM. Daff et Lipton qui eurent l’initiative de ce voyage, de nous avoir donné l’occasion de constater nous-mêmes le prodigieux intérêt suscité ici par la première mondiale de Harvey. Ce fut vraiment un spectacle de classe et depuis le très beau film de « Paramount » : The Heiress, Hollywood n’avait connu une telle ruée, c’est-à-dire depuis plus d’un an. « Déjà tous les quotidiens du matin de Los Angelès avaient inséré une annonce de près de 400 lignes, en faveur de Harvey, mais dont les deux tiers étaient consacrés à l’imposante liste (sur quatre colonnes) de toutes les vedettes masculines et féminines ayant accepté d’assister à cette représentation. Pour Harvey, il n’est pas exagéré de dire que toutes les vedettes présentes à Hollywood — même celles de la concurrence — avaient manifesté le désir d’être là. « Si le film passa vers 21 h. 30, il convient de préciser que le spectacle avait débuté deux heures plus tôt..., mais c’était dans la rue ! En effet, 1.500 places gratuites disposées en gradins de chaque côté de l’entrée de l’établissement, c’est-à-dire dans la rue, avaient été construites pour la circonstance à l’usage du public qui, dès 7 heures du soir, les avait prises d’assaut. Toute l’armée des « boby-soxers », des chasseurs d’autographe, des « movie-fans » étaient là, pour voir arriver de près toutes les vedettes annoncées. Cela a créé une ambiance extraordinaire qui tenait du délire et je me demande encore comment les gradins ne se sont pas Toutes les vedettes présentes à Hollywood s’étaient données rendez-vous à la première mondiale de HARVEY. De gauche à droite : Ann Blyth, Donald O’Connor, Stephen McNally. spectacle de la première mondiale de Harvey ; plus de cent cinquante policiers de Los Angelès avaient été appelés pour assurer le service d'ordre ; bien que notre délégation circulât dans une voiture au fanion officiel d’Universal chacun de nous dut arborer sur son smoking ou sa robe de soirée, suivant le cas, un ruban de satin blanc avec la mention « Committee Harvey Première » et constituant le seul laisser-passer valable qui avait été délivré aux « initiés » par les Studios Universal quelques heures auparavant. Malgré cela, il fallut jouer des coudes pour protéger la superbe cape de Christian Dior que portait ma charmante col Rous la protection de « HARVEY », les délégués publicitaires d’Universal arrivent à l’entrée de la salle. De gauche à droite : Wanda Calyert ( Brésil I, Dr. Santucci (Italie), Loulou Lindberg (Suède), Jacques Sullivan (Angleterre), Raphaël Bernard (France) et... HARVEY ! Le spectacle féérique de la grande première mondiale de HARVEY au « Carthay Circle Theatre » de Hollywood. lapins de plus de deux mètres de haut ; ils accueillaient les vedettes à leur descente de voiture et, sous les applaudissements du public, les conduisaient vers une estrade où les stars subissaient les interviews express des différentes stations de radio pendant que les actualités filmaient ce succès sans désemparer, que les « flashes » des photographes crépitaient dans tous les endroits à la fois et que d’immenses et puissants projecteurs, dissimulés autour de la façade du Carthay balayaient à feux croisés