La Cinématographie Française (1950)

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On vient d’assassiner le célèbre chanteur international Dofner. Le vol semble être le mobile du crime. Le journaliste Bernard Landry est chargé par son journal de suivre l’enquête. Il refuse d’abord. Lorsqu'il apprend qu’une femme a été arrêtée, il se décide et prouve à la Police que Simone Mareuil, chanteuse dans un cabaret, est étrangère au meurtre. Celle-ci, qui est venue remercier Bernard, lui avoue qu’à la suite de cette compromission absurde, elle s’est fâchée avec son oncle, un vieux naturaliste, dont les principes sont assez sévères. Le jeune journaliste, mû par un sentiment tout autre que son devoir professionnel, arrange ce léger différend. L’inspecteur Leroy, lancé sur cette piste sans issue, avoue son impuissance à découvrir le ou les meurtriers de Dofner. Le Directeur de la P. J., devant la carence de ses services, décide un de ses amis, M. Frédéric Sabat, criminaliste à ses heures, à s’occuper officieusement de l’affaire. Ce dernier est partisan d’une méthode basée sur les chocs psychologiques qui déclanchent chez les coupables de telles réactions qu’ils sont amenés, dans le désarroi de leur esprit, à se découvrir. Mais pour cela, il faut qu’il se mêle aux protagonistes du drame. Il se fait inviter chez l’oncle de Simone et y rencontre Bernard. Tout en suivant l’idylle qui s’ébauche entre les deux jeunes gens, il découvre l’existence d’un individu peu recommandable qui veut faire chanter la jeune fille. Mêlé à la vie intime de tous ces personnages, il lui est facile de créer le choc psychologique qui force le meurtrier à se trahir. Il découvre que le vol n’a été commis que pour donner le change à la Police et que la raison du crime est profondément humaine. C’est cette raison qui le décide à abandonner son enquête. Mais le Directeur de la P.J. ne l’entend pas de cette oreille. Il insiste pour que le criminaliste amène le meurtrier à se constituer prisonnier. M. Frédéric y parviendra au petit matin, dans l’atmosphère pesante d’une gare, au cours d’une scène où il fait jouer tous les ressorts de son implacable logique. Ayant compris qu’un homme ne peut vivre sans décharger tôt ou tard sa conscience, l’assassin se livrera.