La Cinématographie Française (1950)

II ixxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxaxm LACiNÉMATOGRAPHÎE FRAINÇAÎSE EXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXTTTTT; A <«■ -* B Fig. 4. petite fenêtre de projection (ou sur l’écran), le projecteur qui reprenait, passait dans le même temps, une longueur proportionnelle d’images hon projetées, qui peut être figuré sur notre schéma par l’écartement CD. C étant le point de démarrage et D la première image projetée à la reprise. Cette distance CD est anormalement prise sur les images à projeter et indispensable à l'action. Ce problème a fait l’objet des recherches d’un organisme américain de rationalisation pour le cinéma, i’Académy of Motion Picture Arts et Sciences. La solution apportée -est simple : ( Voir figure 3 ci-dessous.) Pour éviter à l’opérateur d’avoir à faire des site des indications de fin de partie, se trouve un noir opaque d'une longueur minima de 1 m. 80 max. Bande d’identification : Constituée par une bande d’une longueur maximum de 1 m. 20. devra porter l'indication : fin de partie et le numéro de cette partie, ainsi que le titre du film. Ces ii dications répétées sur plusieurs cadres. Bande de projection : Constituée par une bande quelconque à maintenir à une longueur minima de 1 m. 20. Les amorces de début présentent les caractéristiques suivantes : ( Voir figure 5 ci-dessous.) Bande de lancement : Entre la première changement, aucune standardisation n’a été réalisée en France. Combien de kilomètres de pellicule, depuis ce temps, auraient pu être économisés, seulement en supprimant la longue litanie : « opérateurs ne coupez pas..., etc. », que ne sert rigoureusement à rien d’autre qu’à compliquer le chargement et à imposer des collages supplémentaires. Combien d’erreurs et de manipulations auraient pu être supprimées en prenant un peu de cette longue recommandation pour y placer une identification autrement qu'en écrivant à l’encre, de manière plus ou moins illisible, ces indications, une seule fois. (Nous avons même eu l'occasion de passer, il y a quelques jours. ^ \<r ^ O Fig. 3. repères sur les fins de bandes, la distance AB demeurera constante et les repères fixes auront été faits sur le négatif, assez loin l’un de l’autre pour couvrir les différences de vitesse de démarrage des divers moteurs : du plus lent au plus rapide. Quant à la distance CD. c’est elle qui deviendra variable et s’accordera au -moteur. Qn. utilisera donc une amorce spéciale que nous allons étudier et le point de départ dans le projecteur ne sera plus la première image, mais un cadre choisi de l’amorce, cadre qui sera le pont C. La distance CD, avons-nous vu, est variable suivant la vitesse de démarrage des moteurs, mais une fois que nous la connaissons, elle demeure constante pour notre appareil. Le cadre C, que nous chargerons alors dans l’appareil. sera placé à une distance égale à CD. D représentant les premières images. Le conditionnement de l'amorce nous permettra de retrouver rapidement, en chargeant le point C. Examinons le résultat des recherches de l’A.M.P.A.S. Les fins de bandes présentent les caractéristiques suivantes : ( Voir figure 4 ci-dessus.) Repères de lancement : A 3. m. 60 de la dernière image se trouve le repère de lancement. Celui-ci est constitué par un point noir, visible à la projection, situé à droite, à hauteur, entre le troisième et le quatrième trou. Afin qu’il demeure visible à la projection plus d’un vingtquatrième de seconde, il est répété sur quatre images (un petit trou à l’emporte-pièce a été fait sur le négatif avant le tirage). Repères de changement : A 0 m. 30 de la dernière image se trouve le repère de changement, celui-ci est identique aux repères de lancement. L’écart entre ces deux repères constitue sur le schéma de la fig. 3 la distance AB. Noir de uoublage : Au cas où le changement serait manqué, pour éviter la projection para image et le cadre marqué « start » ou « départ », cette bande comporte 192 cadres (3 m. 60), dont un cadre tous les 16 cadres porte un numéro. Les trois premières séries de 16 cadres ne sont pas numérotées, car cette zone constitue le noir de doublage, qui peut, en cas d’erreur, être projeté sur l'écran et ne doit, par conséquent,-ne donner -aucune -image parasite-. Ensuite, les séries de cadres sont numérotées de 3 à 11. le 121' étant le cadre marqué start ou image. Bande Je chargement : Celle-ci porte deux repères : un pour le chargement image, à placer dans la petite fenêtre de projection, l’autre pour le chargement son à placer dvant le trait lecteur. Bande d’identification : Bande d'une longueur de 1 m. 20 min., portant les indications nécessaires à l'identification de la bande : titre, et indication de partie. Ces indications répétées sur au moins 32 cadres. Bande de protection : Bande quelconque dedevant être maintenue dans les longueurs de 1 m. 20 à 1 m. 80 en général. S’il y a nécessité de faire des repères oubliés au tirage, il faut les faire de manière à ce qu'ils puissent, par la suite, servir aux cabines suivantes. On doit donc les faire aux emplacements que les repères de la bande standard : — repères de lancement à environ 3 m. 30 de la derniè 'e image, — repères de changement à environ 30 centimètres de la dernière image. Les bandes parviennent en général aux cabines munies d'une bande de chargement. On peut regretter toutefois que chaque maison de tirage ait la sienne (ce qui n’existe pas aux U. S. A.), et ne font pas toujours les repères de fins de parties. Depuis une quinzaine d’années que les américains ont mis au point la bande dont il est parlé ici, et qui répond aux nécessités d'un bon Fig. 5. une copie de Ma Tante d'Honfleur pas identifiée du tout dans les débuts de parties, mais bien identifiées sur 60 à 80 centimètres à chaque fin de parties.) De toute façon, toujours en espérant qu'un jour ce sera parfait, respectons les bandes que nous recevons et utilisons-les rationnellement et perdons -surtout l’habitude de faire des repères supplémentaires quand il y en a déjà qui peuvent nous servir. Habitude, routine, méconnaissance des principes d'utilisation de cette bande, on ne sait. En tous cas, ce sont des habitudes à perdre de suite, d’autant que ces mauvaises habitudes sont loin de valoir pour la sécurité et la facilité du changement, l'utilisation rationnelle de la bande standard. Faisons maintenant une expérience pratique pour utiliser rationnellement cette bande et les repères. Nous avons dit précédemment que les conditions d’un bon changement étaient : Pour l’image, de laisser dérouler l’action qui finissait jusque dans les dernières images (trente derniers centimètres ou la fin du fondu si le film en comporte un). De même, pour l’action qui reprend ou continue, commencer dans les trente premiers centimètres ou à l’ouverture du fondu. Pour le son, bien entendu, de faire les coupures dans les mêmes temps que l’image, de manière à ce que le son soit entendu intégralement. Nous avons également dit que les repères de fins de bandes étaient fixes et que la bande amorce numérotée avait été conçue de manière à donner avec facilité un repère mobile, nécessaire en raison des variations de vitesse de démarrage des projecteurs. Si l'appareil démarre lentement, on lui donnera peu de longueur de bande à passer. S’il démarre rapidement, on lui en donnera beaucoup. Pour déterminer le numéro qui convient à TECHNIQUE & MATÉRIEL