La Cinématographie Française (1950)

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IXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXa 0jjfc LA CiNEMATOGRAPHiE FRANÇAISE rXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXZXXXXXXZX L’ÉCLAIRAGE DE SECOURS DANS LES SALLES Aucun directeur de salle n’ignore qu’il est maintenant obligatoire de prévoir, dans chaque salle de cinéma, un éclairage de secours toujours prêt à fonctionner en cas de sinistre. Cependant, les arrêtés existant à ce sujet présentent une grande imprécision sur ce que doit être une installation de secours bien conçue et indiquent simplement que l’éclairage de secours doit permettre l’évacuation de la salle pendant une période d'environ une heure. Il est évident qu’en pratique l’évacuation d’une salle, en cas de sinistre, doit être extrêmement rapide et ne pas s’étendre sur une heure, mais il est bien évident, également, que toutes les installations de secours doivent être exécutées avec une marge de sécurité importante. Devant l’imprécision de ces règlements, iattitude d’un directeur de salle doit être dictée, non pas par le seid souci de répondre strictement aux règlements, mais par le désir d’assurer à sa clientèle la plus grande sécurité possible. Au reste, il ne faut pas oublier que les Comités de surveillance locaux sont là pour donner leur avis et qu’ils le feront certainement en tenant compte des responsabilités qu’ils encourraient eux-mêmes s’ils approuvaient une installation insuffisante ou mal réalisée. En pratique, ces éclairages de secours sont constitués d’une batterie d’accumulateurs alimentée par le secteur électrique et qui est au fend l’organe essentiel de l’installation, qu’elle fonctionne en tampon ou qu’elle travaille directement avec les recharges nécessaires. Le point important est que cette batterie d'accumulateurs soit toujours prête à fonctionner, tout en nécessitant un minimum d’entretien. Allant vers la solution la plus simple et la moins onéreuse, certains directeurs de salles ont pensé que l’emploi de batteries ordinaires de démarrage ou de batteries d’accus ordinaires au plomb son appareillage particulier, il faut, après s’être assuré que les repères de fins de bandes sont bien aux distances standard de la dernière image, charger les deux appareils : l'un à une cinquantaine de mètres de la fin, l'autre à un cadre numéroté quelconque : aux environs du 11 si l’appareil démarre rapidement, plus près du 3 s’il démarre lentement. Préparer la projection comme en temps normal, l’appareil qui finit projette sur l'écran et l'appareil ciui doit reprendre prêt à démarrer, lanterne allumée. Au premier repère : démarrage du moteur et projection sur l'écran, en doublage sur la projection de la fin de bobine et suivre les deux projections superposées. Si vous avez un noir, c'est que le numéro choisi est trop grand, choisissez-en un plus petit et recommencez. D’ailleurs, il vous est facile d’évaluer puisque vous avez la projection sur l'écran et que vous avez vu passer les numéros en trop. Si vous constatez le doublage trop long des premières images de l'appareil qui reprend sur celles de l'appareil qui termine, c’e;t que le numéro choisi est trop petit. Le doublage peut être toléré pendant deux secondes au maximum. Ces essais sont à faire une fois pour toutes. Car le numéro choisi, il n'y a qu'à s'en souvenir pour les chargements à venir. Une recommandation pour finir et pour éviter de détériorer inutilement la bande. Lorsque vous chargez, n'ayez pas l’habitude de charger directement sur le numéro de démarrage car, d'abord, \cus faites traîner de la bande par terre, ce oui est préjudiciable à l'état des premiers mètres d'images et de la bande, car dans les cabines les plus propres, il y a toujours quelque chose au pied des appareils et. d'autre part, vous risquez de détériorer la bande, dans une partie qui pourra servir à vos collègues. G. Guimbertaud. remplirait les conditions exigées. Certains électriciens, qui ne possèdent eux-mêmes que des notions superficielles sur la technique des accumulateurs et qui, comme il est bien compréhensible, cherchent à réaliser une installation au prix minimum, utilisent des éclairages de secours alimentés par ces mêmes batteries. Pourtant, tout le monde sait qu’une batterie d’auto, lorsqu’elle ne fonctionne pas, doit être soigneusement entretenue et recevoir une recharge au moins mensuelle. Ces accumulateurs perdent, en effet, une grande partie de leur charge tous les mois et, de plus, laissés inactifs, ils se sulfatent rapidement, en sorte que la bat Accumulateurs Hydra terie est vite hors d’usage. Enfin , tout contact se produisant entre les bornes de la batterie ou entre les fils conducteurs qui en dérivent, met la batterie en court-circuit plus moins franc, ce qui provoque des dégâts irréparables dans la plupart des cas. Certes, il existe des accumulateurs basés sur des principes utilisant d'autres métaux que le plomb. Ces accumulateurs présentent l'avantage d’une bonne conservation de charge, mais ils nécessitent, en général, une installation de recharge plus coûteuse si Von veut avoir toute sécurité à cet égard ; et surtout leur prix est très élevé. Mais il existe un accumulateur spécial au plomb, basé sur le même principe que les accus ordinaires et présentant, en raison de sa constitution, des avantages exceptionnels qui en font la spécialité de la batterie de secours. Ces accumulateurs, fabriqués par « La Pile Hydra ». sous la protection de brevets, présen tent, entre autres avantages, les mérites suivants : a) Ils conservent pratiquement leur charge, puisque leur perte de charge n’est que de 3 % par mois, soit dix fois moins que les accus ordinaires au plomb ; b) Ils ne se sulfatent pas au sens ordinaire de ce terme ; c) Ils ne craignent ni la décharge sans limite, ni le court-circuit franc. Voilà donc des accumulateurs qui, tout en nécessitant un minimum d’entretien, sont toujours prêts à fonctionner. Même s’ils ne subissent aucune recharge pendant huit mois, par exemple, ils n’auront perdu que le quart de leur charge et resteront prêts à fournir immédiatement les trois autres quarts. Ce genre d’accumulateurs, s'il n’est pas connu du grand public, est pourtant apprécié depuis longtemps par les techniciens et ingénieurs des administrations de l’Etat et des grandes compagnies privées. Ils ont, en effet, été sélectionnés depuis plus de quinze ans pour équiper la majeure partie des automatiques ruraux installés en France, en sorte qu’ actuellement, plus de 170.000 sont en service dans des conditions d’exploitation et de garantie très dures. Certains d’entre eux fonctionnent f.tis accroc depuis plus de dix ans. Ce sont les mêmes accumulateurs qui ont été retenus par la S.N.C.F. pour l’électrification de la signalisation des grandes lignes, telles que, par exemple, la ligne Nîmes-Sète et la ligne Paris-Lyon. De telles références, échelonnées sur une période de temps aussi longue, prouvent la valeur de ce matériel et doivent attirer le choix des usagers plaçant la qualité du matériel au premier rang de leurs préoccupations. Ajoutons, pour rassurer nos lecteurs, que le prix de ces accumulateurs, malgré les avantages exceptionnels qu’ils comportent, demeure sensiblement équivalent à celui des accumulateurs ordinaires au plomb, avec une différence ne dépassant pas 10 ou 15 % dans les cas les plus extrêmes. Intentionnellement, nous n’avons pas voulu, dans cet article, entrer dans des détails techniques. L’essentiel est que les directeurs aient compris l’intérêt qu’ils avaient à réaliser des installations sérieuses, bien conditionnées et, par conséquent, efficaces. Il leur appartient, éventuellement, de faire connaître eux-mêmes, à l’entrepreneur qu’ils auront choisi pour réaliser leur installation l’existence de ces accumulateurs spéciaux « Hyâxa », étant bien entendu que leur fabricant reste à leur disposition pour leur fournir, sans engagement, toute étude ou projet répondant exactement au cas particulier qu’ils ont à envisager. H. Dusoleil, Ingénieur A.-M., INFLAMMATION SPONTANÉE DES FILMS Le récent incendie des laboratoires Blanco. à Goya-Madrid, provoqué par la combustion spontanée de vieux films celluloïd en nitro-cellulose, donne une vedette nouvelle à cette importante question. Une étude, parue en mars de cette année, dans le « Journal of Motion Pictures Engineers », avait signalé des cas d'inflammation spontanée et donné le résultat d'expériences méthodiques réalisées sous le contrôle de l'organisme officiel « Bureau des Standards ». C’est durant l'été 1949, particulièrement chaud, que la décomposition des films fut plus spécialement remarquée Ajoutons que le même phénomène fut, durant la même période de 1949, observé en France. Alors que l’étude américaine ne signale d’accidents que parmi des films en stock de plus de vingt ans d’âge, on a, en France, décelé le fait que des films d’uns fabrication plus récente étaient enclins à se décomposer. Il est vrai que ces films n’en étaient pas encore au stade de l'inflammation et que celle-ci ne se serait sans doute produite que quelques années plus tard. Quoi qu'il en soit, il a été remarqué que le phénomène avait provoqué, dans certains cas, le découpage, au-dessus et au-dessous des deux faces métalliques, des parois en contact avec le film. Ce découpage étant effectif sur les bords de la bobine en état de décomposition. Au stade où des observations ont été faites en France, la décomposition ne portait réellement que sur des amorces dépouillées de leur gélatine. La gélatine est parfois attaquée au contact de l'amorce seule, mais ailleurs il semble que la gélatine ralentit considérablement la marche du phénomène de décomposition en isolant entre elles les spires du support. L’étude américaine signale que, lors des essais d'inflammation, un rouleau de films de 300 mètres, dans sa boite, porté durant dix-sept jours TECHNIQUE & MATÉRIEL