La Cinématographie Française (1950)

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38 rTTTYTniiiiiximmuiiimn Wjfe LA ciNÉMATOGRAPHÎE FRANCAÎSE Jf tXXXXXXXXXXXXXXXXYrXTXITTXTYXT! ANALYSES DES FILMS 23 DECEMBRE 1950 -;YTmiiriiiiiiiiïniiiirrr rmnxxixxxxxiiiTiixiimaiiniTiiiixxxxxxxixxiiTiYTiiiïiiTïxixixïiiixm LE TRAQUE (A.) Film policier (92 min.) DISCINA DESIR D'AMOUR (A.) Un des sketches avec François Périer et Armand Bernard de SOUVENIRS PERDUS, qui poursuit sa brillante exclusivité parisienne à « La Royale » et au « Vox-Pigalle ». (Cliché Cocinor.) Origine : Française. Prod. : Sacha Gordine, 1950. Réal. : Frank Tuttle et Boris Lewin. Auteurs : Scén. orig. de J. Companeez, adapt. pour la version américaine par H. Kane, dial. d'André Tabet. Chef-Opérateur : Eugène Schuftan. Musique : Joë Hajos. Décors : Bertrand. Dir. de Prod. : René Schwab. Montage : Prévin et Bagiot. Chef-Opérateur du Son : Biard. Interprètes : Simone Signoret, Dane Clark, Robert Duke, Fernand Gravey, Michel André. Première représentation (Paris) : 13 décembre 1950, « Balzac », « Helder », « Scala », « Vivienne ». EXPLOITATION. — Le titre définit parfaitement l’atmosphère de ce film, qui est l'histoire d’une chasse à | l'homme. Les vedettes françaises et j américaines sont les atouts majeurs de cette production qui. pour n'avoir j pas le mérite de l'originalité, n’en est pas moins parfaitement réalisée et | laisse une puissante impression aux spectateurs. SCENARIO. — Grâce à l’intervention de ses amis et complices, Eddy (D. Clark), gangster américain, s’échappe d’une voiture cellulaire roulant dans Paris. Sa maîtresse, Denise (S. Signoret), trompe la surveillance du commissaire (F. Gravey), chargé de l’enquête. Elle aide Eddy en se servant de l’amour que lui porte un journaliste américain, Frank. Celui-ci n’est pas dupe, mais il espère que Denise n’a plus pour Eddy que de la pitié. Il ne s’était pas trompé car, lorsque Eddy paraît hors de danger, Denise choisit Frank. Mais la police a cerné le rejuge de la bande et Eddy et Denise meurent ensemble. REALISATION. — Grâce à une photographie excellente et à une réalisation sans défaut, le climat dramatique de ce film est parfaitement créé. La fusillade finale, remarquablement intéressante, obéit toutefois aux conventions actuellement en vigueur dans les films de gangsters. INTERPRETATION. — Dane Clark est toujours à son aise et convaincant dans ces rôles de mauvais garçon traqué. Simone Signoret interprète avec sincérité un personnage qui lui est désormais familier. Fernand Gravey ne peut que rarement donner libre cours à son humour naturel. — J. H. ISRAËL Le film d’André Cayatte, Les Amants de Vérone, sera bientôt projeté en Israël. •î» Copie conforme, de Jean Dréville, avec Louis Jouvet et Suzy Delair, a tenu trois semaines et avec grand succès, l'affiche du « Tamor », de Tel-Aviv. ♦ Prochains films REPUBEIC PICTURES •J. Fernand Rivers présentera bientôt, en France, les films « Republic » suivants : Les Pi'lards, un « western » plein de mouvement et d’aventures, d’action en plein air et d'amour. Rod Cameron, lion» Massey, ForresJ, Tucker et Adrian Both dans les rôles principaux. Le Bagarreur de Kentucky (The Fighting of Kentucky), un film comique avec Oliver Hardy. Vera Ralston, John Wayne et Philip Dorn. Drums along the Amazon, un film d’aventures avec George Brent, Vera Ralston, Brian Aherne et C. Bennett. LE TROISIEME COUP (G.) Drame de guerre (105 min.) (V.o.) PROCINEX Origine : Soviétique. Prod. : Studios de Kiev, 1948. Réal. : Igor Savtchenko. Auteur : Scén. de Arkadie Perbent zev. Chef-Opérateur : Michel Kirillov. Musique : Tchaïkovski. Interprètes : Alexis Dicky, Nicolas Bogolioubov, J. K. Blirmikov, V. I. Stanitzyne, I. V. Choumshy, M. Berness, M. Astangov, S. Martinsson. Première représentation (Paris) : 8 décembre 1950, « Lafayette », « Caumartin ». EXPLOITATION. — Film de guerre soviétique, relatant les épisodes du « troisième coup » porté par les Russes aux Allemands, c'est-à-dire, l’attaque de la Crimée, après Léningrad et Stalingrad. La technique, excellente, soutient de très belles images. A recommander aux amateurs de stratégie militaire. SCENARIO. — Le Général Tolboukine, à la tête de sa glorieuse armée, compte pénétrer en Crimée en poursuivant l’ennemi en retraite. Les troupes sont fatiguées par la marche forcée dans la boue, par les combats incessants. Les réserves s’épuisent. Staline ordonne de cesser les attaques et d’attendre. Pour le généralissime des armées soviétiques, les Allemands doivent parvenir seuls à songer à la fuite, devant le mystère qui entoure les intentions des Russes. Ce qui survient. Staline a réussi sa tentative : libérer son pays en limitant les pertes en vies humaines REALISATION. — Il s'agit d’un exposé de stratégie militaire. Les discussions dans les états-majors, aussi claires qu'elles peuvent être, sont illustrées par des images de guerre. La technique est excellente. On remarque particulièrement des mouvements de grues et des travellings en plongées d’un effet saisissant. INTERPRETATION. — Les acteurs sont inconnus. Chacun interprète son rôle avec d’autant plus de sincérité que bien souvent il s’agit de la réincarnation d’un personnage officiel, ou célèbre à divers titres. — P. R. L'EQUATEUR AUX CENT VISAGES (A.) Reportage au Congo belge (68 min.) 20th CENTURY FOX Origine : Belge. Prod. -Réal. : André Cauvin, 1948. Récit de Louis-Philippe Kammans. Prises de vues : A. Cauvin, Ch. Lengnion. Effets spéciaux et trucages : Lax. Musique : Pierre Moulaërt et fragments de musique indigène du Congo belge, orchestre sous la direction de Van Hoorebeke. Collaboration technique : Henri Pi Laboratoires : Meuter S A., Bruxelles. L.T.C. Saint-Cloud. Les Voyageurs : Iris Jasinski et Jacques Nanteuil. Première représentation (Paris) : 8 décembre 1950, « Lord-Byron », « Midi-Minuit-Poissonière ». EXPLOITATION. — Reportage très complet sur le Congo beige, avec vues d’animaux sauvages, chasse au gorille, danses indigènes, pygmées et chants de pagayeurs. Ce reportage, qui a dû certainement exiger des prouesses techniques, intéressera certainement ceux qui aiment les voyages. Le film eût été parfait si l'opérateur s’était attaché à reconstituer l’atmosphère lourde et l’envoûtement de la grande forêt équatoriale par des images et des détails caractéristiques, plutôt que par un commentaire. Cependant, l’intérêt qu'il prés-nte, tel qu’il est. justifie amp'ement sa consécration par le Festival de Venise. * PRIX JEAX-VIfî© •î» A la demande de Claude Aveline et d'autres membres du jury, et pour permettre au jury de voir un certain nombre de films importants, le prix Jean-Vigo sera attribué fin janvier. D'autre part, par décision du jury, le prix Jean-Vigo est destiné à couronner un réalisateur pour son premier film, cette œuvre devant être de production française et ayant été achevée au cours de l’année précédente. La composition du jury est, en principe, identique à celle du prix Canudo. Un dess'n du peintre Henri Matisse sera offert au premier lauréat du prix Jean-Vigo. (Pressentiment) Comédie psychologique (86 min.) ( V.O.-D.) INTERFILM Origine : Tchécoslovaque. Prod. : Cinéma Tchécoslovaque 1947Groupe O. Vavra et K. Feix. Réal. : Otakar Vavra. Auteur : D’après « Pressentiment »,, de Marie Pujmanova. Chef-Opérateur : Jan Stallich. Musique : Jiri Srnlca. Interprètes : Natasa Tanska, Frantisek Smolik, Marie Brozova, M. Mares, R. Hrusinsky, T. Brzkova. Première représentation (Nice) : 11 mars 1949, « Le Capitole ». Présentation corpcrative (Paris) : 22 décembre 1950, « Marignan ». EXPLOITATION. — Agréable comédie aux situations humaines. Jouée avec beaucoup de simplicité par d? jeunes artistes de talent. Une sensation de fraîcheur et de saine jeunesse se dégage de ce film, dont la réalisation est fort soignée. A aucun moment I on ne tombe dans le conventionnel ou la fausse innocence. SCENARIO. — Le professeur François Jelinek (Frantisek Smolik) et sa femme (Marie Brozova) , partant pour un congrès, laissent leurs trois enfants : Yarmila (Natasa Tanska), Vatzlaw et Ivan à la garde de Cilka (Teresa Brzkova), la vieille domestique. Un jeune fat, Toufar (Rudolf Hrusinsky), courtise Yarmila, qui accepte de le rejoindre. Karel (Michal Mares), ami d’enfance de Yarmila, tente d’empêcher Toufar de réaliser son projet. Yarmila vient au rendez-vous et repousse les avances de Toufar. A son retour, elle apprend que le train de ses parents a déraillé. Après une nuit d’angoisse, elle apprend qu’ils sont indemnes. Yarmila comprend combien l’appui des siens lui est encore nécessaire. REALISATION. — La mise en scène d'Otakar Vavra conserve toute sa fraîcheur et sa spontanéité à ce premier et naïf éveil des sens chez une jeune fille. L’idée initiale est exprimée avec tact. Le montage colle étroitement aux événements, rappelant, par instants certains passages des films « intimistes » de Cari Dreyer. Excellente photographie fouillée. INTERPRETATION. — La jeune Natasa Tanska, qui n'a que seize ans, se révèle comme une très grande artiste. Sans aucun artifice, elle réussit à donner à sa création un grand relief. Rudolf Hrusinsky, en séducteur, est quelque peu conventionnel. Son personnage détonne d’autant plus par rapport à la complète et parfaite sincérité de tous les autres protagonistes, jeunes et vieux. — P. -A. B. UN FILM DE ELUS BUNUEL Mardi dernier a été présenté au « Studio 28 » un nouveau film de Luis Bunuel, Les Olvidcrdes, réalisé au Mexique. Le réalisateur du Chien Andalcu n’a rien perdu de son talent si l'on en juge par cette œuvre intéressante. » LE CINÉMA HONGROIS ET LA CENSURE ■£» M. Georges Sadoul a présenté dernièrement en privé deux films hongrois refusés par la censure : Les Oiseaux du Lac Petit Belaton et En chantant la Vie est b-lle. La projection de ce dernier film, fort banal d’ailleurs, qui fut écourtée pour des raisons d'horaire, ne permet pas apparemment de justifier a décision de la censure. On comprend encore moins l’interdiction du documentaire consacré à des oiseaux aquatiques.