La Cinématographie Française (1950)

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Txxxxxxrrrxxxxxxxxx-j Membre du Syndicat de la Presse Périodique Technique et Professionnelle R. C. Seine 216.468 B Télégramme : Lacifral-Paris rXXXXXXXXXXXTXXXTTT . 33' Anne* 60 Francs LE CINÉMA FRANÇAIS 29, rue Marsoulan, Paris (12*). Tél. : DID. 85-35, 36, 37. Chèques postaux 706-90 Paris. REDACTION, ADMINISTRATION : Directeur t 1948 : Valéry Roger. Directeur : Paul-Auguste Harlé. Directeur commercial : Antonio Eytard. Conseiller de Direction : Marcel Colin-Reval. Rédacteur en Chef : Laurent OUlvler. XXXXXXXXXÏXSXXXXXXY7 * H H H N >4 * H M ►< N H h Abonnements annuels : M France et Union Française, m 1.250 fr. Pays étrangers, M 2.600 fr. ; U.S.A., $ 10. * Changement d’adresse, 30 fr. lxxxxxxxxxxxxxxxxxxx: N° 1397 30 DECEMBRE 1950 TTTTTTTTTiTTTTTTT tttttx x x xx x X XX XXX REVUE HEBDOMADAIRE XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX VŒUX POUR 1951 Nous présentons à nos amis et abonnés nos vœux pour la Nouvelle Année. Puissent-ils maintenir en prospérité les entreprises qui les font vivre, et garder leurs familles en santé et en solidité devant la vie. Ceux qui ont connu la drôle de guerre de décembre 1940 reconnaîtront son visage décomposé sous la drôle paix qu’on nous fait vivre. Si l’on veut qu’elle n’ait pas le résultat de 1940, d faut qu’au plus vite notre brave pays retrouve ses forces, tant industrielles que militaires. Il doit relever la tête et bien occuper son temps, sans plus en perdre ! Le Cinéma peut sans doute penser cpie les promeneurs du Samedi et les commerçants qui ferment le Lundi sont des clients pour ses salles. Je crois bien davantage qu’un flâneur a des heures de moins dans sa paye, et qu’en rentrant son éventaire le boutiquier perd une journée de vente pour ses menus plaisirs. Quant au Pays qui les y oblige, il a de fortes chances d’être mangé par ses voisins. S’il est un vœu à formuler pour notre année 1951, c’est bien celui d’un travail acharné de nos industries et de nos commerces. 11 faut sonner le réveil, et le Cinéma, plaisir normal d’un grand peuple au travail, a ses tâches dans ce réveil-là. Notre petit monde de garçons et de filles s’accroît, on le sait, au triple des précédentes générations. Le Cinéma ne sera-t-il pour eux qu’un fabricant de bien-être et de fallacieuses illusions ? Le film, dans l’interpellation qu’il jette à l’homme qui le regarde, peut avoir plus de puissance encore que la page d’un livre. La pensée, l’intention confidentielle tracée sur la surface blanche, nous nous en souvenons comme d’une partie de nous-mêmes jusqu’au dernier jour de notre vie. L’incitation amicale du déroulement d’un film est retenue comme un élément de notre vision future de la vie, de notre choix parmi les actions, mauvaises ou bonnes, du monde. Certainement il faut faire du Cinéma un spectacle et un délassement. Mais à notre jeunesse, toute portée vers l’action, la nouveauté, la vigueur de sa vie, il faut maintenant jeter en carrés de lumière la beauté, la sérénité et la force de leur grand pays qui se lève. p. A. Harlé SUCCÈS DU CINÉMA FRANÇAIS AU FESTIVAL DU COURT MÉTRAGE DE RIO-DE-JANEIRO Le troisième festival international du court métrage cinématographique de Rio-de-Janeiro vient de se terminer par un succès du Cinéma français. Outre' le Grand Prix remporté par Pacific 231, de Jean Mitry, la France a obtenu cinq autres prix avec Images Médiévales pour le meilleur film d'art. Zanzabelle à Paris, meilleur film de marionnettes ; Voleur de Paratonnerre, meilleur dessin animé ; Bateau ivre, meilleur film poétique, et Balzac, meilleur film biographique. « DES EXPLOITANTS ANGLAIS A PARIS POUR ÉTUDIER L’ARCHITECTURE DES SALIES FRANÇAISES Londres. — Deux directeurs de cinéma de Sheffield, MM. Favell et Smeeton, respectivement secrétaire et trésorier de la section régionale de la C.F.A. (Association des Exploitants britanniques), se sont rendus à Paris afin d’étudier l’architecture des salles de cinéma françaises. Les deux directeurs anglais ont annoncé qu’ils désiraient examiner les nouveaux procédés de construction des salles en France et plus particulièrement la façon de traiter le plâtre. T. P. LA M. P. E. A. VIVRA ENCORE G MOIS La situation incertaine, causée par les bruits de guerre, donne au moins six mois d’existence à cette organisation. Les « majors » ont accepté de suivre la M.P.E.A., au Japon, jusqu’à la fin de 1951, ce qui assure sa continuité dans ce pays. Si la M.G.M. avait abandonné cet organisme au Japon à la fin de la période se terminant le 30 juin prochain, les autres sociétés auraient suivi comme cela a été le cas en Allemagne. Le résultat aurait été de laisser la M.P.E.A. avec un si petit territoire que sa dissolution aurait été virtuellement certaine. La M.P.E.A. avait été fondée par les « Majors » immédiatement après la guerre pour prendre en mains certains problèmes dans sept pays situés derrière le rideau de fer, quatre pays occupés ainsi que la Hollande et les Indes Néerlandaises. Les conditions normales de vie ayant été rétablies beaucoup plus vite qu'on ne le prévoyait, la Hollande, l'Allemagne et l'Indonésie ont été les premières à se libérer de cette tutelle et rien ne pouvant être fait dans l’orbite soviétique, les deux seuls pays restant encore quelque temps sous l’égide de la M.P.E.A,. après le Japon sont la Corée et l’Autriche. Gabriel Cattand, jeune interprète du film : PI GALLE-S AINT-GERM AIN-DE S -PRES, réalisé par Berthomieu. (Cliché Hoche Prod.-Corona.) LÉCIOX D’HOXXEUR Dans la récente promotion de la Légion d’Honneur, nous relevons deux noms de professionnels de l’Industrie, nommés pour leurs brillants services de guerre : M. Jean Cambournac, secrétaire général de la S.O.G.E.C., nommé chevalier, et M. André Ullmann, directeur général et administrateur des Sociétés S-O.F.E.T. et S.O.F.I.D.I., promu officier. 5 COMPAGNIES AMÉRICAINES VONT POUVOIR DÉBLOQUER 250 MILLIONS DE FRANCS « GELÉS » DEPUIS 1947 New York. — Au cours de son récent séjour à Paris, M. John G. McCarthy, directeur de la division internationale de la Motion Picture Association of America a conclu un important accord avec le Gouvernement français pour le déblocage de 2.100.000 dollars « gelés » en France depuis juin 1947. Il s’agit de sommes provenant de recettes faites en France par les films américains antérieurement au 30 juin 1947 et dont les accords franco-américains de septembre 1943 avaient prévu le transfert. Les créances bloquées accumulées au l<!r juillet 1947 s’élevaient à 11.715.000 dollars, sur lesquelles 1.962.180 dollars avaient déjà été transférés au moment des accords de septembre 1948. Il restait donc à dégager une somme globale de 9.752.820 dollars dont le transfert devait se faire ep quatre années, à raison de 2.438.205 dol