La Cinématographie Française (1950)

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IXiLfcxxxXXXXXxlxxxxxxxxxxxxxxxxJ LA ciNÉMATOGRAPHiE FRANÇAÎSE cmiimiiiniiiniiniiiTTTr 62 FILMS ANGLAIS de LONG MÉTRAGE RÉALISÉS en 1949 Une scène du film LE BAGARREUR DU KENTUCKY. (Cliché Filins F. Rivers.) "SANS LAISSER D'ADRESSE" aux Marignan-Marivaux Sitôt après Le Château de Verre , le grand film de René Clément, interprété par Michèle Morgan et Jean Marais, le Marignan et le Maf,ivaux projetteront, en dlouble exclusivité, un autre grand film français, de Jean-Paul Le Chanois, Sans laisser d’adresse, une coproduction Raoul Ploquin-Hoche Productions-Silver Films, distribuée par Corona. Sans laisser d’adresse, réalisé d’après un scénario original d'Alex Jofïé, est interprété par Bernard Blier, Danièle Delorme, Carette, etc. COMMISSION DE CONTROLE DES FILMS Depuis plusieurs semaines, M. Savin, président de la Commission de contrôle des Films, avait dû abandonner ses fonctions pour raisons de santé. Un assez long séjour en province n’a pu le rétablir complètement et son état de santé l’a contraint de démissionner de la présidence de la censure L’intérim est toujours assuré par M. Romieu, du Ministère de l'Intérieur. ♦ "AVANT DE T'AIMER" en quadruple exclusivité à Paris Avant de t’aimer, la production d’Ida Lupino, éditée en France par Hoche-Productions (Ray Ventura) et distribuée par les Films Vog, sortira vraisemblablement au début du mois de février 1951, en quadruple exclusivité, à Paris. Ce film, qui traite d’un sujet social et humain : une jeune fille séduite et abandonnée avec son enfant, est interprété par Sally Forest, qui se révèle une très grande comédienne. Plus de sept millions de familles américaines possèdent des récepteurs de télévision New York. — Une enquête toute récente vient d’établir qu’à la date du 12 novembre 1950, 7.213.700 familles américaines possèdent un appareil de télévision, soit un récepteur pour cinq familles D’après cette enquête, réalisée par une compagnie de l’Illinois, 17,9 % des 40.300.000 familles des U.S,A. posséderaient la télévision dans leur foyer. — J. W. Londres. — Dans son numéro spécial de fin d’année, qui vient de paraître, le « Kinematograph Weekly » publie une très intéressante étude de M. Graham Clarke sur l’activité de la production cinématographique en 1950. Notre confrère donne notamment un tableau statistique très complet sur le travail de chaque studio. En voici le résumé : 62 films de long métrage (« second features ») ont été entièrement achevés en 1950. 15 studios ont été utilisés à cette fin, qui se répartissent ainsi : Studios Films Denham (Rank) 2 Ealing 6 Elstree (A.B.P.C.) 5 Elstree (M.G.M. British) 2 Elstree (Gâte) 2 Isleworth (Korda-B. Lion) 4 Manchester 2 Merton Park 3 Nettlefold 9 Pinewood (Rank) 11 Riverside 4 Shepperton (Korda-Br. Lion) 5 Southall l Teddington 3 Welwyn (A.B.P.C,) 3 62 Il faut ajouter aux 62 films de long métrage, la réalisation de 12 « first features » ou films de métrage moyen (1.500 à 2.000 mètres), destinés à faire des premières parties de programme. La moitié a été produite par la Société Exclusive dans des maisons de campagne transformées en studios. Si la production britannique a déployé une activité à peu près égale à celles des deux années précédentes, où le nombre des grands films réalisés avait été de 63 en 1948 et de 66 en 1949, on s’est fort inquiété, au cours de ces derniers mois, de la fermeture de certains studios et du chômage qui en a résulté dans la profession. A l’heure actuelle, le chiffres des techniciens, de machinistes et d’ouvriers employés en permanence dans les studios est tombé à 3.422, alors qu’il était de 5.317 en 1949. On a déploré la décision de l’Association British Pictures Corporation de fermer ses studios Welwyn pour concentrer toute sa production à Elstree ; on s’inquiète de la cessation pratique d’activité à Teddington et à Isleworth ; on se préoccupe de voir les studios de Paignton devenir la proie des producteurs de films destinés à la télévision. L’une des tendances caractéristiques de la production britannique, en 1950, a été la création d’un nombre grandissant de petites compagnies indépendantes, tournant seulement un ou deux films par an. Deux causes principales sont à la base de cette évolution : 1) la décision de J. Arthur Rank de réduire son activité de producteur, se contentant d’assurer la distribution de films réalisés par des sociétés indépendantes travaillant dans ses studios ; 2) le plein fonctionnement de la National Finance Corporation, qui attribue un prêt à chaque compagnie de production en activité pour un projet bien défini Ainsi, tandis qu’en 1949, 18 films seulement avaient été produits par les « indépendants », y compris les sociétés américaines, le chiffre est monté cette année à 29 Au contraire, le nombre des films produits par les grandes sociétés a marqué une forte chute : 6 ont été réalisés par Ealing Studios (Sir Michael Balcon), pour General Film Distfibutors (la firme de distribution de Rank) , 5 par Sir Alexander Korda ou de sociétés connexes pour British Lion et 8 par Associated British Pictures. Quant à l’Organisation Rank, elle a presque cessé la production directe. A la suite des nouveaux arrangements angloaméricains, le nombre des films produits par les firmes d’Hollywood, dans les studios britanniques, s’est accru, en 1950, et s'accroîtra encore en 1951. La liste de ceux réalisés cette année comprend The Mudlarw et No Highway (20th Century Fox), Capitaine Hornblower (Warner), The Minniver Story et Calihig Bulldog Drummond «M.G.M. ), White Heather (Coronado-RKO) . Trois films seulement en Technicolor ont été tournés en 1950 dans les studios anglais (Capitaine Hornblower, Happy Go Lovcly et Les Contes d’Hoffmann) . A noter que 16 films anglais ont eu leurs extérieurs tournés en dehors de la Grande-Bretagne, dont 6 en France, 3 en Italie, 1 en Espagne, 1 à Vienne, 2 en Afrique du Sud. Enfin, un film anglais, Blackmailed, a été réalisé par un metteur en scène français, Marc Allégret. Signalons, pour terminer, que la durée moyenne de tournage d'un film en studio (extérieurs non compris), a été de dix semaines, ce qui, aux dires des producteurs, entraîne des frais encore trop considérables Une durée maximum de huit semaines est préconisée. Telle est, dans son ensemble, la situation de la production britannique à la fin de 1950. Si les films anglais connaissent généralement un bon succès sur le marché intérieur, les recettes réalisées « overseas » — à l’étranger — sont encore insuffisantes pour permettre, non seulement d’obtenir un bénéfice substantiel sur la production, mais le simple amortissement des films. C’est dans ce sens que doit travailler le cinéma anglais. — Ted Porter. ♦ PAR APPLICATION DE LA LOI ANTI-TRUST, le divorce RK0 Production-Distribution et RK0 Exploitation devient effectif New York. — RKO se prépare à se conformer aux décisions de la Cour Suprême des U. S. A. qui, en vertu de la loi anti-trust, a contraint cette société à séparer complètement des affaires de production et de distribution, de celles de l'Exploitation. On annonce officiellement qu’à partir du 1er janvier prochain, les intérêts de cette affaire seront complètement scindés en deux organismes distincts, complètement indépendants l’un de l’autre : RKO Pictures et RKO Théâtres. Ned Depinet devient le président de RKO Pictures et Sol Schwartz président de l’organisation des théâtres. Howard Hughes, qui restera du côté de la production, devra vendre avant le Ier janvier 1951 ses actions dans les théâtres RKO, sinon celles-ci seraient confisquées par la Cour Suprême. — J. W. Jacqueline Delubac entourée de Jimmy Gaillard et Rellys dans LA VIE EST UN JEU. (Cliché Sidéral-Films-Sirius.)