La Cinématographie Française (1950)

7 rXXXXXIXXXXXXXXXIXIXIIIIÏTTTTTI LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE MiIXXXXITrTXXTTï»HÜHtKXXlT POUR LES DIRECTEURS^) LES DIRECTEURS DE SPECTACLES DU MIDI RECLAMENT UNE DIMINUTION DES CHARGES Au cours d'une réunion à laquelle assistaient les directeurs des principaux cinés-théâtres de Nîmes, Montpellier, Alès et des autres départements de la région, M. Guinier, directeur du Capitole de Montpellier, a été élu membre du Conseil d’administration du Syndicat des Directeurs de Spectacle du Midi. M. Guinier, à l’issue de la réunion, nous a exposé la situation du Syndicat qui a adopté la résolution suivante : Les directeurs de spectacle du Midi, réunis en vue d’examiner les mesures à prendre afin d’enrayer la crise extrêmement grave qui atteint leur corporation, adressent un appel solennel à tous ceux qui, de près ou de loin, ont une part de responsabilité dans la tragique situation actuelle du Spectacle, afin qu’ils examinent d’urgence les remèdes immédiats qui s’imposent et qu’ils fassent tout ce qui est en leur pouvoir pour que ces remèdes trop attendus soient appliqués sans délai. Mandatent le Conseil d’administration et le Bureau pour poursuivre une vive action auprès des uns et des autres en . vue d’obtenir de toute Le Baptême de “L'Enfant des Neiges" C’est dans la nuit du 23 décembre que s’est déroulé à 2.500 mètres d’altitude, au sommet de Las Donas, dominant la station de sports d'hiver d’Auron, le baptême de la production R.C.M.-Sirius, L’Enfant des Neiges. Par une tourmente de neige et un froid de — 20°, fut brisée la traditionnelle bouteille de champagne, tandis que des skieurs formaient une voûte avec leurs skis. Le film fut ensuite descendu à Auron par des skieurs portant des torches. La projection eut lieu dans une salle spécialement aménagée et fut vivement applaudi par les nombreux spectateurs présents. A l’issue de la projection fut tiré un très beau feu d’artifice, qui fut suivi d’un champagne d’honneur et d’un souper. M. Gazier, ministre de l’Information, qui patronnait cette cérémonie, était représenté par M Foures, secrétaire général de la Préfecture des Alpes-Maritimes. M|. Georges Hutin, préfet des Alpes-Maritimes ; M. Jean Médecin, maire de Nice ; M. Alex Roubert, sénateur ; M. Hugues, député, s’étaient fait représenter. Ces diverses manifestations furent filmées par Eclair-Journal. Un reportage radiodiffusé fut effectué par la Radiodiffusion française. Notons que la cabine de projection équipée en 16 mm. avec des appareils Debrie MB.-45, fut montée par M. R. Giordano, qui assura une excellente projection. — P.-A. B. ABRI DANS UNE SALIE DE NEW YORK Le Park Avenue, théâtre de New York, est le premier théâtre d’Amérique annonçant qu’il est pourvu d’un abri anti-aérien, d’une capacité de 1.500 places. Ceci correspond au climat actuel de l’opinion américaine, qui se montre extrêmement inquiète depuis les revers subis par l’armée en Corée. On dit qu’actuellement, certaines personnes quittent leurs habitations dans les ports et le long des côtes dans la crainte des bombes atomiques qui pourraient être lancées par des sous-marins ennemis. On craint, en Amérique, que le Président Truman annonce, d’un jour à l’autre, le contrôle des prix des salaires, et autres mesures d’urgence. On considère, généralement, que ce contrôle serait nuisible à la production et, d’un autre côté, ferait obstacle aux progrès de la télévision, reconnu maintenant comme un sérieux compétiteur. urgence une diminution importante de tant de charges intolérables, pour convier les autres régions de France à imiter leur action devant aboutir à la rénovation de la Fédération Nationale des Directeurs de Spectacles de Province. Mandat est également donné au Conseil d’administration de demander une aide substantielle des Pouvoirs Publics sous forme de création d’une caisse spéciale alimentée par une taxe judicieuse en vue du financement des travaux à entreprendre dans les salles par trop vétustes. Un appel sera lancé à tous les parlementaires des départements intéressés. — M. Accariès. SOYEZ AIMABLE AVEC LE CLIENT, LE VRAI CAMELOT A TOUJOURS LE SOURIRE... LE ROI DES CAMELOTS' UNE CARRIÈRE PEU BANALE C’est en effet un cas des plus rares et des plus remarquables dans l’histoire de l’exploitation cinématographique que l'exclusivité du film de Carol Reed, Le Troisième Homme, avec Orson Welles, Alida Valli, Joseph Cotten et Trevor Howard. Où faudrait-il remonter dans le temps pour rencontrer un film remportant un succès aussi ^prodigieux ? Quelques chiffres valent mieux que de grands discours, que l’on juge plutôt par ce palmarès : 9 semaines au Biarritz et au Madeleine (tandem) 10 semaines au Studio des Ursulines 20 semaines aux Agriculteurs. 5 semaines au Cine-Etoile. 5 semaines au Royal-Haussmann-Club. Et enfin 228 salles en sortie générale pour tous les quartiers et la banlieue parisienne. Après cette incroyable série constituant déjà une remarquable performance pour tout autre film de grande classe, Le Troisième Homme pouvait s'en tenir là. Mais la commune mesure n’est pas son fait. Ce géant de l’écran fait encore mieux et c’est un nouveau triomphe au Studio Universel où il entre en ce moment dans sa 41° semaine d’exclusivité. Le bilan provisoirement arrêté après ces quarante semaines ininterrompues dans cette salle révèle les chiffres suivants : 115.374 entrées pour 14.826.096 fr. de recettes. Tout commentaire est inutile... Le Troisième Homme poursuit son extraordinaire carrière. (Un film London Films distribué par Filmsonor.) (A S < a. (A OC D O 3 o IA (A S < CL "O > V» LA O c LUCIA BOSE, la rayonnante interprète du film que Luciano Emmer achève de tourner cette semaine, dans les rues de Paris. Prod.-Distrib. : Omnium International du Film. 15, avenue Franklin-Roosevelt. Paris (8P). 70 LA ■o > 2 LA