La Cinématographie Française (1950)

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12 LA ciNÉMATOGRAPHiE FRANÇAISE CXXXXXXXXXI TXXXXXXrxxxxiTTTTYTT 3 ANALYSES DES FILMS 30 DECEMBRE 1950 UNIFORMES ET GRANDES MANŒUVRES (G.) Comédie comique (72 min.) SIRIUS Origine : Française. Prod. : S.F.C.-Sirius, 1950. Réal. : René Le Hénafî. Auteurs : Scén. crig. et adapt. de G. Carlier, dial. de J. Manse. Chef-Opérateur : Pierre Lèvent. Musique : Roger Dumas. Décors : L. Boutié. Dir. de Prcd. : Roger de Broin. Montage : M. et R. Isnardon. Chef-Opérateur du Son : P. H. Goumy. Interprètes : Fernande!, Andrex, Thérèse Dorny, Paulette Dubost, Ginette Baudin, Cl Arlan, R. Seller, L. Andrieux, L. d'Anthony. Premières représentations (Nice) : 8 novembre 1950, Excelsior », < Politeama », < Royal » ; (Paris) : 22 décembre 1950, « Eldorado Lynx », Olympia », « Triomphe ». EXPLOITATION. — Fernandel, par sa fantaisie irrésistible, son sens inn-du comique, ses mimiques, fait de ce film ultra-gai un succès de rire. Le scénario, renouant avec la formu.e cinégraphique du comique visuel, est conçu pour exploiter au maximum, effets, situations et gags. Fernandel est tout le film, mais il est soutenu par d'habiles comédiens, tels qu'Andrex, Paulette Dubost, Thérèse Dorny, qui lui donnent la réplique avec brio. SCENARIO— André Duroc (Andrex) noceur décavé, obtient que Luc (Fernandel). portier du « Miramar », une boite de nuit, se fasse passer pour le Duc de Miramar, afin de soutirer de l’argent à sa j tante, Solange Duroc (Thérèse Dor j ny). Au château de la Cigalière, la i jolie camériste, Alice (Paulette Dubost) , s’éprend de Luc, tandis j q u’ André se détourne d’Yvonne (Ginette Baudin), sa maîtresse, qu’il fait passer pour la sœur de Luc, pour Méprendre de MarieThérèse (Claude Arlan). Démasqué, Luc s’enfuit et, pour dépister ses poursuivants, endosse un uniforme de parachutiste. A son corps défendant, Luc prend part aux grandes manœuvres, doit sauter d’avion, est emporté par une voiture-robot. Il finit par percuter dans l’auto d’André, chassé lui aussi du château. Luc s’éloignera, heureux de s’en tirer à si bon compte. REALISATION. Usant d'un style très visuel, réduisant les dialogues au strict minimum, René Le Hénaff a fait de cette comédie mouvementée une suite de pochades divertissantes. Nombre de gags sont réellement du plus haut comique, grâce à l’inépuisable fantaisie de Fernande!. INTERPRETATION. Fernandel, dans un style très simple, sans forcer ses effets, affirme ses grandes qualités d'acteur comique. Paulette Dubost est très dynamique, pleine d'humour, toujours fort drôle, portant avec audace des déshabillés fort légers. Andrex est bien dans la note de son personnage. Ginette Baudin, charmante séductrice, Thérèse Dorny, hurluberlue snob, Claude Arlan, oie blanche qui s'éveille à l’amour. Seller. majordome imposant, complètent une distribution homogène. — P. -A. B. SI MA MOITIE SAVAIT ÇA (G.) (Everybody does it) Comédie gaie (97 min.) (V.O.-D.) lût h CENTURY FOX Origine : Américaine. Prod. : Nunnally Johnson-Fox, 1949. Réal. : Edmund Goulding. Auteurs : Scén. de N. Johnson, d’apres une histoire de James M. Crain. Chef-Opérateur : Joseph La Shelle. Effets spéciaux : Fred Sersen. Dir. musicale : Alfred Newman. Musique : M. Castelnuovo-Tedesco. Dir. artistiques : L. Wheeler, R. Irvine. Décors : Th. Little, P. S. Fox. Montage : Robert Fritch. Interprètes : Paul Douglas. Linda Darnell, Celeste Holm, Charles Coburn, M. Mitchell, L. Watson, J. Hoyt, G. Tobias, L. Belasco. Premières représentations (MonteCarlo) : 31 juillet 1950, « Cinéma d'Eté » ; (Paris) : 22 décembre 1950, « Le Paris ». EXPLOITATION. — Cette amusante comédie, sur les chanteurs « amateurs », est fort drôle, mettant l’accent sur les travers de ceux se croyant doués peur le « bel canto ». La séquence finale, à l'Opéra, est du plus haut ecmique. Linda Darnell, Celeste Holm. Paul Douglas, forment un trio dynamique, plein de fantaisie, souvent irrésistiblement drôle. SCENARIO. — Doris Borland (Celeste Holm), se croit une grande cantatrice. Ses essais sont désastreux. Son mari, Leonard Borland (Paul Douglas), entrepreneur de démolitions, est remarqué par la vedette du chant, Cecil Carnet i Linda Darnell), qui veut faire de lui un célèbre ténor. Elle l'emmène en tournée à l’insu de sa femme, et il remporte un triomphe. Son contact avec le public new-yorkais à l’Opéra, est un échec retentissant, car il a un trac qui lui coupe ses moyens. Cecil Carver se détourne de lui, tandis que Doris lui pardonne sa fugue. Ils partent terus deux... en chantant. REALISATION. — La mise en scène d’Edmund Goulding est fort alerte, maintenant le déroulement des événements à un rythme rapide. Les situations comiques sont bien traitées. De belles images claires, un son soigné, servent un dialogue fort humoristique. INTERPRETATION. Paul Douglas eet un excellent comédren, amusant, sympathique, connaissant toutes les ficelles de son métier. Linda Darnell, belle et sensuelle, est typiquement la grande vedette qui « s'intéresse » à un chanteur, tant sur le plan professionnel que sentimental. Celeste Holm, vedette qui monte, joue avec dynamisme et brio, tour à tour sentimentale, jalouse, coléreuse, amoureuse. Charles Coburn est plein de bonhomie et d’humour. — P. -A. B. (A) : Pour adultes seulement. (G) : Pour tous publics. (S) : Officiellement interdit aux enfants de moins de Seize ans. ■J» Les premiers résultats du nouveau système de taxation du prix des places, en Angleterre, connu sous le nom de « Eady scheme », semble donner de bons résultats depuis son application, qui a commencé le 10 septembre. Les milieux officiels estiment que la somme prévue de 1.500.000 livres, devant revenir à la production, au cours de la première année, sera certainement dépassée. CENDRILLON (G.) (Cinderella) Dessin animé (75 min.) Technicolor) ( V.O.-D.) RKO Origine : Américaine. Prod. : Walt Disney-RKO, 1949. Réal. : Walt Disney. Effets spéciaux : Ub Iwerks. Musique : Oliver Wallace, Paul Smith. Dir. de Prcd. : Ben Sharpsteen. Montage : Donald Halliday. Première représentation (Paris) : 22 décembre 1950, « Gaumont-Palace « Colisée ». Prix à la disposition du Jury à la Biennale de Venise 1950. EXPLOITATION. — Avec Cendrillon, Walt Disney retrouve toutes les qualités qui avaient fait le charme et le succès de Blancheneige. Personnages pittoresques et amusants entourant les héros célèbres et touchants du conte, gags, couleurs gaies concourrent parfaitement à faire de ce fi'm, primé à Venise, un spectacle1 idéal pour petits et grands. SCENARIO. — Grâce à l’amitié de ses petits compagnons, oiseaux et souriceaux, Cendrillon supporte avec courage les remontrances et les méchancetés de sa marâtre et des filles de celle-ci. Elles ont décidé, entre autre, que, Cendrillon n’irait pas au bal à la Cour. Après l'avoir surchargée de travail pour l'empêcher de se confectionner une robe de bal, elles déchirent celle que les petits animaux ont fabriqué pour leur amie. Mais grâce à sa marraine, la fée, Cendrillon ira au bal et plaira au Prince. Plus tard, celui-ci la retrouvera grâce à la pantoufle qu’elle avait perdue. REALISATION. — Comme toujours, l'animation et la technique de ce dessin animé de Walt Disney sont absolument parfaites. Mais il convient de remarquer aussi l’adroite adaptation du conte de Perrault, le charme et la drôlerie des nombreux gags qui ont été ajoutés, la délicatesse de trait, enfin, de tous les personnages, humains et animaux, toutes qualités qui font de ce film un des meilleurs de Walt Disney. — L. R. LA VALLEE DES CASTORS (G.) (Beaver Valley) Documentaire (32 min.) (V.O.-D.) RKO Origine : Américaine. Prod. -Réal. : Walt Disney. Auteurs : Scén. de L. Edward Walkin, Ted Sears. Commentaire de Winston Hibler. Chef-Opérateur : Alfred C. Milotte. Fffets spéciaux : Ub Iwerks. Musique : Paul Smith. Dir. de Prod. : Ben Sharpsteen. Conseiller technique : Emil E. Lieis. Montage : Norman Palmer. Première représentation (Paris) : 22 décembre 1950, « Gaumont-Palace « Colisée » .avec Cendrillon. Prix de la Biennale de Venise 1950. Ctt excellent documentaire de Walt Disney est au moins autant attrayanl que son célèbre Ile aux Phoques. Il présente en liberté, non seulement ces charmants rongeurs que sont les castors, grands édificateurs de barrages, mais encore d'autres animaux, coyotte, canards et aussi ces curieuses bêtes que sont les loutres. Leurs excentricités sont des plus plaisantes et des rires accueillent immanquablement leurs extraordinaires parties de « luge » sur les pentes neigeuses. Ce documentaire réalise, en effet, ce miracle d'être aussi divertissant qu’instructif. — L. R LE POÈTE : La garde meurt mais ne se rend pas... CAMBRONNE : Encore du blablabla, pourquoi ne pas dire tout simplement ce que je pense. ...et il pense que ROGER NICOLAS EST LE ROI DU BLABLABLA Distribution Grande Région Parisienne Lille Strasbourg ; COCINOR 27, Rue Dumont d'Urvil le. PARIS — 165, Boulevard de la Liberté, LILLE LYON : LYON-CINÉMALOCATION, fl, r. des Archers MARSEILLE : HÉLIOS-FILMS, 117. Bd Longchomp BORDEAUX : FRANCE-DISTRIBUTION. 28, r. Judoique • TOULOUSE : FRANCE-DISTRIBUTION, 28, r. Moury AFRIQUE DU NORD : SODICAN, 31, Boulevard de la Gare, CASABLANCA ^ Vente pour le monde entier RADIUS FILMS, 5, rue Lincoln, PARIS ÉLY 86-21 ^