La Cinématographie Française (1950)

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fTXTXXXZXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXJ 0jfo LA CINÉMATOGRAPHiE FRANÇAISE Jf 15 CXXXXXXXXXXXXXXXXTTTTTTIXXXXXXÎ LA PRODUCTION FRANÇAISE Hervé BROMBERGER réalise IDENTITÉ JUDICIAIRE avec R. SOUPEEX Il pouvait sembler jusqu’ici que le Cinéma en. général et le Cinéma français en particulier avait étudié tous les aspects de tous les problèmes qui se posent à toutes les polices du monde. IDENTITE JUDICIAIRE avec Renaud Mary et Danielle Godet. (Cliché Merry Films.) Il fallait, aux spectateurs, amateurs de sang, de plaies et de bosses, du nouveau, de l’inédit. Hollywood ouvrit la route en présentant des films policiers où les créations ultra-modernes du génie humain suppléent aux défaillances de celui-là même. En France, pourtant, on continuait à montrer sur les écrans la sombre P.J., ses interrogatoires épuisants, affolants, conduits par ses inspecteurs... bourrus, dans des bureaux fort poussiéreux. On finissait par douter de l’évolution du modernisme, du machinisme. Puis Jacques Rémy, le scénariste du Secret de Mayerling et du Grand Rendez-vous, s'intéressa à la question. Il visita de fond en comble le « Quai des Orfèvres » et constata que, chez nous comme ailleurs, la Police disposait et s’aidait de tout un arsenal d’appareils scientifiques. S’aidant de faits précis, vécus, Rémy imagina une histoire, celle d’identité Judiciaire, et plaça les plus célèbres limiers de notre pays devant les problèmes qu’elle pose. Leurs observations furent précieuses à l’auteur qui put ainsi décrire une enquête authentique et scientifique. Plus tard, aux studios de Boulogne, le jeune metteur en scène Hervé Bromberger, pour ses débuts, s’évertua à restituer fidèlement l’atmosphère de la P. J. avec le concours du décorateur Delfau. « Mais nous ne cherchons pas, nous a-t-il dit, à réaliser un film néo-réaliste. La meilleure preuve d’ailleurs est que l’on travaille, en studios avec de vrais acteurs. Notre but est de faire « vrai » mais pas de tourner un documentaire plus ou moins romancé. Le public friand de mystères aura satisfaction. » Les personnages du film sont des «■ copies » fidèles de hauts fonctionnaires de la Brigade criminelle dont et /. ni: R UC O U R T les noms, bien entendu, ont été un peu modifiés. Ils sont réincarnés par des comédiens de talent qui se sont confondus avec leur rôle : Raymond Souplex, Jean Debucourt, Robert Berri, Renaud Mary, Nicole Cézanne, Danielle Godet, etc. Indentité Judiciaire est une production Merry Film que distribuera Astoria. FICHE TECHNIQUE IDENTITÉ JUDICIAIRE Titre : IDENTITE JUDICIAIRE Prod. : Merry Films. Prod. exécutif : Raoul Lévy. Dist. : Astoria Films. Réal. : Hervé Bromberger. Assist.-Réal. : Robert Topart. Auteur : Scén. orig. de Jacques Rémy. Dialogues : Henri Jeanson. Chef-Opérateur : Jacques Mercanton. Opérateur : Ribault. Assist.-Opérateurs : Ivanoff, Clément. Décors : Eugène Delfau. Assist.-Décorateur : Claude Foucher. Dessinateur : Jacques Villet. Dir. de Prod. : André Deroual. Montage : Dwyre. Chef-Opérateur du Son : Paul Boistelle. Recorder : René Moreau. Perchman : Alain Philippe, Photographe : Raymond Bègue. Script-Girl : Denise Gailland. Régisseur général : Louis Théron. Régisseur adjoint : Baud. Régisseur extérieurs : Louis Germain. Accessoiristes : Maurice Veillard, Lemarchand. Secrétaire de Prod. : Paulette Baudrillat. Maquilleur : Boris de Fast. Habilleuse : Marcelle Scaiola. Studios : Boulogne. Commencé le : 26 octobre 1950. Propagande : Georges Cravenne. Interprètes : Raymond Souplex, Jean Debucourt, Robert Berri, Renaud Mary, Nicole Cézanne, Danielle Godet, Eliane Monceau, Dora Doll. Sujet (genre) : Comédie dramatique et policière. Cadre-époque : Moderne. Résumé du scénario : Le Commissaire Basquier (R. Souplex), est chargé d’une curieuse affaire. En effet, depuis quelque temps, des femmes sont victimes d’un sadique qui, après avoir annihilé leurs réflexes au curare, leur fait de nombreuses blessures. Aidé de son assistant, Paulan (R. Berri), Basquier démasquera le criminel, qui se suicidera après une dramatique poursuite. Henry DECOIN a terminé “CLARA DE MONTARGIS ” *|> Henry Decoin a terminé Clara de Montargis, dont Ludmila Tcherina, Jean Meyer, Armontel, Madeleine Delavaive, Louis Seigner, Jacques Tarride, Espanita Cortez, sont, avec Michel François, les principaux interprètes. Henry Decoin, sur un thème d’une grande fraîcheur d’inspiration, a bâti un film qui, pour aller du plaisant au sévère, ne fait pas fi de la plus extravagante fantaisie ; plusieurs scènes en témoigneront, notamment celles des « Trois Mousquetaires », de Dumas, que jouent, au cours de l’action, avec un brio ingénu, quelques comédiens ambulants. m. ENFIN ON POURRA VOIR EN FRANCE LE GRAND FILM QUI BAT ACTUELLEMENT TOUS LES RECORDS DE RECETTES DANS LE MONDE ENTIER LA FILLE DES MARAIS (LA VIE DE MARIA GORETTI) Réalisation cTAUGUSTO GENINA Ce Film a obtenu trois prix au Festival de Venise Distributeur exclusif pour FRANCE et AFRIQUE DU NORD : MONDIAL-FILM BALZAC 16-66 Région de Nancy et Alsace-Lorraine : Société Lorraine de Distribution de Films I, rue Blondlot NANCY