La Cinématographie Française (1950)

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18 Wj | LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE jf IXXXXIXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXTTTTT “LA RONDE” de Max Ophüls TRIOMPHE EN ALLEMAGNE U. P. F. SUCCÈS ! I BRILLANTE REPRISE MARCHAND D’ESCLAVES aux Corso et Cinex à Paris a produit PLUS D'UN MILLION DE FRANCS 1 A TOULOUSE MARCHAND D’ESCLAVES du I I au 17 Décembre 1950 UN MILLION DE FRANCS UN AUTRE SUCCÈS I En exclusivité Midi-Minuit Paris DEUX AUTRES SUCCÈS A RECETTES HAREM NAZI du Rire ! une Folle Gaité ! avec Nino TARANTO l ET BIENTOT JE N’AI DUE TOI III MONDE avec Albert PRÉJEAN film d'une réelle émotion le problème de l'enfance malheureuse I ENFIN LONDON TOWN TECHNICOLOR d' ARTHUR RANK t PROGRAMMEZ U. P. F. pour faire des recettes ! I I, Bd de Strasbourg, PARIS-X‘ — PROvence 63-10 & I I — Le film français de Max Ophüls, La Ronde, connaît en ce moment un très grand succès en Allemagne, où il vient d’être présenté simultanément à Berlin et à Munich. Exprimant l’opinion générale des spectateurs et des critiques, Gunter Groll écrit notamment, dans le Die Neue Zeitung, de Munich : « Le film français tiré de cette pièce (Schaubourg), mis en scène par Max Ophüls est, pour une double raison, un réel miracle : parce qu’il respecte la pièce de Schnitzler, nulle part brutale, plate, sans esprit, et parce qu’en même temps, il est bien d’Ophüls, un metteur en scène vivant, dont le but n’est pas de faire du théâtre filmé, mais du vrai cinéma : atmosphère et image. « La Ronde est le chef-d’œuvre d’Ophüls. La ACCORDS 'LOPERT-BRITISH LION-LONDON FILMS POUR LA DISTRIBUTION DES FILMS BRITANNIQUES AUX ÉTATS-UNIS Londres. — On annonce officiellement la signature d’un important accord anglo-américain destiné à assurer financièrement la distribution aux Etats-Unis d’un certain nombre des meilleures productions britanniques. C’est dans ce but que les deux sociétés cinématographiques britanniques British Lion (production et distribution : Sir Arthur Jarratt) et London Films (production : Sir Alexander Korda), viennent de former, avec M. Ilya Lopert (1), de New York, une nouvelle compagnie américaine de distribution : « Lopert Film Distributing Co ». Cette entreprise est financièrement soutenue par la City Investing Corporation, dont le président du Conseil d’administration est M. Robert W. Dowling. Celui-ci présidera également le Conseil de la nouvelle société de distribution, dont le président sera M. Ilya Lopert. Les intérêts britanniques seront représentés au sein du Conseil d’administration par M. Harold C. Drayton, président du Conseil d’administration de British Lion, Sir Arthur Jarratt, M. Wilfred Moeller et Sir Alexander Korda, qui présidera le Comité exécutif de la Lopert Film Distributing Co. La nouvelle compagnie doit avancer de substantielles garanties sur les recettes du marché américain pour les productions actuelles et à venir de British Lion. On s’efforcera tout particulièrement de passer les films dans un petit nombre de salles américaines, où ils seront joués pendant une longue période, à la façon des pièces de théâtre, plutôt que de les exploiter en sortie massive comme cela se pratique habituellement. Il a été prouvé qu’un film projeté pendant plusieurs mois, dans de petits cinémas spécialisés, réalise souvent des recettes supérieures à celles qu’il aurait faites pendant quelques jours dans un cinéma normal. Naturellement, il est nécessaire de ne présenter que la « crème » de la production britannique. MM|. Dowling et Lopert ont déjà choisi le premier film anglais qu’ils distribueront aux U.S.A. : Les Contes d’Hoffmann, de Michael Powell et Emeric Pressburger. La sélection comprendra les films des meilleurs producteurs associés avec British Lion et London Films. On peut déjà citer : Outcast of the Islands, de Conrad, que Carol Reed tourne actuellement à Ceylan ; Odette, production Herbert Wilcox-Anna Neagle, le film de Frank Launder et Sidney Gilliat sur l’œuvre de Cilbert et Sullivan, La Barrière du Son, de David Lean, etc. — Ted Porter. (1) M. Ilya Lopert s’est spécialisé depuis de longues années dans l’importation et la distribution de films européens aux Etats-Unis. C’est lui qui exploita notamment le premier Mayerling. Il a été également le coproducteur de Femmes sans Nom. Signalons que la « Lopert et Astor Theatre Corporation », société subsidiaire de la City Investing, coexploite un certain nombre de salles spécialisées à New York, Chicago, Washington, etc. plus hardie, la plus mûre, et en même temps la plus légère, la plus humoristique, la plus gracieuse ; cette œuvre, qui a eu avec raison ses prix à la Biennale, devrait surtout enseigner quelque chose au film allemand, à qui semble être si difficile ce qui paraît ici tomber si facilement : la forme, la mesure, l’art de la nuance. » La presse berlinoise, pour sa part, n’a pas été moins enthousiaste, comme en témoigne ces quelques extraits : « Ce film a un caractère brillant, gai et insouciant. C’est un coup heureux plein de charme, mie source intelligente de gaieté piquante, une suite d’ornements ravissants autour du thème inépuisable, autour de l’amour. « A plusieurs reprises, des applaudissements ont éclaté pendant la séance, et Max Ophüls, pour la première fois depuis dix-sept ans, à Berlin où il a commencé à faire du cinéma, a remporté un véritable triomphe. Espérons que nos directeurs de théâtre se sont accrochés à lui. Quel bien ferait à nos scènes son doigté léger ! ». LES MAUVAIS CAMELOTS VENDENT TOUJOURS DE MAUVAIS ARTICLES. CHOISISSEZ-BIEN VOTRE MARCHANDISE... "LE ROI DES CAMELOTS " Façade et intérieur de l’« Odéon », de Marseille, lors de la première mondiale de PORTE D'ORIENT. (Cliché Pathé-Cinéma.)