La Cinématographie Française (1950)

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20 I^IXXirilIXIIXXIIXIXXZXXXXXXXl LACINEMATOGRAPHiE FRANCAiSE CTXXXXXXXHXXXXXlxlTXgXlXXXXTX] L’EXPL O ITAT ION Affiche, réalisée par Péron, pour le film ; LA NUIT S’ACHEVE, et imprimée par « La Cinématographie Française ». (Cliché Minerva-Ciné Sélection.) BELLES SORTIES EN TUNISIE Lés cinémas de Tunis, comme d’ailleurs ceux des autres pays, viennent de subir, cet été, une chute très forte des recettes, qui, en certains cas, a atteint et même dépassé le 60 % à 70 % de la moyenne de l’hiver dernier. Nous avons constaté de grands établissements, au centre de la ville, descendant à 340.000, voire même à 230.000, après avoir, quelques mois auparavant, fait des recettes de plus d’un million à un million et demi. Il se produit toujours en été une baisse des recettes, mais jamais nos directeurs n’ont senti et subi cette baisse comme cette année. Ces désastreux résultats sont-ils dus à une crise, peut-être, mais après une étude approfondie, il se révèle que, cette année, il y eut beaucoup de départs, en France, presque le triple des années passées. Quoi qu’il en soit, les résultats sont pitoyables, les exploitants tunisiens ont mis tous leurs espoirs dans la saison nouvelle qui redonne un peu de lustre à leurs en treprises. Malgré tout, profitant des congés annuels, ils ont fait des embellissements, changements dans les cabines, des transformations de halls et de fauteuils, etc. Sans arrêt, chacun de nos exploitants ont programmé, pour la saison nouvelle, les meilleurs productions françaises, américaines, italiennes, égyptiennes, etc. Et chaque salle a ouvert la saison avec les bons films, parmi lesquels : Macbeth, Tokio Joë, Ivoo Jima, Les Conquérants d’un Nouveau Monde, Tarzan et la Fontaine Magique, Les Trois Mousquetaires, Fusillé à l’Aube, Leilet El Aid (égyptien), Baba Ariss, le premier film égyptien en couleurs, Baladi Wa Kejfa, etc. — S. A. Jean Paqui et Suzy Carrier dans une scène du film de Jacques Daniel-Norman : DAKOTA 308. (Cliché Ciné-Sélection.) L'ASSEMBLEE EXTRAORDINAIRE L’UNION GENERALE DES CINEMAS DU DE SUD-OUEST L’Union Générale des Cinémas du Sud-Ouest s’est réunie en assemblée générale extraordinaire, le mardi 21 novembre 1950, à Bordeaux. Le Bureau comprenait : MM. Grenie (président), Lauthier, Disclos, Rigal, Goupy, Besnard, A. Couzinet, Dupis et Arnaudin. M. Grenie, président, ouvre la séance et remercie les membres d’être venus aussi nombreux assister à cette assemblée. M. Goupy donne lecture du rapport moral qui précise les avantages obtenus grâce au travail incessant des syndicats groupés autour de la Fédération. Ce rapport moral fait état également des revendications de l’exploitation qui devront être poursuivies inlassablement, afin d’obtenir plus de liberté au sein de notre profession. Ce rapport moral est approuvé à l’unanimité. M. Besnard, trésorier général, présente le bilan arrêté à fin septembre. C’est dans des termes clairs et précis que le trésorier donne les détails de ce bilan qui est également approuvé à l’unanimité. Pour le bilan de fin d'année, il est fait appel à deux commissaires aux comptes qui sont désignés par l’Assemblée : MM. Dereix et Ch. Magot. Aide à l’industrie cinématographique. — M. Goupy donne quelques explications sur l’application de la loi d’aide temporaire à l’industrie cinématographique. Il fait savoir que les différentes branches de notre industrie sont d’accord pour demander le règlement des devis à 100 % et qu’elles ont déjà obtenu l’assurance que cette solution serait bientôt chose acquise (Nos lecteurs savent déjà la suite donnée à cette affaire par le gouvernement et qui laisse espérer la mise en application du 100 %). D’autre part, M. Goupy fait savoir qu’il est possible d’obtenir des avances sur travaux représentant un tiers de ceux-ci ou des avances plus importantes qui sont accordées avec nantissement. M. Lauthier précise qu’en ce qui concerne le substandard, la taxe additionnelle n’est pas due dans le cas où la salle ne donne qu’une séance par semaine. Au contraire, elle est due par les exploitants dans les deux cas suivants : 1° Par l’exploitant qui donne plus d'une séance par semaine, dans la même salle ; 2° Dans le cas où deux exploitants différents donnent chacun une séance, dans la même salle. Petite Exploitation, — M. Lauthier fait part des avantages qui sont accordés désormais aux petits exploitants. Une commission mixte distributeursexploitants s’est réunie en vue de faire un premier classement de ces exploitants. Ces derniers ont reçu l’avis de leur syndicat leur précisant qu’ils étaient classés « Petite Exploitation » et qu’ils pouvaient, dès à présent, sans attendre les cartes du C.N.C., réviser leurs contrats, d’accord avec les distributeurs et traiter les films aux conditions « Petite Exploitation ». Il est rappelé que pour être admis dans la classification « Petite Exploitation » il faut remplir les deux conditions suivantes : moins de 1.100 entrées par semaine, moins de deux millions de recettes brutes par an. La Confédération s’est d’ailleurs engagée à revoir ces conditions, dès le début de 1951. Salaires. — M. Grenie fait état des discussions qui ont eu lieu à Paris en ce qui concerne le nouveau barème des salaires. Il indique que pour les petits exploitants qui supportent des charges de salaires très élevées, il y a lieu de trouver un terrain d'entente pour payer le personnel en se servant du salaire horaire. M. Grenie fait savoir qu’il part le soir même peur Paris où il doit assister à la réunion de la Fédération au cours de laquelle il interviendra pour invoquer la nécessité du salaire horaire. M. Rigal, secrétaire général, donne lecture d’une lettre qu’il a reçue du Syndicat du Personnel dans laquelle de nouvelles revendications sont formulées. Retraite vieillesse. — Le Bureau avait demandé à la Confédération patronale girondine de bien vouloir mandater un de ses représentants spécialiste de la question pour donner des explications aux adhérents. Ce délégué s’applique à donner les détails sur la loi concernant la retraite vieillesse. Il donne des indications sur la marche à suivre pour adhérer aux caisses ainsi que sur les différents avantages consentis aux diverses classes. Il ■emet au Bureau des imprimés donnant toutes explications. ainsi que des bulletins d’immatriculation. Commission de Sécurité. — Le délégué pour la Gironde, M. Disclos, demande à ce que les délégués du Syndicat auprès des Commissions départementales de sécurité s’efforcent d’assister à toutes les visites, non seulemert en ce qui concerne les salles de cinéma, mais à tous les établissements publics. Ces visites sont très utiles aux délégués pour établir les comparaisons et éviter aux adhérents des décisions trop arbitraires. M. Disclos fait savoir que des lettres ont été adressées à tous les préfets des départements de la région pour leur demander de bien vouloir accorder la plus grande indulgence pour les cabines en tenant compte de l’emploi prochain du film « non flam ». M. Besnard demande à l’Assemblée d'adresser des félicitations à M. Disclos qui, grâce à ses connaissances techniques et à son dévouement, évite les plus gros inconvénients aux directeurs du SudOuest. Publicité par haut-parleur. — M. Paul Cayos demande que le Syndicat intervienne auprès de la Fédération pour obtenir l'autorisation de faire de la publicité par haut-parleur. Avant de lever la séance, M. Grenie fait savoir à i'Assemblée qu’un journal mensuel est actuellement à l’étude et que le premier numéro sortira au début de 1951. L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 17 heures. — G. C. " L'HOMME DE LA JAMAÏQUE" à NICE A l’occasion de la sortie en triple exclusivité sur Nice du film L’Homme de la Jamaïque, un très gros effort de lancement a été fait. En plus de la publicité proprement dite, Robert Gaillard, l’auteur du roman dont fut adapté le film, a signé ses œuvres dans une grande librairie du centre de la ville. Puis un cocktail a réuni des personnalités officielles, du monde littéraire et artistique, ainsi que les journalistes locaux et les représentants de la presse parisienne et étrangère. Robert Gaillard, puis M. d’Alessandro, directeur de l’agence de Marseille de l’A.G.D.C., parlèrent longuement du film et de ses interprètes. En soirée, une séance de gala eut lieu en présence de M. le Préfet des Alpes-Maritimes, du Maire de Nice et ainsi que de nombreuses personnalités. — P. -A. B. Une scène dramatique de L’OBSEDE (Obsession), le film anglais que distribue Victory-Films. où l’on reconnaît Robert Newton, Phil Brown et Sally Gray. (Cliché Victory-Fog.)