La Cinématographie Française (1950)

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CXXXXXXZXXXZZZZZXXZXXXXXXXXXX3E ECTEURS LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE POUR LES DIR Le “ LUX LA FAYETTE ” devient CINEMA-MUSIC-HALL Depuis le 13 décembre dernier, le Lux-Lafayette, cette belle salle de cinq cents places, située au 209, rue Lafayette, s’est transformée en cinéma-music-hall. En effet, au programme habituel de cinéma, M. Chaput, directeur, a adjoint trois quarts d’heure de spectacle sur scène. Cette nouvelle méthode d’exploitation, qui semble faire des adeptes de plus en plus nombreux dans les salles parisiennes, mérite qu’on s’y arrête. Le premier problème est constitué par la composition du programme de musichall. 11 demande au directeur un surcroît de travail très important et assez particulier, qu’il n’a pas toujours le loisir ou la possibilité d'effectuer lui-même. L’engagement d’un imprésario provoque un accroissement sérieux des frais qui entame fortement le bénéfice provoqué par l’augmentation du prix des places. Dans le cas du Lux-Lafayette, M. Chaput a adopté un moyen terme en confiant la partie music-hall à un spécialiste, M. Jacques Marais, qui assure cette partie avec la fraction de recettes représentant l’augmentation du prix des places qui, de 65 fr. à 80 fr., ont été portées LE FILM DE JEAN COCTEAU "ORPHÉE" sort dans 21 capitales Outre sa sortie à Paris au Colisee, le 29 septembre dernier, Orphée, l’œuvre déjà célèbre de Jean Cocteau, a été ou sera présenté dans vingt-et-une capitales étrangères. Voici d’ailleurs la liste de ces villes avec le nom de la salle et la date. Le film est programmé à : Alexandrie (Fouad), le 20 février 1951 ; Amsterdam (Alhambra), 29 juin 1950; Berlin (Marmohaus), 13 octobre 1950; Bruxelles (Galeries), novembre 1950; Buenos-Ayres (Ambassador) , mars 1951 ; Copenhague (Palladium), 15 novembre 1950; Genève (Alhambra), 28 avril 1950; Helsinki (Gloria), janvier 1951; Johannesburg (Empire), 20 décembre 1950; Lima (Tacna), 14 juillet 1950; Lisbonne (Politeama), janvier 1951; Londres (Rialto), 25 mai 1950; Montevideo (Ignazu), 20 septembre 1950; Montréal (Saint-Denis), janvier 1951 ; Oslo <Gimie), février 1951 ; Rio de Janeiro (Art Palacio), 20 mars 1951 ; Santiago du Chili (Bandra), 12 avril 1951 ; Tokio (Kabucho), 8 février 1951 ; Vienne (Kunstlerhaus), janvier 1951 ; Mexico et New York (en instance de programmation). à 100 fr. et 120 fr. Le bénéfice de l’effort de M. Chaput, pour amener de nouveaux spectateurs dans sa salle, est représenté par l’augmentation probable du nombre des places, augmentation que les premières semaines de cette innovation semblent laisser prévoir. Il n’en reste pas moins vrai que, pour intéressante qu’elle soit, l’adjonction de numéros de music-hall aux spectacles de cinéma, est beaucoup freinée par les taxes, qui ramènent le bénéfice de l’augmentation moyenne de 35 francs par place à moins de vingt francs. Et sur cette somme, il faut payer les artistes et tous les frais que peut entraîner l’organisation du spectacle de scène. D’une manière générale, par exemple, elle ne permet guère l’achat de décors qui pourtant mettraient en valeur les attractions. En conclusion, si elle ne produit pas, à cause de ces taxes trop lourdes, des résultats miraculeux, la création d’un spectacle annexe sur scène, s’il convient au goût du public de chaque salle considérée, peut améliorer le rendement de cette salle, et, en définitive, amener des spectateurs plus nombreux au cinéma. Un tiers de films Technicolor en plus aux ETATS-UNIS Ne w York. — Au moment où l’avènement de la télévision en couleurs constitue une concurrence supplémentaire pour l’industrie cinématographique américaine, il est intéressant de signaler le développement sans cesse croissant de l’activité de Technicolor. Les laboratoires de cette compagnie, travaillant à plein rendement et à vitesse accrue, auront sorti, estime-t-on, un total de 60 films de long métrage en 1950 contre 45 en 1949, soit une augmentation de 33 %. Quant au tirage des copies, Technicolor traite actuellement plus de 300.000 mètres de pellicule par jour. A l’heure actuelle, la demande pour la production en couleurs se fait de plus en plus accrue aux Etats-Unis. Il est certain que le nombre des films en technicolor tournés en 1951 sera encore plus élevé cette année. On rapproche cette tendance de la résolution adoptée lors du récent Congrès des Theatre Owners of America (T.O.A.), où les exploitants américains, réunis à Houston, ont adopté une résolution invitant les producteurs d'Hollywood à tourner désormais tous leurs films en couleurs. Une vue d'ensemble de i'« Eden ». de Sarreguemines. La Télévision a fait baisser de I 5 °/„ la fréquentation des salles déclare M. Charles Skouras New York. — M. Charles Skouras, président de l’un des plus importants circuits de salles des Etats-Unis, qui compte plus de 500 cinémas, et frère du Président de la 20th Century Fox, a déclaré, au cours d’une conférence sur la concurrence du Cinéma et de la Télévision, que cette dernière avait assez sérieusement affecté l’industrie du film comme en témoignent les recettes dans les zones desservies par des émetteurs de télévision. On a relevé dans ces districts une baisse de fréquentation des cinémas allant de 10 à 15 % des spectateur^. Dans les régions où il n’y a pas de télévision, la baisse n’a été que de 2 à 4 %. De l’avis de M. Charles Skouras, c’est en se servant de la télévision, aussi bien pour la publicité que par la transmission de spectacles spéciaux télévisés sur les écrans des cinémas, que le cinéma pourra lutter efficacement contre la compétition actuellement déjà dangereuse des transmissions « at home ». — Joë Williams. DÉFENDEZ VOTRE MARQUE COMME LE BON AVOCAT DÉFEND SON CLIENT... "LE ROI DES CAMELOTS" CINÉ-FRANCE-FILM 125. Bd M0NTPARNASSE-PARISDAN.5?-6O