La Cinématographie Française (1951)

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20 EXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX3 0SL LACiNÉMATOGRAPHiE FRANCAÎSE Jfs. mmmiiiimmTTmiiiiTr TOUS LES FILMS 24 FEVRIER 1951 NO NO NANETTE (G.) (Tea for two) Comédie musicale (93 min.) Technicolor (V.O.-D.) WARNER BROS. Origine : Américaine. Prod. : Willam Jacobs-Warner Bros., 1950. Réal. : David Butler. Auteurs : Scén. de H. Clork, inspiré de la pièce « No No Nanette », de F. Mandel, O. Harbach, V. Youmans et E. Nyitray. Chef-Opérateur : Wilfrid M. Cline. Dir. musicale : Ray Heindorf. Scènes musicales : dirigées par Leroy Prinz. Dir. artistique : Douglas Bacon. Décors : Lyle B. Reifsnider. Montage : Irene Morra. Interprètes : Doris Day, Gordon Mac Rae, Gene Nelson, Patrice Wymore, Eve Arden, Billy de Wolfe, S. Z. Sakall. Présentation corporative (Paris) : 30 janvier 1951, « Le Paris ». EXPLOITATION. — Spectacle gai de chants et de danses, possédant de beaux décors et des costumes chatoyants. dont l'éclat est encore rehaussé par le Technicolor. Une charmante vedette, Doris Day, un chanteur. Gordon MacRae, un excellent danseur, Gene Nelson, des personnages amusants et un essaim de jolies filles, sont de nombreux et indéniables atouts pour une large exploitation. SCENARIO. — Le producteur Larry Blair (B. de Wolfe), courtise la riche Nanette (D. Day) et cherche à lui faire commanditer sa revue. Par pitié pour les acteurs, Nanette y consent juste au moment où son oncle, Max (S. Z. Sakall), l’a à demi ruinée par des opérations boursières. Max consent à cette nouvelle dépense, à condition que. pendant quarante-huit heures, Nanette ne prononce pas, une seule fois, le mot : « oui ». En dépit des difficultés nombreuses que cette exigeance entraîne, Nanette tient son engagement. La revue est montée et Nanette en est la vedette avec celui qu’elle aime (G. Mac Rae) . REALISATION. — Le film constitue un dosage très habile de danse, de chant et de comédie. Les chansons sont agréables et souvent connues et les danses sont très bien réglées par Leroy Prinz. Notons entre autres le remarquable numéro de Gene Nelson sur les marches de l'escalier, numéro parfaitement suivi par une caméra toujours souple et aux excellents cadrages. INTERPRETATION. — Le couple vedette, Doris Day et Gordon Mac Rae joue gentiment et avec entrain. Gene Nelson est un danseur de premier ordre. Les excellents comédiens que sont Billy de Wolfe, Sakall et Eve Arden sont toujours très amusants. « CÉCILE AUBRY ACCUEILLIE AVEC ENTHOUSIASME A STUTTGART Cécile Aubry, la jeune vedette française, qui avait déjà été l'objet de l’enthousiasme du public de Munich, assistait, à Stuttgart, à la première représentation du film Manon. Elle y fut également très cordialement accueillie. A l’occasion d’une conférence de presse, organisée à l’hôtel Marquardt, Cécile Aubry bavarda longuement devant les microphones de l’émetteur américain AFN et de Radio Stuttgart, LA GARCE (A.) (Beyond the Forest) Drame (96 min.) (V.O.) WARNER BROS. Origine : Américaine Prod. : Henry Blanke-Warner Bros., 1949. Réal. : King Vidor. Auteurs : Scén. de L. Coffee, d’après le roman de Stuart Engstrant. Chef-Opérateur : Robert Burks. Effets spéciaux : William McGann. Musique : Max Steiner. Dir. artistique : Robert Haas. Décors : William Kuehl. Montage : Rudi Fehr. Interprètes : Bette Davis, Joseph Cotten, David Brian, Ruth Roman, M. Watson, D. Drake, R. Toomey, S. Selby, M. Servoss, F. Charles. Premières représentations (Nice) : 2 novembre 1950, « Edouard-VII » ; (Paris) : 16 février 1951, « Caméo ». EXPLOITATION. — Bette Davis et Joseph Cotten sont réunis dans ce diame curieux et poignant, qui peut se classer dans la catégorie des œuvres « noires ». Ce film s’adresse surtout à la clientèle féminine, séduisant particulièrement les âmes sensibles et romanesques. SCENARIO. — Rosa (Bette Davis) est la femme d’un médecin de campagne, Lewis Moline (Joseph Cotten) . Envieuse, elle convoite de séduire leur riche voisin, Neil latimer (David Brian). Elle fuit la petite ville pour le rejoindre à Chicago. Peu après, Neil la repousse, car il veut épouser Carol (Ruth Roman) . Désespérée, Rosa tombe malade, mais son mari parvient à la sauver. Mcose (Minor Watson), intendant de Neil, menace de révéler que l’enfant qu’elle attend n’est pas de son mari. Rosa le tue, simulant un accident. Acquittée, elle veut fuir avec Neil, mais Lewis t’en empêche. Rosa tente alors de se suicider. A peine rétablie, elle part pour retrouver Neil, mais elle s’effondrera en arrivant à la gare. REALISATION. — King Vidor, dont ce fut un des derniers films, a magistralement peint la femme dévorée de passion, le mari tendre, l’amant sans scrupule. L’atmosphère écrasante d’une petite cité isolée, est restituée avec une grande maîtrise. Le montage, par ses gradations, conduit au final, brutal et désespéré, mais logique. INTERPRETATION. — Bette Davis reste une grande actrice, sachant se renouveler à chacune de ses créations. Ici, elle est vraiment la « mauvaise » femme, la « garce ». Joseph Cotten est l’excellent interprète au jeu tout en nuances délicates, qui convient parfaitement à son rôle. David Brian donne à son personnage une réelle puissance. — P. -A. B. * Après le grand succès obtenu par le programme composé de La Vallée des Castors et de Cendrillon, RKO présentera bientôt, au « Marignan » et au « Marivaux », un programme analogue, qui comporte un documentaire exceptionnel et un nouveau film de Walt Disney : Congo, Splendeur sauvage, où, pour la première fois, la lointaine et mystérieuse Afrique nous est révélée en couleurs inoubliables. Melody Cocktail, en Technicolor, éblouissant carrousel de musique, de fantaisie poétique et de charmant humour et dont les chansons ravissantes sont interprétées par Renée Lebas, la grande vedette du disque et de la radio, Bob Jacqmain et ses Voix du Rythme, Jean Raphaël et Claude Robin. LA CAPTURE (G.) (Capture) Drame policier (80 min.) (V.O.) RKO Origine : Américaine. Prod. : Niven Busch-RKO, 1949. Réal. : John Sturges. Auteur : Scén. de N. Busch. Chef-Opérateur : E. Cronjager. Musique : Daniele Amphitheatrof. Décors : J. McCarthy, Ch. Thompson. Conseiller technique : Tena Ménard. Montage : George Amy. Interprètes : Lew Ayres, Teresa Wright, Victor Jory, Jacqueline White, J. Hunt, B. Kelley. Première représentation (Paris) : 31 janvier 1951, « Napoléon ». EXPLOITATION. — Ce film conte l’histoire d'une chasse à l’homme déterminée par une intrigue à la fois policière et psychanalytique. Lew Ayres et Teresa Wright sont les deux vedettes de ce drame souvent prenant. SCENARIO. — Lin (L. Ayres) a abattu un homme, Sam, qu’il croyait être le voleur de l’usine auquel il appartient. Sam avait bien crié qu’il se rendait mais sans lever les bras. Lin constate que Sam, blessé au bras, n’avait pu faire ce geste. Il retrouve le véritable voleur et, pour se défendre, doit le Lier. Il est poursuivi par la police. Blessé légèrement au bras, il est persuadé qu’il ne peut le bouger et qu’il sera tué comme Sam. Grâce à l’aide affectueuse de la femme de Sam, Ellen (T. Wright), qui a appris à l’aimer, Lin vaincra cette peur et pourra s’expliquer avec la police. REALISATION. — Bien qu'un peu littéraire, le scénario est fort intéressant et le film contient de nombreux moments passionnants. En dépit d’une technique adroite, toutes ses ressources ne semblent pas avoir été utilisées. Les scènes de la poursuite, de la lutte avec Mahoney sont toutefois très enlevées. INTERPRETATION. — Lew Ayres est un acteur fort sympathique et un excellent comédien ; on peut s’étonner de le voir si peu employé. Teresa Wright joue avec sensibilité et Barry Kelley est, bien entendu, le cauteleux assassin. LES AUDACIEUX (G.) Film d’aventures (100 min.) (V.O.) PROCINEX Origine : Soviétique. Prod : Mosfilm, 1950. Réal. : Constantin Youdine. Auteurs : Scén. de I. Volpine et N. Erdman. Chef-Opérateur : I. Guelein. Musique : A. Spadavekia. Décors : M Bogdanov. Montage : L. Felonov. Chef-Opérateur du Son : S. Minervine. Interprètes : S. Goursov, S. Solus, T. Tchernova, et le cheval Bouyane. Première représentation (Paris) : 2 février 1951, « Midi-Minuit-Poissonnière », « Les Portiques ». EXPLOITATION. — Ce film soviétique appartient au même type de spectacle que les westerns américains. Il s’en, différencie pourtant par la qualité de la couleur (sauf les rouges), la souple élégance des cavaliers cosaques contrastant avec la lourdeur des formes féminines. Il plaira aux amateurs du genre : jeunesse et public populaire. SCENARIO. — Dans un haras du Caucase naît un jeune cheval, Bouyane, qui est dressé par un L’ILE AU TRESOR (G.) (Treasure Island) Film d’aventures (80 min.) Technicolor (V.O.-D.) RKO Origine : Américaine, 1950. Prcd. : Walt Disney-Perce Pearce. Réal. : Byron Haskin. Auteurs : Scén. de L. E. Watkin, d'après le roman de R.L. Stevenson. Chef-Opérateur : Freddie Young. Décors : Thomas Morahan. Montage : Alan Jaggs. Interprètes : Bobby Driscoll, Robert Newton, Basil Sydney, Walter Fitzgerald, Denis O’Dea, R. Truman. Présentation corporative (Paris) : 13 février 1951, « Broadway ». “EXPLOITATION. — Bien que pré E' nté par Walt Disney, ce film n’est pas un « dessin animé ». C’est un bon film d’aventures, en couleurs, conçu et traité dans le style des romans du même genre, dont les enfants et les adolescents sont très fins friands. SCENARIO. — Le jeune Jim Hawkins (B. Driscoll) découvre le plan d’une île mystérieuse, où se trouve enfeui un fabuleux trésor ayant été glané sur les mers par un redoutable pirate. Nous sommes en Angleterre, au xvme siècle. Le châtelain du pays, Trelawney (W. Fitzgerald), frète un navire, fait confiance à un curieux cuisinier, ancien matelot, Grand John Silver (R. Newton), qui engage un équipage composé, c’est indéniable, d’aventuriers et, avec Jim et le D' Livesey (D. O’Dea), part à la recherche du trésor. Les aventures sont nombreuses : Silver se lie d’amitié à Jim, le protège, mais s’empare du trésor et s’enfuit. Les trois Anglais rentreront bredouilles, mais sains et saufs grâce au courage de Jim. REALISATION. — Considéré sous l’angle du conte merveilleux pour enfants, ce film est construit sur un bon scénario favorable aux belles images, aux grandes mises en scène. La couleur a la sobriété et la richesse des images d’Epinal. INTERPRETATION. — Bobby Driscoll est un gentil petit garçon qui joue bien la comédie avec une conviction sincère. Robert Newton, le grand comédien anglais, domine la distribution ; son jeu peut paraître outré, mais il ne faut pas oublier que son personnage est celui d’un pirate, tel que l’imaginent les enfants. — P. R. jeune cosaque, qui le conduit à la victoire sur les champs de course. Arrive la guerre, les Allemands avancent. L’entraîneur se révèle comme un espion allemand. Le haras est détruit. Les chevaux trouvent refuge dans la montagne et le jeune cosaque fait la liaison entre la résistance de la ville et les partisans du maquis. Les Allemands sont battus. Pour protéger leur retraite, ils emmènent les jeunes filles dans leur train, que doit faire sauter le maquis. Mais grâce à Bouyane, le cosaque parvient à détacher les wagons de déportées. REALISATION. — Le film débute par une scène remarquable : la panique des chevaux poursuivis par les loups. La séquence de l’incendie du haras est aussi très réussie. La couleur rend parfaitement la beauté des paysages de montagne, elle est moins heureuse avec le rouge des uniformes et des drapeaux. Découpage classique, rythme excellent. INTERPRETATION. — Les acteurs, peu connus en France, sont parfaitement typés et les cosaques sont de remarquables cavaliers. — J. L.