La Cinématographie Française (1951)

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21 **rYTnTTTYTTTTTTTYiTrrTrYxxm 0jfc LA ciNÉMATOGRAPHiE FRANÇAISE ^ ftïmrTTTTiHimnmmiYrr CHRISTIAN STENGEL prépare “LA PLUS BELLE FILLE DU MONDE..; pour l’Equipe Technique de Production Cinématographique SUR LA COTE D’AZUR Willy Rozier vient de réaliser à Nice et aux environs un court métrage, La Rosière de Gonfaion dont les principaux interprètes sont Nicole Delprat, Robert Seller, Francis Gag, Brehois et N. Augier. La musique est de Yatove. L’equipe technique réunissait à la caméra Rocca, Frécon et Charroy. Le son a été enregistré par Constantin Evangelou, sur Western Electric. Cette comédie gaie servira de complément au long métrage. Le Bagnard, dont Willy Rozier a termmé le montage aux laboratoires G.T.C. de La Victorine à Nice, il y a peu de temps. Vraisemblablement courant avril, seront tournes les extérieurs, au (_apFerrat, AntiDes, Monte-cario et Nice, d'un iiim distribue par J. Arthur Rank, G.goio et Gigoiene. Cette production a nntony DarnDorougn aura pour veaeite Giynnis Jones. Elle est basee sur trois nouvelles de Somerset Maughan « La Fourmi et la Sauterelle », aoaptee par T.E.B. Clarke, « Les trois grosses femmes d’Anubes » adaptation oe John Lughton, et < i Croisière Hivernale » adapte par Arthur Macrea. Le scénario est oe Eric Ambier et la mise en scène de Harold French. Les intérieurs se feront aux studios londoniens de Pinewood. L'introduction du fnm sera faite par Somerset lVraugnan lu.même et nombre de scenes seront tournées dans la villa et les jardins de sa propriété du Cap-Ferrat. •j» I) est maintenant certain que c'est le 15 avril que commenceront aux studios de La Victorine à Nice, les prises de vues d’une très importante coproduction franco-américaine. Ce film The White Road (La Route Blanche) d après un scénario original de Charles Bennet sera produit par M. Benagoss. Son action se deroure entièrement en France, à Paris et sur la Côte d Azur ; c’est une histoire sentimentale, mêlant action et amour. Les deux vedettes principales en seront Gienn Ford et Geraidine Brooks. Rappelons que la mise en scène sera de Rudolf Mathé, le chef-opérateur Claude Renoir et le directeur de production M. Laurent. Il est prévu une semaine de tournage à Paris et onze semâmes à Nice et ses environs, tant pour les intérieurs qui comportent de très nombreux décors que pour les extérieurs. De plus, la construction des décors nécessitera environ un mois de travail aux studios de La Victorine. A part l’assistant du metteur en scène, tous les techniciens seront français. Il en sera de même pour les nombreux rôles que comporte The White Road. Si Glenn Ford est une vedette très connue du public français, Géraldine Brooks est une des nouvelles vedettes dont le succès s’affirme aux U.S.A. Elle a été vue en France aux côtés de Joan Crawford dans Possessed. Ses plus récents films sont This Side of the Law et Embraceable You, Follow the Girls, avec Katharine Hepburn, Cry Wolf avec Barbara Stanwyck et Errol Flynn, Challenge of Lassie, et également Vulcano avec Anna Magnani. — P. -A. B. 4* Suzanne Dalbert, une jeune Française découverte par Hal Wallis et que nous avons vue, aux côtés de Loretta Young et Robert Cummings, dans Mirages de la Peur, vient d'être engagée par Paramount pour jouer un rôle important dans My Favorite Spy, réalisé par Norman Z. McLeod, dont Bob Hope et Hedy Lamarr sont les vedettes. “SYMPHONIE DE LA LAINE” •J. Actuellement, aux studios des Buttes-Chaumont, le réalisateur Jean Lods (Maillol, Pyrénées, terre de légende, Royaumont, Le Radar d’Atterrissage, etc.), tourne un film de court métrage (900 m.), intitulé Symphonie de la Laine. Ce film, produit par Paul-Frédéric Renty, pour « Les Films de la Roue », est un documentaire sur la laine, commandité par l’International Wool Secrétariat. Il se propose, sous une forme plus attrayante que didactique, d’evoquer les pnases essentielles uu pioce^sus de transformation ae la laine brute en ses nomoreux produits finis. Le rythme et le mouvement des machines, souligné par un commentaire musical s inspirant de ce rythme, contribuera a donner à ce film un aspect de chorégraphie mécanique ou, pour reprentue les termes de Fernand Leger, ne « bahet mécanique ». arrivant â prouver ainsi que ces deux termes ne sont pas antagonistes. Il s agit donc d’un ballet et celuici est dansé par une élève de Jean Brieux, Ciaire Sombert, âgee de seize ans. La prise de vue de Symphonie de la Laine est assurée par Philippe Agostini et Joseph IViuuwiller. BIBLIOGRAPHIE •$> H. -G. Clouzot, par François Chalais (Jacques Vautrain, éditeur, Paris), 32 planches hors texte. Prix : 345 fr. Marcel L’Herbier, par Jacque Catelain (Jacques Vautrain, éditeur, Paris), 32 planches de photos. Prix 345 fr. Ces deux premiers volumes de la collection « Les Grands Créateurs de Films », sont remarquables, par la qualité du texte et le choix des illustrations. Le livre de Jaque Catelain situe très habilement l’activité artistique de Marcel L'Herbier dans le mouvement général des arts (théâtre, musique, poésie...) de l’époque majeure de son action productrice. L’Homme du Large, El Dorado, Don Juan et Faust, L’Inhumaine, etc..., ont leur place, en effet, dans le grand courant de recherches et d innovations qui marqua la période 1920-1930. Le livre de François Chalais est un remarquable portrait intime de Clouzot, des événements et des contingences d’ordres divers qui guidèrent l’inspiration et l’expression du créateur du Corbeau, de Manon et de Miquette et sa Mère. Ces deux livres dépassent le niveau des curiosités habituelles de la « littérature cinématographique », et doivent figurer dans toute bibliothèque d’art et d’esthétique moderne. PRIX JEAN V1GO 4* Jeudi dernier a été décerné le Prix Jean Vigo, destiné à couronner auteur et réalisateur français d’un premier film. Le prix a été décerné à Jean Le Hérissey pour La Montagne est verte, par 7 voix contre 6 à René Wheeler pour Les Premières Armes. «|» Une soirée de bienfaisance organisée par Mme la Générale Mollard et Mme Suzanne Quampain au profit de l’Association des Vieux Artistes a été donnée mercredi dernier au « Batifol », le célèbre café du faubourg Saint-Martin. Christian Stengel, dont le dernier film : Pas de pitié pour les Femmes, sortira prochainement, à Paris, prépare La plus Belle Fiile du Monde... un film dont le retentissement sera certainement profond dans les couches intéressées du public. Voici ce que nous en a dit le futur réalisateur : « Chaque année, venant de cous les points, de toutes les classes sociales de la France, des cencaines de jeunes filles, se laissant prendre au mirage des Prix de Beaute, courent le risque, pour une chance dérisoire, de compromettre leur situation, ou d engager dangereusement leur avenir, cet état de cnoses n est pas sans avantages pour ceux qui ont fait un commerce de l'expionation rationnelle de la Beaute. « Notre film, qui n’est nullement un film à sketches, racontera, d une façon homogène, l'histoire de cinq de ces jeunes filles qui, pour des raisons diverses, briguent le titre de « Vénus de France ». « Il y a une dactylo, une comédienne malchanceuse, une jeune provinciale, une fille de famille bourgeo.se et une autre, dont l'empioi n est pas encore defini, bien que son caractère le soit. « Ces cinq histoires, je le répète, seront mêlees entre elles et non racontées à la suite d une de l'autre. Elles nous permettront de dépeindre un milieu peu connu, à la fois inquiétant, comique et pittoresque, tout le petit monde singulier qui s’agite autour des Concours de Beauté. » Le scénario original de ce film est l’œuvre de Christian Stengel et Philippe Brunet ; l’adaptation est de Jean Ferry et les dialogues de René Wheeler. L’interprétation n’est pas encore arrêtée, car le metteur en scène désire distribuer les rôles à des jeunes comédiennes — pas nécessairement inconnues — strictement conformes aux personnages à incarner. L’équipe technique du film sera celle de l'Equipe Technique de Production Cinématographique, société coopérative fondée par Christian Stengel et ses amis il y a deux ans, dont le premier film fut Rome-Express, et le plus récent, Pas de pitié pour les Femmes. « Cette coopérative, poursuit Stengel, est composée de tous les éléments nécessaires pour la réalisation d’un film. C’est-à-dire qu’en dehors de l'équipe proprement dite, nous groupons aussi un studio, un laboratoire, un système sonore, des industriels, un banquier, un assureur, un transporteur, etc. « De la sorte, et grâce à une bonne organisation et une parfaite discipline, nous sommes parvenus à effectuer des économies de 10 à 15 % sur les budgets de nos productions. ce qui est évidemment fort appréciable. « Mais il y a un danger qui menace toutes les petites sociétés comme la nôtre, c’est l’immoDilisation des capitaux. A l’heure actuelle, malheureusement, un fiim, qui n’a pas été coproduit avec une grosse compagnie, possédant ses sanes d'exploitation, risque fort d attendre sa sortie, pendant dix mois ou un an. Le cas s est souvent produit sans que I on ait eu à incriminer la qualité du film. « Dans la majorité des salles d’exclusivité et de quartier — salles nationalisées y comprises — les films étrangers « bouchent » les écrans durant de nombreuses semaines. Aussi a-t-on la surprise de voir de très bons films français sortir en exclusivité ou en « générale » entre juin et septembre qui, on le sait, est la période la moins profitable pour le cinéma. « On parle de réviser les accords franco-étrangers... A mon avis, il conviendrait de contingenter l’entrée des films en France et d’instituer pour ces films une censure à la quaüte, le contingentement ne serait pas difficile à établir. Mais si l’on ne peut pas améliorer ces accords, surtout que l’on les reconduise sans risquer d’aggraver encore la situation du cinéma français. » — P. R. C. M. de R. MORIDE •î» Roger Moride avec deux compagnons, avait entrepris en janvier 1949 pour Henri Beauvais (Société Franfilmdis), la traversée de l’ Atlantique-Sud sur un petit voilier die moins de 10 mètres. Parti de Monaco, le frêle esquif a touché terre à Pernambuco deux mois et demi plus tard. Le film du voyage fera revivre à l’écran les différentes péripéties de cette dangereuse traversée de 10.000 kilomètres à la voile. Roger Moride vient de rentrer. Pendant deux ans, il vécut au milieu du peuple, il a rapporté avec lui une importante moisson de pellicule impressionnée : six courts métrages absolument inédits sur la vie populaire brésilienne. Entre autres, il a réussi pour la première fois, à faire pénétrer la caméra au sein des cérémonies mystérieuses des fétichistes de Bahia et à filmer les fêtes païennes appelées « Candomblés ». Ces films seront accompagnés de chants et rythmes absolument inédits que Roger Moride a enregistrés sur place et qui viendront renforcer leur intérêt exceptionnel. Jean MARCHAT... “Imprésario” <i> Acteur et directeur, il manquait à Jean Marchât d’être imprésario, ce qui est, en somme, le stade intermédiaire. C’est fait. Sa première vedette est une pianiste virtuose du nom d’Isabelle Leiritz. Isabelle Leiritz éloignée des concerts symphoniques depuis deux ans, à la suite d’une longue maladie, fera très prochainement sa rentrée. Mais il s'agit de cinéma et Isabelle Leiritz (Simone Signoret) est avec Jean Marchât l'un des personnages du dernier film d’Henri Calef Ombre et Lumière, d’après un scénario de Solange Térac. APPAREILS DE PROJECTIONS CINEMATOGRAPHIQUES SONORES 3 RUE DU COLISEE PARIS Ô€--ELY. 44 00-34 Ô2