La Cinématographie Française (1951)

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ItXXXXX LACiNÉMATOGRAPHIE FRANÇAÎSE TOUS LES FILMS rxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxzxxzxzzzxzgTT-; ONZE FIORETTI DE FRANÇOIS D’ASSISE (G.) (Francesco giullare di Dio) Fresque religieuse (85 min.) (V.O.) FILMSONOR Origine : Italienne. Prod. : Giuseppe Amato-Rizzoli, 1950. Réal. : Roberto Rossellini. Auteur : R. Rossellini d’après les « Fioretti », légende populaire du XIV'. '{ Chef-Opérateur : Otello Martelli. Musique : Renzo Rossellini. Interprètes : Aldo Fabrizi et des moines. Première représentation (Paris) : 6 mars 1951, « Les Reflets-Cinéma d’Essai ». EXPLOITATION. — Un film de Ro; berto Rossellini provoque toujours une légitime curiosité parmi l’élite. Ces « Fioretti » bien que d'un caractère très différent de celui qui anima ses précédents films est toujours « néo-réaliste ». C'est une suite d’historiettes illustrant la vie du Saint d’Assise tournée entièrement en extérieurs et interprétée par des moines. L’ensemble est curieux et doit intéresser les milieux catholiques et . les membres des ciné-clubs. SCENARIO. — I) Trouvant leur cabane occupée par un intrus les petits moines de François revenant de Rome dansent sous la pluie en chantant des cantiques pour se réchauffer. ; 2) Frère Genièvre revient tout nu à la cabane parce qu’il a donné son froc à un pauvre : il se fait tancer par François. 3) François en prière voit venir à lui Jean le Simple qui désire vivre avec les Frères. 4) Jean laisse brûler son manteau. 5) Sainte Claire et ses compagnes viennent rendre visite à Fran | çois et à ses compagnons. 6) François rencontre un lépreux et l’embrasse. 7) Les Frères Genièvre et Jean font cuire un repas pour quinze jours et ruinent la communauté. 8) Genièvre coupe un pied à un porc pour satisfaire l’appétit d’un pauvre. 9) Frère Genièvre part prêcher dans l’armée du tyran Nicolas (A. Fabrizzi) et risque sa vie. 10) Colloque entre François et Frère Léon. II) François et ses compagnons se séparent pour aller prêcher. REALISATION. — Simple mais riche en belles images d’extérieurs. La rencontre de François et du lépreux est émouvante ; la séquence du tyran — style italien classique — est d’un comique trop recherché. L'en FOL9E DOUCE (G.) Comédie gaie (90 min.) ASTORIA FILMS Origine : Française. Prod. : Francinalp, 1950. Réal. : Jean-Paul Paulin. Auteurs: Scén. et dial, de M. E. Grancher, adapt. de M. E. Grancher et J. -P. Paulin. Chef-Opérateur : Pierre Petit. Musique : Loulou Gasté. Décors : Eugène Delfau. Dir. de Prod. : Pascal Paulin. Montage : Gisèle Gouye. Chef-Opérateur du Son : R. Chedmail. Interprètes : Lisette Jambel, Marthe Mercadier, Anna Beressi, Christine Carrère, C. Régis, Gabriello, Duvailès, P. Louis, M. Fabert, M. Nastorg. Présentation corporative (Paris) : 27 mars 1951, « Colisée ». EXPLOITATION. — Plein de gaieté et de bonne humeur, ce film est d'une agréable veine comique. Le sujet désire simplement amuser et faire passer un bon moment. Gabriello est un irrésistible meneur de jeu, ainsi que Duvallès. Ces deux noms contribueront, pour une large part, au succès de cette production émaillée de bons gags. SCENARIO. — Edgard, président d’une importante société, est devenu fou ; le directeur dissimule cet accident. Edgard s’évade de l’asile, se croyant capitaine de pirates. Il retrouve trois employés de sa maison, qu’il considère comme son équipage et fait avec eux mille extravagances. Les trois jeunes gens, Arthur, Hughes et Yolande l’accompagnent et, grâce à lui. réussissent à assurer leur avenir et à trouver le bonheur. REALISATION. — La mise en scène, vive et alerte, est bien menée; le dialogue comporte des mots drôles et plusieurs gags sont d'un effet comique certain. La musique est agréable et la chanson, constituant le leitmotiv du film est de celles que l'on retient et que l'on fredonne en sortant. La farce est parfois poussée un peu trop loin et alourdit le film. INTERPRETATION. — Gabriello est d’une cocasserie et d’une drôlerie inouie, même dans les scènes les plus conventionnelles. Duvallès, dont le rôle est plus effacé, est toujours un acteur comique excellent. Pierre-Louis et Lisette Jambel ont de l'entrain et des voix agréables. — G. T. semble est traité sur un rythme trop lent. INTERPRETATION. — Difficile à apprécier car les personnages « tout d’une pièce » ne sont pas traités en profondeur. Toutefois, le jeu des interprètes est pour nous aussi juste qu'on peut le supposer. — P. R. AGENCEMENT GÉNÉRAL DE THÉÂTRE ET DE CINÉMA Société de Représentation de l'Industrie Moderne R. GALLAY GÉRANT 22 bis, rue Lantiez, Paris (17’) Téléphone : MARcadet 49-40 FAUTEUILS, STRAPONTINS, CHAISES DE LOGE, RIDEAUX, TRANSFORMATIONS RÉPARATIONS R. C. Seine 256.863 B ENTRETIEN DE SALLES