La Cinématographie Française (1951)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

gXXXXXXXXXXXZXXXXXXXXXXXXXXrn 0jfc LAciNÉMATOGRAPHiE FRANÇAISE ^ gXXXXXXXXXXXXXXXXXxrarx-TYXYXTir LA PRODUCTION FRANÇAISE JEAN DELANNOY vient de terminer “Le Garçon Sauvage” Après l’atmosphère tourmentée de l'île de Sein, restituée par lui avec quelle puissance dans Dieu a besoin des Hommes, Jean Delannoy, pour son dernier film. Le Garçon sauvage, a recréé l’ambiance si particulière de Marseille, son port et ses rues. Le drame psychologique que relate ce film est adapté d’un roman d'Edouard Peisson par Henri Jeanson et Jean Delannoy. C’est l’histoire d'un enfant qui aime passionnément sa mère et éprouve une haine farouche pour tous les hommes qui l’approchent. Cette haine le poussera même à tenter de tuer le seul homme que sa mère aime vraiment. Dans le rôle de Marie, la mère, Madeleine Robinson, trouve un personnage à la mesure de son talent. Caractère complexe et simple à la fois, Marie est une femme, peut-être amorale, mais sincère et de bon cœur... Avec le petit Pierre-Michel Beck, Jean Delannoy a trouvé la réplique vivante du Simon imaginé par Edouard Peisson. Il lui faut vivre et non jouer, il lui faut rester un garçon sauvage, tout vibrant d’un trop grand amour pour sa mère, n'être qu'un cerveau et un cœur, mais rester, par dessus tout, un enfant... Frank Villard est Paul, l’amant, un de ces hommes qui gagnent leur vie sans trop travailler. Echappant à la vengeance de l’enfant, il ne pourra fuir celle de ses ennemis, et sera abattu... Marseille, aussi* est un des interprètes du film avec son ambiance. Jean Delannoy nous dit avoir voulu exposer un problème psychologique et humain. « L'amour n’a qu’un nom, bien qu’il puisse exprimer des sentiments bien différents, que ce soit l’amour d’une mère pour son enfant, celui de l’enfant pour elle, et ausi, celui de cette même femme pour un homme... Dans son amour immense pour sa mère, qu’ayant très peu connue il a idéalisée, l’enfant ne la voit qu'avec des yeux particuliers. Lorsqu’il la retrouve, cet enfant de douze ans, qui n’a pas eu de foyer, a ignoré la douceur d’avoir une mère, est brusquement jeté dans une nouvelle ambiance. Sans camarade, ignorant tout de la vie, son acclimatement à Une scène du GARÇON SAUVAGE, avec Madeleine Robinson, Frank Villard et Pierre-Michel Beck. (Cliché Films Gibé-P.C.C.) sa nouvelle existence, l’émeut profondément. Il découvre, en même temps, la mer, qu'il n'avait jamais vue et qui était le thème de tant de récits qui bercèrent son enfance. Resté seul au milieu de la foule marseillaise, l’enfant ne vit que pour sa mère, cette idole dont il a rêvé et qui, aujourd’hui, est là, à ses côtés. Mais elle, tout en l’aimant, a d’autres amours... C’est la jalousie violente de cet enfant, telle qu’il l'a ressent que j'essaie d’exprimer. » Tous les extérieurs du film ont donc été tourné à Marseille. Les décors d’intérieurs ont été construits au studio Francœur par René Renoux (Dieu a besoin des Hommes). Jean Delannoy s’est entouré de ses collaborateurs habituels, le chef-opérateur Robert Lefebvre, la script-girl Claude Vériat et l'ingénieur du son Tony Leenhardt. Le Garçon Sauvage est une production Gibé, que distribuera PathéConsortium-Cinéma. P. -A. Buisine. FICHE TBCÜlfgqUE LE GARÇON SAUVAGE Titre : LE GARÇON SAUVA.GE. Prod. : LES FILMS GIBE (J. Bercholz). Dist. : PATHE CONSORTIUM CINEMA. Vente à l’étranger : LES FILMS GIBE (J. Bercholz). Réal. : Jean Delannoy. Assistants-réal. : Pierre Zimmer, Gérard Ducaux. Auteurs : Roman d’Edouard Peisson. Adapt. : Henri Jeanscn, Jean Delannoy. Dialogues : Henri Jeanson. Chef-opérateur : Robert Le Febvra. Opérateur : Delpuech. Assistants-opérateurs : G. Sarthre, G. Muller. Musique : Paul Misraki. Décors : René Renoux. Assistant-décorateur : Pierre Tyberghein. Dessinateur : Marc Desage. Dir. de Prod. : Mme L. Goulian. Montage : James Cuenet. Assistante-montage : Lucienne Moutry. Chef-opérateur du son : Tony Leenhardt. Recorder : Louis Guilbot. Perchman : J. Sinanian. Photographe : Roger Forster. Script-girl : Claude Vériat. Régisseur général : Jaquillard. Régisseur adjoint : Raymond Favre. Régisseur extérieurs : Maurice Barnathan. Accessoiristes : Raymond Dieu, Louis Boussaroque. Secret, de Prod. : Marguerite Chevallier. Costumier : Escoffier. Couturier : Germaine Lecomte. Maquilleur : Louis Bonnemaison. Assistant-maquilleur : Georges Gauchat. Coiffeuse : Jacqueline Laisne. Habilleuses : Simone Gerber, Blanche Letort. Tapissier : Eugène Belin. Enregistrement : Western Electric. Studios : Franstudios, Marseille ; Francœur, Paris. Extérieurs : Marseille et ses environs. Commencé le : 24 janvier 1951. Interprètes : Madeleine Robinson, Frank Villard, Pierre-Michel Beck, Vilbert, Beauchamp, Duvaleix, Douking. Dora Doll, Janine Miller, Patorni, Dorlis, F. Sardou, René Génin, Fransined., Amato, Josselin, Od. Charblay, R. Meunier, J. -J. Lecot, P. Salas. Sujet (genre) : Comédie dramatique. Cadre-époque : Moderne. Résumé du scénario. — Une « respectueuse », Marie (M. Robinson), prend avec elle son fils Simon (P.M. Beck), élevé loin d’elle. L’amour de Simon pour sa mère est affecté par l’affection qu’elle porte à Paul (F. Villard). Simon tente de tuer ce dernier. Peu de temps après, Paul est abattu par des complices et Simon, pour retrouver le calme de l’esprit, prend la mer. Marie restera seule en attendant son retour. /./I PRODUCTIOX SUR L/l COTE R’AZUR •î> Pour la première fois depuis bien des années, des cinéastes allemands sont arrivés sur la Côte d’Azur pour y réaliser les extérieurs d’une importante production. Venus de Berlin-Ouest, artistes et techniciens de la Berliner Film tournent à Nice et ses environs Johannes et les 13 Reines de Beauté, dont la mise en scène est assurée par Alfred Steuger. L’équipe technique se compose de Kurt Ulrich, directeur de production ; Kurt Schutz, chef-opérateur ; Karl Mitchke, assistant-réalisateur ; Otto, ingénieur du son, assisté de Willeck Dettman ; Alfredo Arnold, chef-maquilleur ; Gabriel Pellon, architecte-décorateur ; Frank Fox, pour la musique, et du scénariste-adaptateur-dialoguiste Bobby Lutge. Les interprètes en sont Sonia Zeman, Greta Weiser, Ursola Lingen, Rudolph Prack, Walter Muller, Hans Richter, Arnold Paulsen, Pratsch Kaufman. De plus, la distribution comprend Miss France 1950, Miss Italie, Miss Allemagne, Miss Autriche et neuf autres reines de beauté. Ce film musical et gai comporte une importante mise en scène et représente un des plus gros efforts encore entrepris par le nouveau Cinéma allemand. L’Un des événements marquants dé ia Saison Parisienne a été la soirée Franco-Anglaise, donnée lundi 2 avril dernier, au Palais de Chaillot, où le Tout-Paris des Grandes Premières s’était donné rendez-vous pour assister à la présentation du film britannique « POLICE SANS ARMES » (The Elue Lamp). Autour de M. le Préfet de Police, qui présidait ce gala, donné au profit des Œuvres Sociales de la Fondation Louis Lépine, on remarquait les représentants du Corps diplomatique, les LE GALA DE “ POLICE SANS ARMES ” une àéLectiùn — > personnalités du monde politique, de celui de la scène et de l’écran, que recevaient MM. Maugé et Bonef, directeurs généraux de la « VictoryFilms ». M. le Général West, directeur des Services européens de la « J. Arthur Rank Org. » et M. Hiscocks, le directeur du Bureau parisien de cette firme, assistaient également à ce gala, qui débuta par une première partie étincelante, au cours de laquelle on put applaudir de nombreuses vedettes de la scène et de la radio, qui avaient obligeamment prêté leur concours. Après une tombola, où les lots attribués firent bien des heureux parmi l’élégante assistance, le metteur en scène Basil Dearden présenta au public parisien le grand film anglais « POLICE SANS ARMES » (The Blue Lamp), dont il est le réalisateur. On sait que cette production de Sir Michael Balcon a été classée Britannique comme « en Angleterre au cours de l’année 1950 ». Les chaleureux applaudissements qui saluèrent la projection de « POLICE SANS ARMES », démontrèrent amplement que le public parisien confirmait avec éclat la décision du jury anglais. par l’Académie Royale le meilleur film réalisé C’eéi Voici Peggy Evans et Jimmy Hanley, dans une scène marquante de ce film.