La Cinématographie Française (1951)

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18 LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE 33 TOUS LES FILMS AVRIL 1951 PROPRE A RIEN (G.) LE PRIX DU SILENCE (A.) (The Great Catsby) Drame (86 min.) ÇA C'EST DU CINEMA (G.) Montage de films burlesques (89 min.) CINELDE Origine : Française. Prod. : Cineldé-Coopérative Générale du Cinéma Français, 1950. Réal. : Cl. Accursi, R. Bardonnet. Auteurs : Cl. Accursi et R. Bardonnet, dial, de P. Ulmann, commentaire de R. Beauvais. Musique : A. Romans, D. Bee. Dir. technique : R. -A. Bradford. Montage : G. Artus, D. Brossel, C. Barbeyer. Montage sonore : Guy Plouganou Chef-Opérateur du Son : René Louge. Trucages : Arcady. Interprètes : Stan Laurel, James Finlayson, Buster Keaton, Oliver Hardy, H. Pollard, B. Turpin, B. Bevan, A. Clyde, M. Banks, H. Lloyd. Première représentation (Paris) : 23 mars 1951, « Astor ». EXPLOITATION. — Assemblage de plans amusants choisis dans de nombreux films burlesques américains, en général muets et qui ont été habilement sonorisés. Le tout est relié par une petite histoire d'un reportage confié à Stan Laurel. On voit également tous les meilleurs comédiens du véritable burlesque : Oliver Hardy, Buster Keaton, etc. SCENARIO. — Le reporter écossais Laurel est emmené par fusée en Amérique. L’inspecteur Finlayson, qui attend un espion surnommé «K 2 », prend Laurel pour l’agent secret et le poursuit. Laurel, pendant ce temps, continue son reportage, voit Mack Sennett tourner ses films et est engagé comme acteur. Il va dans le Nevada chez les prospecteurs d’or, est retrouvé par Finlayson, mais prouve qu’il n’est pas «K 2 ». Finalement, il deviendra vedette avec Hardy. REALISATION. — Le montage de plans si divers empruntés à des films très variés a été réalisé avec assez de soin et d’habiieté pour que le récit qui les enchaîne paraisse presque toujours logique. La postsynchronisation et le bruitage sont excellents. INTERPRETATION. — On revoit avec un grand plaisir tous ces grands acteurs de ce style burlesque dont la réussite d’antan était liée à leur talent et à leur sens profond du vrai comique. — P. R. ECHEC AU HOLD UP (G.) (United States Mail) Film policier (88 min.) ( V.O.-D.) PARAMOUNT Origine : Américaine, 1950. Prod. : Robert Fellows-Paramount. Aéal. : Lewis Allen. Auteurs : Scén. de R. Breen et W. Duff. Chef-Opérateur : John F. Seitz. Musique : Victor Young. Dir. artistiques : H. Dreier, A. No • zaki. Décors : S. Corner, B. Granger. Interprètes : Alan Ladd, Phyllis Cal vert, Paul Stewart, J. Sterling. J. Webb, S. Harris, H. Morgan, D. Riss. Présentation corporative (Paris) : 21 mars 1951, « Paramount ». EXPLOITATION. — Classique film de gangsters, avec nombreuses fusillades et morts violentes. Alan Ladd est. bien entendu, le policier cassecou et il a pour partenaire Phyllis Calvert, dans un rôle imprévu de nonne. SCENARIO. — Un employé des postes a été tué. Goddard (A. Ladd), le policier, retrouve sœur Augustine (P. Calvert) , témoin inconscient et unique du crime. Sur les fichiers de la police, la sœur reconnaît un des bandits et Goddard parvient jusqu’au chef de bande, Boettiger (P. Stewart). Encore faut-il prouver que ce soit bien là les assassins. Aussi, Goddard entre dans le gang en offrant sa collaboration pour le grand coup que prépare Boettiger. Il communique tous les renseignements à ses collègues de la police, mais au dernier moment Boettiger change ses plans. Démasqué, Goddard échappe aux gangsters, qui sont tués. REALISATION. — Beaucoup d’action fait oublier quelques invraisemblances et le curieux comportement des mauvais garçons. Une bonne photographie en clair-obscur met en valeur les scènes mouvementées. INTERPRETATION. — Alan Ladd joue son rôle de garçon cynique et courageux avec son assurance habituelle. En religieuse, Phyllis Calvert montre un visage doux, naïf et inspiré tout à fait dans la note. Pittoresques compositions de gangsters autour de l’excellent Paul Stewart. (Fancy Pants) Comédie burlesque (88 min.) Technicolor (V.O.-D.) PARAMOUNT Origine : Américaine, 1950. Prod. : Robert L. Welch-Paramount. Réal. : George Marshall. Auteurs : Scén. de Ed. Hartmann et R. O’Brien, d’après une histoire de H. L. Wilson. Interprètes : Bob Hope, Lucille Bail, Bruce Cabot, J. Kirkwood, L. Penraan, H. French, E. Blore, J. Vitale. Présentation corporative (Paris) : 22 mars 1951, « Paramount ». EXPLOITATION. — Très amusante comédie se déroulant au siècle dernier. Le Technicolor, les chansons, et surtout de nombreuses trouvailles drolatiques, rendent cc film fort divertissant. Bob Hope et Lucille Bail en vedettes. Pour tous publics. SCENARIO. — Pendant ses vacances, à Londres, une rtche américaine, Mrs. Floud. a engagé, comme maître d’hôtel, un petit acteur malchanceux, Humphrey (B. Hope), qu’elle a pris pour un domestique. Son mari ayant mal interprété son télégramme, la petite ville de Big Squaw, patrie des Floud, attend l’arrivée d’un comte britannique. Humphrey connaît des difficultés avec Belknap (B. Cabot). qui est le fiancé d’Aggie (L. Bail), la fille des Floud. Il est prêt à fuir, quand Aggie le supplie de rester et de jouer les lords. Il bravera Belknap, recevra le Président Roosevelt et fuira Big Squaw avec Aggie quand les villageois découvriront la supercherie. REALISATION. — Après une exposition peut-être un peu lente, le film démarre sur un rythme nerveux, qu’il conservera jusqu’à la fin. Les gags sont multiples, variés et certains bénéficient de trucages réussis. Le Technicolor, très naturel, accentue encore par ses teintes fraîches la beauté des toilettes et la gaieté des situations. INTERPRETATION. — Bob Hope incarne toujours avec la même verve son personnage de fantaisie. Il a trouvé en Lucille Bail une remarquable partenaire, aussi talentueuse que jolie. P. R (V.O.) PARAMOUNT Origine : Américaine, 1949. Prod. : Richard Maibaum-Paramount. Réal. : Elliot Nugent. Auteurs : Scén. de C. Hume et R. Maibaum, d’après le roman de F. Scott Fitzgerald et la pièce théâtrale de O. Davis. Chef-opérateur : John F. Seitz. Musique : Robert Emmett Dolan. Décors : S. Corner, R. Moyer. Montage : Ellsworth Hoagiand. Interprètes : Alan Ladd, Betty Field, Macdonald Carey, Ruth Hussey, B. Sullivan, H. Da Silva, S. Winters, Première représentation (Paris) : 21 mars 1951, « Napoléon ». EXPLOITATION. — Film moralisateur destiné à l’édification des jeunes Américains tentés de conquérir la fortune et la femme de leur rêve en s’adonnant au gangstérisme. Action dramatique interprétée par Alan Ladd, Barry Sullivan et Betty Field. V.O. seulement. SCENARIO. — 1928. Daisy (B. Field) a épousé le multimillionnaire Tom Buchanan (B. Sullivan). Jay Gatsby (A. Ladd), qui l’aimait depuis toujours, décide de faire fortune pour la reconquérir. Il trafique et tue. Riche, il achète une magnifique propriété face à celle de Daisy. Celle-ci sent renaître son premier amour en face de son ex-fiancé devenu millionnaire. Un malheureux concours de circonstances fortuites fait que Daisy tue dans un accident de voiture Myrle (S. Winters), maîtresse de son mari — ce qu’elle ignore — et épouse du garagiste Wilson (H. Da Silva). Celui-ci ayant découvert que l’automobile de Jay est celle qui renversa sa femme, tue l’ex-ganster. REALISATION. — Histoire fort conventionnelle, dépourvue de rebondissements sensationnels. Bonne restitution de l’ambiance et du style 1928. INTERPRETATION. — Alan Ladd, toujours sympathique, ne fait pas ici de nombreuses démonstrations de sa force. Son jeu est sobre, son personnage l’exigeait. Barry Sullivan est direct. Les interprètes féminines manquent de conviction. — P. R. A titre strictement privé, la première copie sous-titrée de HARVEY, la grande production Universal de la prochaine saison — magistralement interprétée par James Stewart, Joséphine Hull et Peggy Dow — vient d’être présentée au « Marbeuf », à quelques directeurs de salles et à différentes personnalités de l’Industrie cinématographique. L’assistance fut unanime à reconnaître la classe exceptionnelle de ce film, que certains appellent déjà : « la plus grande comédie de tous les temps ». James Stewart est à la fois bouleversant et irrésistible ; c'est la plus grande création de sa carrière. A l’issue de cette présentation, tous les spectateurs se retrouvèrent devant un buffet fort sympathique. Ils burent à la santé de HARVEY et des dirigeants d’Universal qui présidaient ce brillant cocktail : John B. Spires, attaché à la Direction européenne ; B. Goldman, le nouveau Superviseur pour la France, l’Afrique du Nord et la Suisse ; E. Descombey, président-directeur général ; R. Delcourt, directe ur à la Vente et Raphaël Bernard, chef de Publicité. Sur notre cliché, de gauche à droite : M. Gendron (directeur artistique du Gaumont-Palace) ; M. Trimaille (Exploitant d’un important circuit en Indochine) ; Mme Perpere (Eden de Reims) ; M. Le Duc (Circuit Soulèze) ; M. Rozano Parisiana, Cigale, Concordia, Comœdia, Le Latin, etc.) ; M. Vibaux (S.N.E.G.) ; M. Holley (Celtic de Rennes et Splendid de Saint-Brieuc).