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LA ciNÉMATOGRAPHiE FRANÇAISE
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41 TOUS
L ES
FILMS
28 AVRIL 1951
“ LES PETITES CARDINAL ”
Jean Tissier et Jacques Castelot, deux des principaux interprètes du film LES PETITES CARDINAL réalisé par Gilles Grangier d'après l'oeuvre célèbre de Ludovic Halevy. Production Codo-Cinéma et S.G.G.C. Distribution Pathé Consortium Cinéma.
DESTINATION LUNE (G.)
(Destination Moon)
Film d'aventures (100 min.)
Technicolor ( V.O.-D.)
A.G.D.C.
Origine : Américaine.
Prod. : George Pal, 1950.
Réal. : Irwing Pichel.
Auteurs : Scén. de R. Van Rohkel, R. Heinlein et J. O’Hanlon. Chef-Opérateur : Lionel Lindon. Musique : Leith Stevens.
Décors : Ernst Segte.
Montage : D. Goldstone.
Interprètes : Warner Anderson, John Archer, Tom Powers, Dick Wesson, Erin O'Brien Moore. Présentation corporative (Paris) : 13 avril 1951, « Normandie ». EXPLOITATION. — Depuis toujours. les hommes ont rêvé d’explorer l’univers. Ce hlm d’aventures et d’action, dont les mérites ont été appréciés par les savants qui étudient les possibilités des voyages interplanétaires, est un document passionnant qui apportera à tous les publics un merveilleux moment d’évasion. Succès commercial assuré avec l’appui d’une publicité bien orchestrée.
SCENARIO. — Sur l’instigation de deux savants, le général Thayer (T. Powers) et le Docteur Car graves (W. Anderson) , l’industriel j Bames (J. Archer) réussit à con I vaincre d’autres industriels et des financiers de l’utilité de construire I une fusée interplanétaire. Malgré toutes les interdictions et toutes les réticences, le départ a lieu. Après un voyage passionnant, les trois hommes précités et le radio Sweeney (D. Wesson) parviennent à mettre pied sur la lune. Leurs yeux émerveillés découvrent les espaces désolés de notre satellite. Une légère avarie survenue à la fusée risque de compromettre leur chance de retour. Mais grâce au sang-froid des quatre hommes, la fusée repart et revient aux EtatsUnis.
REALISATION. — Très bon scé
nario construit sur des données scientifiques reconnues comme exactes par les spécialistes et illustré de séquences dramatiques très prenantes. Mise en scène très soignée ; excellents trucages ; gros appoint de la couleur aux teintes éclatantes.
INTERPRETATION. — Peu connus ou inconnus, les acteurs de ce film ont su, avec un talent méritoire, s'incorporer parfaitement à leurs personnages. Aucun ne prévaut, aucun ne détonne : tous sont parfaits, et contribuent habilement à la crédibilité de l’histoire. — P. R.
PRÉSEXTATIOX DE Eli. MS D'ART A X1CE
4* Poursuivant son très bel effort, l’U.M.A.M. vient de projeter, au cours d’une unique séance, au « Windsor », le vendredi 20 avril, à 18 heures, une série de films consacrés à l’art et qui a remporté un très vif succès devant une salle comble. Les films présentés sont : Watteau, Maillol, Naissance du Cinéma et, en première mondiale, Saint-Paul, cité des Artistes, de M. Mariaud, scénario d'André Verdet, poèmes de Jacques Prévert, musique d’Henri Grolla. — P. -A. Buisine.
“ JOFFROI ” AU FESTIVAL DE CANNES
Pour fêter le grand prix de la critique américaine et la présentation hors festival, à Cannes, de leur film JOFFROI, Marcel Pagnol et Vincent Scotto ont offert une bouillabaisse au Ministre de l’Information et au Préfet des Alpes-Maritimes. Sur notre cliché, on reconnaît de gauche à droite : M. Garet, chef de Cabinet de M. Gazier : Vincent Scotto ; M. Gazier, Ministre de l’Information; Marcel Pagnol et son fils Frédéric; M. Marcel Hutin, préfet des Alpes-Maritimes; M. Alex Roubert, Président du Groupe socialiste au Conseil de la République, et Georges Cravenne, qui avait organisé cette projection dont le succès devrait ouvrir une nouvelle et brillante carrière à JOFFROI.
IDENTITE JUDICIAIRE (G.)
Film policier (90 min.)
ASTORIA FILMS
Origine : Française.
Prcd. : Merry Films, 1950.
Prod. exécutif : Raoul Lévy.
Réal. : Hervé Bromberger.
Auteurs : Scén. orig. de J. Rémy, dial, de H. Jeanson.
Chef-Opérateur : Jacques Mercar.ton. Musique : Paul Misraki.
Décors : Eugène Delfau, üir. de Prod. : André Deroual. Montage : Dwyre.
Chef-Opérateur du Son : P. Boistelle. Interprètes : Raymond Souplex, Jean Debucourt, Robert Berri, R. Mary, N. Cézanne, D. Godet, E. Monceau. D. Doll, M. Mercadier.
Première représentation (Paris) : 18 avril 1951, « Aubert -Palace », « Gaumont-Théâtre », « Raimu ».
Film présenté au Festival de Cannes 1951.
EXPLOITATION. — Ce film, sélectionné pour représenter la production française au récent Festival International de Cannes, est une excellente histoire policière qui doit être fort prisée du grand public. La mise en scène est adroite et Raymond Souplex se révèle comme un excellent comédien. Dora Doll, Marthe Mercadier. Eliane Monceau sont de charmantes jeunes femmes doublées d’artistes de talent.
SCENARIO. — Le commissaire Basquier (Raymond Souplex) apprend la disparition d’une jeune fille de bonne famille. Retrouvée, elle se suicide et on découvre qu’elle avait été droguée au curare. Plusieurs femmes avaient précédemment été retrouvées ainsi droguées et blessées. On se trouve donc devant le crime d’un sadique. Aidé de son assistant Paulan (R. Berri), Basquier démasquera le criminel (Jean Debucourt), qui se suicidera après une poursuite dramatique dans les Magasins généraux.
REALISATION. — Hervé Bromberger, dont c’est le premier grand film, a su animer son histoire et il faut le féliciter de l'exactitude de sa mise en scène et de la narration de ce drame policier, qui tient en haleine le spectateur même et surtout quand celui-ci connaît le criminel. Montage nerveux, dialogues souvent drôles, toujours justes et bien mis en valeur. Excellentes photographies de Jacques Mercanton.
INTERPRETATION. — Ce film révèle un excellent comédien en la personne de Raymond Souplex, et une jeune artiste dont on parlera, Marthe Mercadier. Jean Debucourt, Robert Berri, Renaud Mary sont les protagonistes excellents de Nicole Cézanne. Eliane Monceau et Dora Doll, qu’on regrette de ne pas voir plus longtemps. — L. O.
“OEIVIA” çn exclusivité au MARIGNAR et an MARIVAUX
4» C’est vendredi 27 avril qu’est sorti, j à Paris, en exclusivité aux « Mari ; gnan » et « Marivaux », le nouveau film de Jacqueline Audry, Olivia. Ce film, adapté du célèbre roman anglais « Olivia » by Olivia, dont le sujet n’est pas sans analogie avec le célèbre Jeunes Filles en Uniforme, de Léontine Sagan, retrace l’histoire d’une jeune pensionnaire d’une luxueuse école privée, qui s’éprend de sa directrice avec autant de fougue que d’innocence. Ce drame sentimental, plein d’émotion, est interprété par Edwige Feuillère, Simone Simon, Marie-Claire Olivia, une jeune révélation, Yvonne de Bray, Suzanne Déhelly, etc. (Une production Memnon-Films, distribuée par Filmsonor).