La Cinématographie Française (1951)

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HTXTTTTTXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXJ LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE cxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx: 59 TOUS LES FILMS 23 JUIN 1951 TROIS PETITS MOTS (G.) (Three little Words) Comédie musicale (98 min.) Technicolor (V.O.-D.) M.G.M. Origine : Américaine. Prcd. : Jack Cummings-M.G.M., 1950. Réal. : Richard Thorpe. Auteurs : Scén. de G. Wells, d’après la vie et les chansons de B. Kalmar et H. Ruby. Chef-Opérateur : Harry Jackson. Dir. musicale : André Previn. Danses de : Hermes Pan. Dir. artistiques : C. Gibbons, U. McCleary. Décors : Edwin B. Willis. Conseiller technique : Harry Ruby. Interprètes : Fred Astaire, Red Skelton, Vera-Ellen, Arlene Dahl, K. Wynn, G. Robbins, G. de Haven, Ph. Regan, H. Shannon, D. Reynolds, P. Harvey, C. Carpenter, G. Metkovich, le grand Mendoza. Présentation corporative (Paris) : 25 mai 1951, « Normandie ». EXPLOITATION. — Film de musichall aux situations amusantes, aux chansons pleines d’entrain, aux numéros de danse originaux et dynamiques. Cette histoires tendre et souriante de deux auteurs de mélodies connues, compositeur et parolier, bénéficie d’une distribution brillante parmi laquelle le toujours parfait danseur Fred Astaire, sa charmante et talentueuse partenaire, Vera-Ellen et le divertissant Red Skelton. SCENARIO. — Définitivement écarté de la scène par un accident stupide., le danseur célèbre , Ber t Kalmar (F. Astaire), écrit des chansons. Il en fait une avec un pianiste inconnu, Harry Ruby (R. Skelton) et c’est le début d’une fructueuse collaboration. Ruby rapproche Kalmar et Jessie (Vera-Ellen), l’ex-partenaire de Kalmar. Les jeunes gens se marient. Ceux-ci veillent avec sollicitude sur les dangereuses aventures sentimentales de Ruby. Tandis que le compositeur fait annuler la commandite d’une pièce de Kalmar, qu’il estime mauvaise et dont l’échec affecterait profondément son ami. Découvrant cette initiatiive de Ruby, Kalmar se fâche avec lui. Plus tard. Jessie et Eileen (A. Dahl) , la femme de Ruby. rapprocheront leurs maris qui retrouveront leur belle amitié en composant une nouvelle chanson : « Trois petits mots ». REALISATION. — L'adaptation de cette histoire simple est très habile, car elle sait ne pas insister sur les détails mièvres ou trop sentimentaux et mettre en valeur tout ce qui peut contribuer à la gaieté du récit. La caméra se montre discrète tout en suivant en souplesse les évolutions des danseurs. Une bonne couleur et une musique mélodique ihen enregistrée font de ce film un spectacle aussi agréable pour l’œil que pour l’oreille. INTERPRETATION. — Incomparable danseur, Fred Astaire est fidèle à sa réputation si justifiée. Il a trouvé en Vera-Ellen une partenaire alliant grâce et talent. Sobre et intelligente création de Red Skelton ; Arlene Dahl est jolie. — C. B. « ROGER NICOLAS REVIENT AV STUDIO •£• Roger Nicolas, dont le dernier film. Le Roi du Blablabla, a connu et connaît partout un grand succès d’exploitation, va revenir au studio. Le fantaisiste sera, en effet, la vedette du prochain film d’André Berthomieu, dont le premier tour de manivelle sera donné le 20 août. C’est une coproduction Hoche-Production (Ray Ventura )-Silver Films (Robert Dorfmann). DE NOUVEAUX HOMMES SONT NES (G.) (Prohibito Rubare) Comédie dramatique sociale (95 min.) (V.O.-D.) PROVEFI Origine : Italienne, 1948. Prod. : Carlo Ponti-Gigi Martello-Lux. Réal. : Luigi Comencini. Auteurs : Sujet de S. Cecchi d’Amigo et L. Martello d’après une idée de G. Martello, scén. de A. Buzzi, S. Cecchi d’Amigo, L. Comencini et A. Curcio. Chef-Opérateur : Aldo Tonti. Musique : Nino Rota. Montage : Adrianno Novelli. Interprètes : Aldo Celli, Tina Cica, Mario Russo, Luigi Dermasti, A. Cirelli. C. de Michèle, C. Délia Posta, C. Bardieri, E.G. Mattia. Présentation corporative (Paris) : 2 mai 1951, « Le Paris ». EXPLOITATION) — Comme Des Hommes sont nés dont on n’a pas oublié les mérites, ce film raconte l'histoire d’un prêtre qui consacre sa vie à ramener dans le droit chemin l’enfance dévoyée. Située dans le cadre de l’Italie contemporaine, cette histoire réaliste, traitée sans outrance dramatique, doit plaire au grand public. SCENARIO. — Naples, 1950. Poursuivant deux galopins qui lui ont volé sa valise, le révérend Don Piétro (A. Celli) découvre les misères de la ville et ses enfants dévoyés. Renonçant à partir en mission pour l’Afrique, il décide de fonder à Naples une « Cité des Enfants ». La tâche est rude : les autorités municipales et le clergé ne le soutiennent que moralement, les dettes se font criardes, les enfants se moquent de lui et ont même caché dans la maison délabrée qui lui sert de Mission, un stock de montres volées. Pourtant, en cachette de ses camarades, Pepinello (M. Russo) vend les montres et verse l’argent ainsi récupéré dans le tronc placé dans un jardin public. Don Piétro exulte et construit « sa » Cité. Un jour pourtant, le drame éclate et le bijoutiér à qui furent volées les montres porte plainte. Mais devant les réalisations du prêtre, il abandonne les poursuites. La Ville et l’Eglise pourvoieront aux frais de la Cité. REALISATION. — Ce film édifiant a été réalisé avec beaucoup de bonne volonté et de conviction et le metteur en scène inconnu en France, ne semble pas en pleine possession de ses moyens techniques, mais il semble être un bon directeur d’acteurs. Toutefois, et bien que réalisé fort simplement, ce film recèle des moments attachants. INTERPRETATION. — Aldo Celli a composé avec une louable discrétion ce personnage de prêtre missionnaire dévoué à la cause de l’enfance malheureuse. Ses petits partenaires jouent avec naturel et spontanéité. P. R. ♦ — Une coquille s’est glissée dans la fiche technique de L’Etrange Madame X... et nous a fait annoncer JeanMarie Louhel comme directeur de production. Il fallait lire Jean-Marie Loutrel. Nos lecteurs auront certainement rectifié d’eux-mêmes. •ï* D’après l’Office américain de la statistique, la population des EtatsUnis a dépensé 1.566.890.000 dollars pour aller au cinéma en 1948. Cette somme comprend 85.815.000 dollars pour le chocolat, le chewing gum et le maïs grillé, achetés dans les salles. Les Films Rhodaniens ont présenté la production de Jean Mugeli, En ce temps-!à..., un triptyque comprenant 1) L’Ancien Testament ; 2) Le Nouveau Testament, et 3) Depuis ce temps-ià. La réalisation est d’Alfred Chaumel. ANNIE, LA REINE DU CIRQUE (G.) (Annie get your Gun) Comédie musicâle à grand spectacle (107 min.) Technicolor (V.O.-D.) M.G.M. Origine : Américaine. Prod. : Arthur Freed-M.G.M., 1951. Réal. : George Sidney. Auteur : Scén. de S. Sheldon. Chef-Opérateur : Charles Rosher. Dir. musicale : Adolph Deutsch. Musique : Irving Berlin. Dir. artistiques : C. Gibbons, P. Groesse. Décors : Edwin B. Willis. Interprètes : Betty Hutton, Howard Keel, Louis Calhern, Edward Arnold, K. Wynn, J.C. Naish, C. Sundberg, B. Venuta. Présentation corporative (Paris) : 29 mai 1951, « Normandie ». exploitation! — Cette super production en technicolor constitue lin excellent spectacle populaire. C'est la transposition à l'écran (avec l’appui d’une somptueuse mise en scène très hollywoodienne) de la célèbre opérette Annie du Far-West. Iîetty Hutton en vedette. Pour tous les publics. SCENARIO. — Frank Buttler (H. Keel), champion de tir, est la grande attraction du Cirque Buffalo Bill (L. Calhern). A Cincinatti, il entreprend un match avec une jeune paysanne dont l’adresse tient du prodige, Annie Oakley (B. Hutton). Celle-ci accepte avec joie de devenir son assistante puis sa partenaire. En cachette, elle répète un numéro sensationnel . Buffalo Bill, à court d’argent, la lance en vedette, afin de redorer son j blason et sa caisse. Frank, furieux d’être supplanté, accepte un engagement chez Pawnee Bill (E. Arnold). Buffalo part en tournée en Europe. C’est le triomphe. Mais cette tournée est déficitaire. Buffalo décide de s’associer avec son concurrent Pawnee. Ainsi Annie et Frank, séparés par orgueil malgré leur amour, se trouvent réunis... pour la vie. REALISATION. — La mise en scène somptueuse et la technique d’Hollywood mettent en valeur les grandioses attractions du Cirque Buffalo Bill : attaques de diligences par des Indiens, charges des ranchers, poursuites, batailles et surtout les sensationnels « numéros » de tir à la carabine d’Annie Oakley. Très agréable utilisation du technicolor et très jolies musique et chansons de Irving Berlin. INTERPRETATION. — La dynamique Betty Hutton a trouvé là un rôle digne de son talent. Plus sobre que d’ordinaire dans ses exhibitions déchaînées, elle est aussi plus juste de ton. Howard Keel est un « grand » chanteur que les gros plans n’avantagent pas. J. Carrol-Naish (chef Indien), Louis Calhern et Edward Arnold font des créations typiques. P. R. ♦ MAROC 4* André Zwobada poursuit au Maroc les prises de vues du Capitaine Ardant, coproduction S. N. Films Dispa et Telouet Films. Après avoir filmé de nombreuses scènes d’action à Ijoukak — entre autre une « charge » de six cent cavaliers — Zwobada est entré aux studios de Souissi, à Rabat, où les décorateurs Gabutti et Lucien Miauel ont construit un décor de boîte de nuit hispano-mauresque, un complexe d’appartement et le pont d’un cargo. En extérieurs, un village arabe fut reconstitué... pour y mettre le feu. Toute l’équipe vivait dans un village de toile, à 100 kilomètres de Marrakech. LES MINES DU ROI SALOMON (G.) (King Solomon’s Mines) Film d’aventures (101 min.) Technicolor (V.O.-D.) M.G.M. Origine : Américaine. Prod. : Sam Zimbalist-M.G.M., 1950. Réal. : C. Bennett, A. Martcn. Auteurs : Scén. de H. Deutsch, d'après le roman de H. Rider Haggard. Chef-Opérateur : R. Surtees. Dir. artistiques : C. Gibbons, P. Groesse. Décors : Edwin B. WilÜis. Interprètes : Deborah Kerr, Stewart Granger, Richard Carlson, H. Haas, L. Gilmore, Kimursi, Siriaque, Sekaryongo, Baziga. Présentation corporative (Paris) : 22 mai 1951. « Normandie ». EXPLOITATION. — Cette remarquable production, en Technicolor, renoue avec la tradition, jusque là perdue, des grands récits d'exploration. C’est une œuvre vivante, captivante, très spectaculaire, qui conduit le spectateur au pays des hommes géants du Ruanda Urundi. Ce film important et attractif enthousiasmera les publics les plus divers. SCENARIO. — 1897. Elisabeth Curtis (D. Kerr). recherche son mari, disparu dans une région où il espérait retrouver les fabuleux diamants du roi Salomon, Elle décide le fameux guide, Allan Quatermann (S. Granger), à la conduire dans cette contrée absolument inexplorée. En route, les porteurs terrifiés abandonnent la caravane et le seul noir fidèle est tué par un blanc, meutrier qui se cache dans une tribu de mauvaise réputation. Allan, Elisabeth et le frère de celle-ci n’échappent que de peu aux hommes de cette tribu. Un étrange et immense noir, Umbofa, se joint aux trois blancs. Ceux-ci découvrent enfin les diamants, ainsi que le squelette de Curtiss. mais ils sont menacés par les Batutsi. Umbofa, qui est le véritable roi des Batutsi, abat l’usurpateur qui régnait à sa place. Il laisse partir libres ses trois amis. REALISATION. — Tourné sur place, le film nous entraîne d’autant plus aisément dans les étranges paysages africains : forêts, savanes, déserts, pics neigeux, vertes prairies du Ruanda, que le Technicolor en restitue fidèlement et sobrement les teintes les plus variées. De nombreuses scènes à sensation, celle de la charge des animaux fuyant l’incendie est une des plus saisissantes. INTERPRETATION. — Stewart Granger campe avec simplicité, et aussi une grande vérité, le rôle très humain de cet homme épris d'aventures, qui aime et comprend l'Afrique. Deborah Kerr a su rendre tous les sentiments et sensations qu’éprouve son personnage. Tous les noirs tiennent leur rôle avec une déconcertante véracité. — C. B. Robert Vernay effectue actuellement une tournée de reconnaissance au Maroc pour lé film Les Chevaliers du Désert qu’il doit réaliser en novembre avec Sophie Desmarets et quelques acteurs de Radio-Maroc, dont notre ami André Veyret. Le scénariste-dialoguiste Fernand Millaud est le dialoguiste de Bouquet de Joie que réalise actuellement Maurice Cam avec, en vedette, Charles Trenet. et des Aventures de Marius et Olive dont le début de tournage est fixé pour le 1er août à Marseille. Par ailleurs, il est l'auteur du documentaire touristique 300 kilomètres de Soleil que Monduel réalisera en juillet.