La Cinématographie Française (1952)

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TXXrTTTYTXXXïXXXXXXXlXXXXXXXXX UVCiNÉMATOGRAPHiE FRANÇAISE XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXTYTX TOUS LES FILMS 5 JANVIER 1952 tXXXIIIXIXXXimXXXIIIIIIIIlIIXIAmilIIltXXXXXXXXXXXXXXXXriIXXXXXXXXlIliXXxIXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXTT PROGRAMME DE FILMS SUR L’ART ET LA MUSIQUE Première représentation (Paris) : 12 décembre 1951, « Agriculteurs », « Les Ursulines ». FETESGALANTES (Watteau ) Prod. : Argos Film. Réal. : Jean Aurel. Une promenade enchantée à la rencontre des « couples unis », de Watteau, parmi les paysages de rêve, vers Cythère, l’île des amours, dont Watteau a fait le sujet d’un de ses plus célèbres tableaux. Un des plus remarquables passages de ce film est « l’animation » de la scène de l'Escarpolette ; les « découvertes » sur les horizons lointains ne sont pas moins réussies. L’AFFAIRE MANET Prod. : Argos Film. Réal. : Jean Aurel. Evocation de l'effet de surprise et de scandale que produisit à son époque, le grand peintre Edouard Manet, le héros du « Salon des Refusés », repoussé par les peintres consacrés de son temps et par le large public. Cette ambiance d’époque est reconstituée, à la manière d’une Actualité, grâce aux photos du temps. L’essentiel de l’œuvre de cet artiste illustre, a présent intégré parmi les grands « classiques » de la peinture, p:sse devant le spectateur : la période espagnole avec « le Torero », « Lola de Valence » ; ses portraits, ses scènes parisiennes : « le Balcon », « la Loge », « le B~r des Folies-Bergère »; ses nus scandaleux : « le Déjeuner sur l’Herbe », « Olympia ». LES DESASTRES DE LA GUERRE Prod. : Argos Film. Réal. : Pierre Kast. Adapt. et musique : Jean Grémillon. Le recueil des 80 gravures de Goya, réunies sous le titre : « Les Désastres de la Guerre », rappellent, sur le ton le plus cruel, les guerres de Napoléon en Espagne. J. Grémillon et Pierre Kast ont voulu faire ressortir l’horreur et les atrocités de la guerre. Ils ont trouvé, dans les planches de Goya, un témoignage et des détails horribles, des tableaux de souffrances, supplices, cruautés, mutilations, meurtres, violences, gibets. Le style propre de Goya, la technique de l’eau-forte, se prêtent moins bien que la peinture au grossissement du cinéma : la lumière et le sens du relief manquent. IMAGES POUR DEBUSSY Prod. : Argos Film. Réal. : Jean Mitry. Jeux de reflets, de transparences, d’irisations... pris au bord d’une rivière, dont les aspects, pittoresques et esthétiques sont le contrepoint visuel de ces musiques, où Debussy a saisi les impressions que lui inspiraient les mille bruits de la nature, la forêt, la source, l’oiseau, les nuages... MESSALINE (A.) Drame historique à grande mise en scène (120 min.) FILMSONOR Origine : Franco-Italienne. Prod. : Fiimsonor-Gallone. Réal. : Carminé Gallone. Auteurs : Scén. de C. Gallone ; adapt. d’A. Valentin et N. Novarese ; dial, de P. Laroche. Chef-Opérateur : Anchise Brizzi. Musique Renzo Rossellini. Décors : Gastone Medin. Dir. de Prod. : Jacques Plante. Montage : Nicolo Lazzari. Chef-Opér. du Son : G. Picistrelli. Interprètes : Maria Félix, Georges Marchai, Jean Chevrier, Jean Tissier, G. Kerjean, M. Vitold, M. Benassi, D. Scala, C. Ninchi. Première représentation (Paris) : 19 décembre 1951, « Marignan », « Marivaux ». EXPLOITATION. — Ce film, de Carminé Gallone, spécialiste du genre, ressuscite une fois de plus les fastes et les aventures amoureuses et tragiques de la Rome antique. Messaline, impératrice perverse, d'une grande beauté, offrait le plaisir à tous ceux qui l’entouraient. Cette production à grandiose mise en scène, s’apparente, pour le genre, à Fabiola et aux Derniers Jours de Pompéi. SCENARIO. — Messaline (M. Félix), épouse de Claude (M. Benassi), empereur romain en l’an 44 de notre ère, exerçait une influence néfaste sur son mari, qu’elle trompait outrageusement. Ayant séduit Caïus Silius (G. Marchai), ami de Valère l’Asiatique (J. Chevrier), valeureux général de Claude, aux sentiments républicains, Messaline fait tuer ce dernier, qui se refusait à elle. Caïus devient le chef des républicains. Muester (J. Tissier), courtisan , décide la mort de Messaline après que celle-ci ait empoisonné son fils adoptif. Il parvient à provoquer le mariage de l’impératrice avec Caïus. Claude, furieux d’avoir été joué, revient d’Ostie pour châtier les coupables. Mais Caïus sera assassiné par ses partisans, qui le prennent pour un traître et M essaime tom LES CHARMES DE L’EXISTENCE Prod. : Films Saint-Germain-des-Prés. Réal : Pierre Kast. Cette « chronique cinématographique » des grands Salons de peinture parisiens, des années 1880 à 1910 est, en même temps, la chronique satirique de la vie mondaine de la même époque. Les artistes alors à la mode (Carolus Duran, Bonnat, Bouguereau), sont à présent bien délaissés, et leurs toiles (les « sujets » aussi bien que la « manière », ne vont pas sans ridicule. L’ironie pince-sans-rire de l’image contraste avec le sérieux imperturbable du commentaire. Le film est amusant et passablement frondeur. bera sous les coups du centurion Taurus (C. Ninchi). REALISATION. — Le grand mérite de ces films, à base historique, est leur mise en scène grandiose. On assiste, ici, entre autres, à des jeux de cirque, avec des lions et des combats de gladiateurs, réalisés avec un grand souci de réalisme. Nombreux et vastes décors ; technique en rapport avec l'action (plans d'ensemble, grues, panoramiques) qu’elle met en valeur. INTERPRETATION. — Les bons comédiens qui animent ce film ont trop de talent pour paraître désemparés dans des rôles de légende, qu’ils interprètent avec sobriété et conviction malgré leurs outrances. Georges Marchai, Jean Chevrier, Jean Tissier et Michel Vitold, font d’honnêtes créations. Maria Félix allie à sa réelle beauté, un talent discret, mais efficace, qui parvient à conférer une certaine sympathie à son rôle. — P. R. LA TOUR DE BABEL (G.) Film de montage d’actualités (95 min.) LUX FILMS Origine : Française. Prod. : Lux Films-Films Rony. Réal. : Georges Rony. Commentaire de J. Paul Boncour. Musique : A. Honegger, A. Hoeree et T. Harsanyi. Première représentation, (Paris) : 26 décembre 1951, «Studio de l'Etoile». EXPLOITATION. — Intéressant par la variété et la qualité de ses documents originaux, souvent inédits, ce film de montage d’actualités, à tendance politique, résume brièvement quarante années d’histoire contemporaine, à travers les remous politiques qui ont secoué l’Allemagne et la Russie. Présentation et commentaire de Paul Boncourt. SCENARIO. — Ce film se compose de deux parties apparemment distinctes : l’Allemagne et la Russie. La première nous présente les dernières images de la guerre de 1914-1918, la révolution, la République de Weimar, l’avènement du Nazisme, l’Anchliiss, Munich, les événements de Tchécoslovaquie, de Pologne, la guerre de 1939, etc. La deuxième, conçue sur un thème identique, nous montre les dernières heures de la Russie impériale, les émeutes précédant la paix de BrestLitowsk, la Révolution socialiste, Lénine, Troski, Staline, la guerre de 1939 et les événements qui en ont découlés. REALISATION. — Le grand intérêt visuel de ce film est, répétons-le, la grande variété des documents inédits qui le composent. Techniquement, les images sont parfaites. On déplorera cependant la rigueur des deux « chapitres » qui n’a pas permis d’étudier plus profondément les conséquences politiques et économiques que les grands événements internationaux ont fait supporter aux différents pays européens. — P. R. MONSIEUR BELVEDERE FAIT SA CURE (G.) (Mr. Belvedere rings the Bell) Comédie gaie (89 min.) (V.O.) 20th CENTURY FOX Origine : Américaine. Prod. : André Hakim-Fox, 1951. Réal. : Henry Koster. Auteurs : Scén. de R. Mac Dougall, d’après une pièce de R. E. McEnroe. Chef-Opérateur : Joseph La Shelle. Dir. musicale : Lionel Newman. Musique : Cyril Mockridge. Dir. artistiques : L. Wheeler, J. de Cuir. Décors : Th. Little, P. J. Fox. Montage : William B. Murphy. Chefs-Opérateurs du Son : G. Leverett, R. Heman. Interprètes : Clifton Webb, Joanne Dru, Hugh Marlowe, Z. Mostel, B. Lynn, D. Merande, F. Brandt, K. Comegys, J. Marbury, H. Hines. Première représentation (Paris) : 21 décembre 1951, « Le Paris ». EXPLOITATION. — Le sujet amusant de ce film montre un écrivain, auteur d’un livre sur l’art de rester jeune, se faisant passer pour un vieillard, afin d'étudier sur place, dans un hospice, les conditions de vie des personnes âgées auxquelles il rend le goût de vivre. Le film, traité avec humour, divertira tous les publics. SCENARIO. — Lynn Belvédère, auteur connu, se fait admettre, sous le nom d’Erwenter, dans un asile de vieillards. Il explique au révérend Charles Watson, le directeur, et aux pensionnaires, qu’il semble jeune grâce à des pilules venant de Chine. Son dynamisme et ses pilules redonnent de la gaieté à des vieillards qui attendaient la mort dans l’austérité et la tristesse. Il est aidé dans sa tâche par l’infirmière Harriett Tripp. Les journalistes découvrent la vérité et les dons affluent pour aider l’œuvre à soulager les vieux qui voient avec émotion leur bienfaiteur les quitter. REALISATION. — Le scénario a été porté très correctement à l’écran et bien étudié dans tous ses détails, la note émouvante n’est pas oubliée, malgré la gaieté avec laquelle le sujet est traité. Le rythme est alerte, l’enchaînement des scènes ne se fait jamais attendre, c’est une bonne réalisation et un agréable passe-temps. INTERPRETATION. — Le personnage central du film a été créé avec un sobre humour par Clifton Webb, qui est sympathique et divertit sans viser à l'effet. Joanne Dru est une charmante ingénue et constitue, avec Hugh Marlowe le seul couple jeune parmi un groupe d'artistes âgés qui interprètent leur personnage avec beaucoup d’à-propos. — G. T. (G) : Pour tous publics. (A) : Pour adultes seulement. (S) : Officiellement interdit aux enfants de moins ae Seize ans. Bientôt en exclusivité aux MARIGN AN-MARIVAUX ARLETTY et FRANÇOIS P E RI ER dans L’A MOUD, MADAME... un film de GILLES GRANGIER sélectionné pour le Festival de Punte-del-Este