La Cinématographie Française (1952)

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4 XXXXXXXXXXXXXXXXXXXTXXXXTXTTYX LA ciNÉMATOORAFHiE FRANÇAISE LA VIE SYNDICALE COMMUNIQUÉ DU CARTEL SYNDICALISTE (F. O., C. F. T. C., Cadres-Autonomes) Le Cartel Syndicaliste de l’industrie cinématographique, estimant que les déclarations de M. Debu-Bridel, du Conseil de la République, sont susceptibles de compliquer la situation du Cinéma français, tient à préciser : 1° Depuis plusieurs années, les Organisations syndicales libres souhaitent voir rattacher le Centre National de la Cinématographie directement à la Présidence du Conseil ; 2° En aucun cas, les Syndicats libres ne pourraient accepter la disparition du Centre National de la Cinématographie créé par la loi du 25 octobre 1946, dont les modalités répondent à toutes les nécessités économiques et sociales de l'industrie cinématographique. Toutefois, en raison de la carence de M. Fourré-Cormeray, lequel à différentes reprises s’est fait le complice des communistes, il apparaît aux Organisations syndicales libres que le maintien à la Direction du Centre National du Cinéma de ce fonctionnaire est un défi lancé au Syndicalisme libre ; 3° Le Cartel rappelle que les démarches faites auprès du Gouvernement par le Bureau confédéral de la C.G.T., et notamment la visite faite le 7 novembre 1951 par MM. Neumeyer et Le Bourre à M. Louvel, ministre de l’Industrie et de l’Energie. Les Syndicalistes regrettent qu’aucune mesure n’ait été prise à la suite de ces entrevues officielles ; 4° Le Cartel Syndicaliste dénonce les agissements de M. Fourré-Cormeray qui a voulu porter atteinte au droit syndical d’un de ses fonctionnaires supérieurs et, à cette occasion, il communiquera à la Sous-Commission d’enquête tous documents prouvant l’attitude équivoque de l’actuel directeur général du Centre National du Cinéma. La récente campagne du journal « l’Humanité », faite par M. Georges Sadoul, stalinien notoire, étant une preuve convaincante que le parti communiste considère le Cinéma comme son arme favorite, le Cartel a décidé de saisir le nouveau Gouvernement de cette affaire pour qu’une fois pour toutes le Cinéma soit débarrassé des incapables et des saboteurs et pour que la Direction de la Production cinématographique soit confiée à un fonctionnaire énergique qui ne devrait pas hésiter à prendre toutes mesures pour un redressement du Cinéma français. En conclusion, le Cartel Syndicaliste libre attire l’attention de tous les groupes parlementaires (communistes exceptés) sur la colonisation du Cinéma, du Théâtre et de la Radio par les Syndicats staliniens et les adjure de prendre toutes dispositions pour que les principaux secteurs de la propagande française ne soient plus entre les mains des hommes de Moscou, dont les agissements sont tolérés ou encouragés par certains hauts fonctionnaires, spécialistes de la politique du double jeu. "DE L’OR EN BARRES »> POURSUIT SA SENSATIONNELLE EXCLUSIVITÉ PARISIENNE A sa cinquiète semaine d’exclusivité, à Paris, où il est projeté, en version française, au FRANÇAIS, et en version originale au MARBEUF, « DE L'OR EN BARRES » continue à drainer dans ces deux salles un public 'enthousiaste, et sans cesse accru. Le succès extraordinaire de « DE L’OR EN BARRES » laisse augurer une carrière magnifique à cette production de la « J. Arthur RANK Org. », et une sortie générale à travers toute la France a été décidée par VICTORY-FILMS, qui distribue ce film, dans le cadre de sa « Tranche du Rire ». Rappelons que « DE L'OR EN BARRES », qui a obtenu le Grand Prix du Meilleur Scénario au Festival de Venise, est interprété par Alec Guinness et Stanley Holloway. COMMUNIQUÉS DE LA FÉDÉRATION DU SPECTACLE C.G.T. Le Secrétariat de la Fédération Nationale du Spectacle C.G.T., après avoir pris connaissance du communiqué adressé à la presse par le cartel de l’industrie cinématographique F. O. -C. F. T. C. -Cadres, Rappelle : — Que M. Le Bourre, secrétaire de la Fédération F. O., employé avec rang de sous-directeur au Centre National de la Cinématographie, a été nommé à ce poste sur la proposition de la Fédération Nationale du Spectacle C.G.T. ; — Que bien qu’il n’ait cessé de profiter de cette fonction pour tenter une scission dans le mouvement syndical du Spectacle, il n’est parvenu à créer qu’une organisation fantôme qui ne groupe que quelques dizaines de travailleurs isolés et ne représentant absolument rien en dehors de ses dirigeants ; — Que la quasi-totalité des auteurs, réalisateurs, acteurs, techniciens, ouvriers de l’industrie cinématographique sont et demeurent unis et solidaires dans le cadre de la, Fédération Nationale du Spectacle C.G.T. Conclut : Que le communiqué du Cartel contre la Direction générale du Centre National de la Cinématographie Française obéit à des mobiles d’ordre purement politique et qu’il tend uniquement à provoquer le remplacement d’un fonctonnaire actuellement en place par un autre plus dévoué aux intérêts des firmes étrangères qui cherchent à dominer et à étouffer le Cinéma français. Précise : Que la Fédération Nationale du Spectacle C.G.T., soutenue par le public français unanime, a mené et continuera à mener avec plus d’acharnement encore le combat pour un Cinéma français libre, indépendant, digne du peuple de notre pays et ce, avec l’appui de toutes ses Organisations qui groupent les personnalités les plus éminentes ainsi que tous les travailleurs hautement qualifiés qui ont fait et qui font encore la grandeur du Cinéma français. Appelle tous les professionnels et les spectateurs à renforcer leur action pour obliger le gouvernement à prendre la mesure immédiate qui s'impose pour que vive le Cinéma français : l’avance de deux milliards au Fonds d’aide de l’industrie cinématographique prélevée sur les 7 milliards 500 millions perçus par l’Etat par des taxes abusives. Ainsi au moins 100 grands films français pourront être réalisés annuellement. PROTESTATION La Fédération Nationale du Spectacle (C.G.T.), Branche du Cinéma, est indignée de la façon dont l’organisation de l’Arbre de Noël pour les enfants des travailleurs de l'industrie du film a été conçue. Elle constate, avec regret, que la plupart des ouvriers et techniciens employés directement par les producteurs ont été éliminés de la matinée organisée au « NORMANDIE! » le 29 décembre 1951. Elle proteste énergiquement contre une injustice qui n’aurait pu se produire si les organisateurs avaient tenu compte des observations qu’elle a formulées en son temps, et qui auraient permis à des enfants dont les parents se trouvent actuellement en chômage de participer à cette manifestation et ainsi d'adoucir pour eux les rigueurs des temps présents. PREMIÈRE A VICHY DE “LE COSTAUD DES BITI6N0LLES” Le lc'r janvier a eu lieu, au « CASINO DES FLEURS », à Vichy, la première du Costaud des Batignolles. Devant une salle comble, où l'on reconnaissait M. le Sous-Préfet et M. le Maire de Vichy, les deux vedettes du film, Annette Poivre et Raymond Bussières présentèrent le film et ses artisans. « Bubu », qui a lui-même écrit le scénario, en collaboration avec Noi’bert Carbonneaux, qui fit aussi les dialogues, présenta ce dernier. Puis ce fut le tour du metteur en scène Guy Lacourt et du producteur Mazaleyrat, de Sonodis. A la surprise générale, la pétillante Annette, le sympathique Bubu et le danseur-comédien Jacques Ary, présentèrent un sketch mimé et dansé, intitulé « Le Rendez-vous rêvé ». Un public enthousiaste applaudit chaleureusement cette délicieuse idée, si joliment interprétée. Encore un succès à l’actif de M. Bailly, le sympathique directeur du « CINEMA DES FLEURS ». M. Jacques MATHOT Nous avons eu le plaisir d’annoncer, la semaine dernière, la nomination de M. J. Mathot dans l’Ordre de la Légion d'Honneur au titre de Chevalier. Ingénieur E.N.S.C.P., licencié ès Sciences, il fut aux Etablissements cinématographiques « Eclair », directeur technique de 1929 à 1934, puis directeur général. Dès 1929, il s’employa à perfectionner sans cesse les installations techniques des studios et laboratoires d’Epinay et à y développer l’ambiance de travail traditionnelle, si spéciale à « Eclair » et si appréciée des producteurs. Au laboratoire, il créa un service Couleur qui reçut l’installation technique la plus moderne d’Europe pour le traitement des procédés soustractifs et qui a acquis dans ce domaine une place de premier rang. Constructeur d’appareils de prise de vues : Caméréclair 120 mètres, Caméréclair Radio, Caméréelair de Studio 300 mètres, Jacques Mathot, toujom's avide d’innover, entreprit après la Libération, avec M. A. Coûtant, la réalisation des caméras Caméflex qui ont remporté les plus hautes récompenses techniques dans le monde, et ont notamment valu à la France le Grand Prix de la Biennale à la première Exposition technique internationale de Venise en 1948. Il développa les fabrications mécaniques d’Eclair pour y construire le Caméflex en grande série. Enfin, toujours avec M. A. Coûtant, il donna au Cinéma plus récemment une suite de réalisations sensationnelles : en 1948, l’Aquaflex pour les prises de vues sous-marines ; en 1949, le Camé 300 Reflex et en 1950, le Camefles Standard 16-35 mm. Il est président d’honneur du Syndicat des Laboratoires de tirage français. A Jacques Mathot qui fait autorité dans les milieux cinématographiques, nous adressons ici pour cette nomination, nos vives félicitations. LE “JEANNE D’ARC" DE LUNÉVILLE Après trois mois d’exploitation, M. M. Gérard, directeur du « JEANNE D’ARC », de Lunéville, nous communique quelques-uns des résultats ob tenus : Edouard et Caroline 144.365 Journal d’un Curé de Campagne 165.775 Bambi 127.675 Grande Volière 120.195 Lumières de la Ville 150.710 Nous voulons un Enfant 289.975 Casablanca 260.975 La recette moyenne effectuée par cet établissement durant ces trois mois a donc été de 142.000 francs. “LA RONDE” MEILLEUR FILM A CÜBA Le film français La Ronde a été désigné comme le meilleur film 1951 par l’Association de la Radio et du Film de Cuba. Le film italien Riz Amer a été classé second, le film français Le Diable Boiteux troisième et le film américain Cyrano de Be’rgerac quatrième. ANNUAIRE 1952 DE PROGRAMMATION EN FORMAT RÉDUIT L’Association du 16 mm. fait paraître, comme chaque année, son « Annuaire de programmation en format réduit ». Cet annuaire contient en 256 pages : 1° La liste des 2.275 grands films et compléments actuellement distribués en 16 mm., classés par firmes et par ordre alphabétique ; 2° La iste des 191 distributeurs de ces films en province et en Afrique du Nord ; 3° La liste des 5.715 films 16 mm., muets et sonores, loués ou prêtés dans les cinémathèques publiques et privées ; 4° La liste des 1.590 films 16 mm., muets et sonores, actuellement en vente. Très utile à tous les usagers du 16 mm., cet Annuaire est envoyé à tout membre de l’Association. Cotisation pour 1952 : 500 francs par chèque ou mandat à l’ordre de D. Buisset, 4, rue A. Colledebœuf, Paris ( 16) . C.C.P. Buisset 6417-18 Paris. Les envois contre remboursement ou avec établissement de facture ne sont faits que sur demande expresse. M. J. Mathot.