La Cinématographie Française (1952)

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LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE cxmxxxxxxxxxxxxxxixxxixmxx Roger Nicolas et Marthe Mercadier en mauvaise posture. C’est une scène comique du film JAMAIS DEUX SANS TROIS que nous verrons prochainement sur les écrans parisiens C’est une production Hoche-Produetions-Silver Films. année une vingtaine de films en Egypte pour renouveler ses programmes. Les metteurs en scène et les vedettes influencent particulièrement les choix, pourvu, bien entendu, que le scénario renferme une part importante de danses et de chants. Les premières exclusivités, en Afrique du Nord, ne dépassent jarpais deux semaines, mais il arrive que la deuxième exclusivité obtienne plus de succès que la première, en raison de la propagande verbale faite par les spectateurs, qui revoient volontièrs quatre à cinq fois le même film. Un film en exploitation depuis 1943, Rabah, a réalisé 14 millions de recettes. Tout récemment, le succès de Mat Oulch Lehad qui a atteint le chiffre record de 4 millions de recettes à Tunis, lors de sa sortie en tandem au Royal et au Cine-Soir. montre l’intérêt très grand de cette exploitation et les beaux résultats qu’elle permet de réaliser. L’Aube de l’Islam, nouveau film retraçant l’histoire de la religion musulmane, est appelé d’autre part, pense-t-on, à un très grand succès. inmnHHHnnaBBi LES BULLETINS DE VICTOIRE DE VICTOR Y-FILMS “UNE HISTOIRE D’AMOUR" Lettre de M. Gautreau. directeur d'Océanic-Films. de Bordeaux, à M. Bonef, directeur général de Victory-Films : — Nous avons le plaisir de vous communiquer ci-après les premières recettes obtenues dans notre région par Une Histoire d’Amour. A Bordeaux, première semaine d’exclusivité (en tandem « Fémina » « Intendance ») : 2 628.195 francs. Le film pour suit son exploitation à l’« Intendance », où. en deux jours, il a réalisé 220 275 francs. Il continuera une trois'ème semaine, et nous sommes certains qu’il se classera en tête des recettes obtenues cette saison dans cette ville. A Agen, Une Histoire d’Amour a réalisé la magnifique recette de 551.485 francs. A Angoulême. en une semaine, la recette a atteint 580.000 francs. A Bergerac, il accuse une recette brute de 298 000 francs pour la première semaine, ce qui constitue un record de la saison. Enfin, à Nice, aux « Variétés », du 26 décembre au 1er janvier, on a enregistré 11.053 entrées pour 1.780.740 francs, constituant ainsi l’une des plus fortes recettes enregistrées dans cette ville au cours de la saison. La carrière d’« UNE HISTOIRE D’AMOUR » semble donc se préciser comme exceptionneUe dans notre région. Veuillez agréer,... » UNE HISTOIRE D’AMOUR est une Sélection VICTORY-FILMS Le nombre des salles ne cesse d’augmenter, notamment au Maroc, où vient de s’ouvrir I’Atlas à Casablanca, beau cinéma moderne consacré au film arabe. L’exploitation en 16 mm. se développe également et des tournées s’organisent en Tunisie dans l’arrière-pays. En A. O. F., le nombre insuffisant de salles paralyse l’exploitation, auprès d’une importante clientèle arabe. La grande ville de Dakar ne possède que quatre salles et certains centres en sont complètement dépourvus. En Afrique, l’exploitation est tributaire des saisons et, au moment des moissons, les indigènes délaisslent les salLes obscures pour se consacrer à leur travail. D’autres contingences peuvent nuire à l’exploitation, telles que l’arrivée d’un cirque. Cette attraction attire irrésistiblement la population et oblige parfois à différer la sortie d’un bon film. Les productions américaines aux sujets de féeries, genre « Mille et une Nuits » et quelques films du genre « Western » plaisent à la population. Sabu, par exemple, a remporté un beau succès, mais ils ne représentent pas une concurrence dangereuse pour le film de langue arabe, que les indigènes préfèrent à tout. Le £ilm arabe en France La France possède quelques salles consacrées uniquement à la projection de films arabes. Ce genre d’exploitation donne des résultats très brillants, à condition, bien entendu, que ces salles soient situées dans des villes et des quartiers où les Arabes sont nombreux. A Paris, trois salles, Stephen, Riviera et Façon, dans le quartier Barbés, connaissent l’affluence et le rendement en est excellent. Si le public arabe, très susceptible, devient parfois houleux, les incidents sont fort rares et certains exploitants, dont les salles périclitaient avec des films français, ont réalisé un redres j sement avantageux, le quartier s’y prêtan’., en programmant des productions en langue arabe. I Tout récemment, la Société Haïk a pris des intérêts dans le Fidelio, situé près de la gare de l'Est. Cette salle d’une classe plus élevée que celles déjà existantes, attire un public varié parmi lequel on remarque à côté des Arabes, des Egyptiens, des Persans et des Israélites d’Afrique du Nord. On pût même y voir dernièremsnt un prince d’Arabie Séoudite entouré d’une suite fort nombreuse. Marseille, comme il est logique, possède une salle arabe, le Colibri. A Lyon, le Cine-Lux est spécialisé dans ces films et une salle existe également à Saint-Etienne. A Roubaix, où la main-d'œuvre en provenance d’Afrique du Nord est nombreuse, une salle programme des productions arabes une fois par ssmaine, ce qui se produit également dans certaines villes de l’Est. Un essai de ce genre a été tenté au Havre, sans grands résultats, mais ce système semble défectueux et l’on s'efforce de trouver de nouvelles salles disponibles ou de décider des directeurs hésitants,, à s’aventurer dans un genre d’exploitation qui permettrait sans doute, à un certain nombre d’entre eux d’améliorer sensiblement leurs recettes. Il est à souhaiter que l’exploitation du film arabe s’étende aussi bien en France que dans l’Union française. Elle occupe un important personnel, de nombreuses salles et plusieurs laboratoires, d’une part, tandis que, d’autre part, elle constitue la seule distraction des travailleurs nord-africains qui n’ont ni théâtres, ni livres, ni spectacles propres à leur race. G. Turquan. DÉVELOPPEMENT ce la PRODUCTION EN AFRIQUE DU NORD ET PROGRÈS DES "TOURNÉES" Il est évident que les immenses étendues de' l’Afrique du Nord française interdisent une exploitation fixe telle que nous la connaissons en France, où les agglomérations sont très rapprochées les unes des autres. C’est pourquoi en Algérie et au Maroc, plus particulièrement, ont été créés des « services cinéma », dont nous avons parlé déjà, et dont le développement ne cesse heureusement de croître. ALGERIE ' e Gouvernement général de l’Algérie a constitué, à Alger, un Service d’Education et de Culture, dirigé par M. Figière. comprenant un service cinéma confié à M. Meyer. Le Service a entrepris un programme de production, dans la formule des documentaires touristiques, pittoresques et de reportages, qui sont réalisés par des cinéastes appelés de France. La Délégation de Paris du Gouvernement général 16, rue des Pyramides (l<’r), a créé une cinémathèque qui reçoit des copies de ces films ; le catalogue de cette cinémathèque parisienne comprend 44 titres (en dîux copies chaque, et prochainement en 30 copies). Ces films ont été réalisés surtout par J. -K. Raymond-Millet, J. -P. Carlus, Charles Fasquelle, l’Equipe (Mn,e Colson-Mallevile) , J. -J. Deiafosse, Coutable..., les Actualités françaises en ont également préparé un nombre important. En quatre ans, la production s’est élevée à une cinquantaine de films ; presque tous sont réservés à la circulation « intérieure » ; pourtant, certains ont offert les qualités nécessaires, d’intérêt et de valeur esthétique, pour aborder la diffusion générale : tels Islam, Alger et ses contrastes. Ces films se classent en catégories diverses : géographie, ethnographie, arts et techniques indigènes, hygiène et médecina; une série se poursuit, consacrée à l’Histoire : histoire de l’Algérie romaine, musulmane, contemporaine. Le programme le plus récent comprenait : Chemins de Fer algériens (Markab). La Kabylie, en couleurs (C.F.F.), Les Huileries algériennes (Pathé), L’Ecole nomade du Hoggar (Carlus) , L’Aurès, en couleurs (les Actualités françaises) . Diffusion. — La diffusion des films en Algérie même a donné lieu, notamment, à l’orga nisation de tournées par camions-cinéma, au nombre de trois, équipés en 16 mm. et en 35 mm. Les séances sont données en plein air, devant des assistances qui s’élèvent parfois à 1.500 spectateurs, venant de toute la région alentour ! Les tournées durent plusieurs semaines, selon les itinéraires fixés. Cette organisation de camions-cinéma est l’élément le plus original ds l’organisation. Ces camions emportent également des appareils de prise de son et de prise de vues, afin d’enregistrer des scènes locales, cérémonies, danses, chants, événements de la vie indigène intéressants. Les séances organisées par le Service cinéma, en salles fixes ou par camions-cinéma, cher L’un des nombreux panneaux publicitaires, réalisés avec des bandes aux encres luminescentes, qui marquèrent à Paris l’excellente exclusivité de CAPITAINE SANS PEUR, le dernier film de Raoul Walsh avec Gregory Peck et Virginia Mayo. (Cliché Warner Bros.) [ki pl)i rur poi Je ji d'é lai «i te !» li C: I II P il L « [ P a î f t E I I