La Cinématographie Française (1952)

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LA PROJECTION d’images de TÉLÉVISION Les circonstances ne sont pas favorables à 'expansion de la Télévision européenne. Cette pénible constatation émise, disons que 'idée fait son chemin mais qu’elle ne va qu’à petits pas car les postes sont trop chers pour ntéresser les masses laborieuses. Un poste ressemble à un autre. Ce qui se voit Test vraiment acceptable qu’avec le 819 lignes et toutes les arguties, si bien présentées soientelles, ne peuvent aller contre cette vérité : IUne image à trame grossière est inaccep;able ». On sait qu’aux Etats-Unis, il avait été tout i’abord interdit de construire des postes destinés à la Télévision en couleurs, ceci, a-t-on dit, pour des raisons d’économie des matières premières. La mesure a été rapportée. Il paraît difficile d’admettre que le Cinéma tende à la couleur et que la Télévision reste, elle, au noir et blanc ; bien que le prix d’un poste tel que celui préconisé par R.C.A. soit, en raison de sa complexité, d'un prix très élevé. En principe, la grandeur de l’écran est conditionnée par le voltage appliqué aux bornes de la lampe cathodique. On conçoit que l’augmentation du voltage ne soit pas une opération aisée, économique, ni sans danger. Fig. 1. — Schéma du projecteur de télévision sur moyen écran « Protelgram ». Pas aisée car sous un faible volume il faut, partant d’un courant électrique de réseau, monter la tension à un potentiel élevé. Pas économique, car un poste à potentiel élevé est difficile à établir et exige une construction très soignée. Pas sans danger, car on ne saurait, toutes précautions prises, laisser un tel courant entre des mains inexpertes. On a été obligé pour la projection d’établir des lampes cathodiques très puissantes, à très haut rendement, de la plus petite dimension possible. On a fait dans cette voie de très réels progrès, mais ils ne sont pas tels qu’on puisse manifester un grand optimisme sur l’avenir de cette solution qui ne paraît être qu'un régime transitoire. Il est difficile de croire que l’on puisse parvenir à établir des lampes de télévision qui, sous un faible volume, soient si poussées qu’el Fig. 2. — Ensemble « Protelgram » pour télévision par projection. les puissent atteindre les rendements nécessaires pour l'obtention 'd'une image projetée qui atteigne la norme adoptée de 100 à 200 lux. La projection sur écran utilise cependant ce moyen et deux procédés sont employés, la préférence des constructeurs étant fixée sur l'un ou l’autre. Ce sont : La projection par lentille de Schmidt, La projection par objectif. Dans le premier cas, on a une ouverture utile de la lentille qui projette l’image d'environ 1 : 0,5. Dans le second, on atteint maintenant de 1 : 1,2 à 1 : 1,5 avec une différence de luminosité égale aux carrés des ouvertures, soit 1,44 : 0,25 = 5 fois. Le calcul n’est sans doute pas très exact car la lentille de Schmidt, bien qu’asphérique simple, est, de par sa fabrication, sujette à d’autres défauts qui peuvent influer sur la luminosité du système. Protelgram Philips Rappelons que l’élégante solution Philips de la fabrication d’une lentille de Schmidt asphérique par moulage de la gélatine, donne des lentilles reproductibles, bien moins difficiles à réaliser que les lentilles en verre et d’un prix de revient beaucoup moins élevé. Le système d’image projetée sur petit écran se fait le plus généralement selon le schéma 1. L’image cathodique, reprise sous certaines conditions par le miroir concave, est renvoyée sur un miroir plan à 45° et de là sur la lentille asphérique pratiquement dépourvue d’aberration astigmatique. On voit que si même les miroirs sont parfaitement polis et argentés, tout de même une quantité appréciable de lumière se perd. L’écran placé devant le dernier miroir incliné à 45° lui aussi, présente le même inconvénient. L’ensemble est simple, d’autant plus simple que la lentille correctrice asphérique (photo 2) est un dispositif pratique. Cette photo numéro 2 montre l’ensemble Philips Protelgram, avec la lampe et l’écran où se forme l’image. A droite, le miroir concave du schéma 1 dans son carter, à gauche le dispositif de déflection. La règle double décimétrique placée à côté de l’ensemble, en fournit la notion d’encombrement. Télécran Philips U était naturel qu’on songeât à employer un objectif. La photo 3 et le schéma 3 bis montrent Fig. 3 et 3 bis. — Lampe avec objectif adapté « Télécran ». la lampe, l’objectif placé devant, et le réglage de l’ensemble. Cela peut paraître à première vue, simple, mais ce ne l’est qu’autant que l’orne considère pas ce qu’est l’objectif lui-même,