La Cinématographie Française (1952)

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CHARBONS POUR CABINES de CINÉMAS CHARBONS POUR LAMPES A ARC RINGSDORFF CHARBONS POUR les STUDIOS et la SCÈNE LA MARQUE MONDIALE En vente dans toute la France et l'Union Française MOUTA-FILMS 8, AGENCE GENERALE Rue de la Michodière PARIS (2e) Tél. RIC. 85-01 85-02 Nos Services techniques sont à votre disposition pour vous fournir tous renseignements et résoudront gracieusement pour vous tous les problèmes concernant le meilleur rendement lumineux de votre projection LUMINOSITÉ QUALITÉ DE L'IMAGE ÉCONOMIE rTXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXTX LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE III xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx ’aide d’amplificateurs et d’oscillateurs, à une réquence de 7,5 millions de périodes par se:onde ; ainsi il se produit à la surface du iquide une répartition de charges électriques, ;ous forme de trames, correspondant à l’image ransmise. Il faut, en effet, mentionner que les ::;lectrons du rayon cathodique, malgré leur grande vélocité de 60.000 km. à la seconde (ils ,’ont accélérés avec 10.000 volts), ne pénètrent tas sensiblement dans le fluide au moment du :hoc (moins de 0,01 mm.), il serait trop long le s’occuper en détail tité d’électricité en un point donné de la surface de l’huile, si bien qu’une dénivellation suffisante de la surface du fluide, sous l’action de (tube à rayons (cathodiques (6) ^bobines déviutr amplificateurs , oscillateurs et appareils d’ali Itation (7), (9) vaisseau lans ce court aperçu de a production, focalisaion, déviation et moduation du rayon catholique, et ce serait, en >artie aussi superflu, car outes ces opérations, le même que les amilificateurs, oscillateurs, >obines, etc., qu’elles néessitent ne se différencient que très peu des mtres opérations et appareils faisant partie le l’appareillage des tu[Ipes de Braun, depuis ongtemps connus. Il est :ependant utile de mentionner que la concenration du rayon cathodique a été, dans ce procédé, beaucoup plus poussée que dans tube de Braun normal, puisque le rayon cathodique présents à la surface du fluide une sec lampe à arc avec miroir (16), (17) barres inférieu avec fentee (4) vide un Fig. 8. — Représentation schématique, en partie en coupe, — du dispositif de projection de télévision à grande échelle. tion de 0,2 mm. de hauteur et seulement 0,05 mm. de largeur. Le courant électrique transporté par le rayon cathodique est de 20 microampères environ. Cette faible intensité de courant, en conjonction avec la grande vélocité de déviation (1.200 m. à la seconde), permet de ne déposer qu’une très faible quan produisent ainsi aucune déformation. Par contre, elles exercent sur le fluide une pression uniforme, produite par les forces électrostati ques et, de nouveau sur la base de la loi de Coulomb, il est clair qu’on obtient ainsi un renforcement sensible de l’effet électrostatique des charges provenant du premier tube cathodique. Il faut enfin ajouter que, sur la surface du fluide, la répartition des charges correspondant à une image de télévision donnée doit constamment disparaître pour faire place aux charges produisant l’image suivante. Dans notre cas, on impartit au source du rayon cathodique diffus (12) fluide une conductibilité électrique définie grâce à laquelle les charges peuvent s’écouler vers la contre, . électrode dans le temps barres supérieures prescrit, et objectif de miroir (20) Malgré la simplicité du principe de modulation de lumière ainsi décrit, sa réalisation s’est heurtée à des difficultés théoriques et pratiques non négligeables. On doit tenir compte du fait que toutes les opérations exposées ici doivent s’effectuer dans un vide très poussé. L’obtention du fluide modulateur de lumière, en particulier (il s’agit d’un liquide oléagineux) présentant dans une juste mesure toutes les caractéristiques théoriquement requises en ce qui concerne la viscosité, la capillarité, la constance diélectrique, la conductibilité électrique et la pression ds vapeur, a nécessité toute une série d’études et d’essais au moyen d’appareils construits ad hoc. rojection (19) 5) couche de liquide Idophore" et disque de verre 1), (2) objectif spécial stries (3) Fig. 9. — Projecteur de télévis’on à grande échelle de la Section de Recherches Industrielles de l’Ecole Polytechnique Fédérale (hauteur : environ 2 m. 50). la force électro-statique, ne peut être obtenue qu’en ayant recours à deux mesures supplémentaires. Premièrement, on applique sur la plaque de verre une mince pellicule transparente, conductrice d’électricité, et qui, reposant directement sous la couche liquide, agit comme contre-électrode sur les charges se trouvant sur le fluide. Pour chaque charge électrique sur la couche liquide, une charge équivalente de signe contraire est influencée sur l’électrode et, sur la base de la loi bien connue de Coulomb, il est facile de comprendre que, par cette mesure, la force électro-statique est augmentée puisque la quantité influencée d’électricité de signe contraire se trouve amenée dans le voisinage immédiat de la charge reposant sur la surface du liquide. La seconde mesure consiste en une charge auxiliaire, uniforme, de toute la surface du fluide au moyen d’un second rayon cathodique, mais diffus celui-là (11), qui, sur la figure 2, frappe le liquide en venant de droite et provient d’une source d’électrons (12) indiquée en haut à droite. Les charges électriques déposées par ce rayon cathodique sont, comme nous l’avons dit, réparties de manière absolument uniforme sur la surface du liquide et ne Fig. 10. — Projecteur de télévision à grande échelle. Plaque de verre à rotation lente servant de support au fluide modulateur de lumière. Expliquons encore, à l’aide de la figure 8, l’ensemble de la construction du projecteur à grande échelle. Seules les parties principales nécessaires à la compréhension totale de l’appareil figurent sur le dessin. On reconnaît, en haut à gauche, la source du rayon cathodique focalisé (6) avec la bobine de concentration (7) , les bobines déviatrices 9) et les amplificateurs, oscillateurs et appareils d’alimentation (130) ; TECHNIQUE ET MATÉRIEL