La Cinématographie Française (1952)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

18 rxxxixxxxxxxxxxxxxxxxxxxxiiEœg LA CÎNÉMATOGRAPHiE FRANCAÎSE ^XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX CRITIQUES DES FILMS *!£" cxxxxxxxxixiiixxxxxxxxexxnzp. x Txxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxrxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx: LES QUATRE SERGENTS DU FORT CARRE (G.) Comédie dramatique Origine : Française, 1901. Prou. : Fnms xiugon-Jeannic Films, Reai. : Anare Hug^n. Auteurs : Scen. orig. et dial, de P. Feketé ; adapt. ae P. Feketé et A. Hugon. Chef-Operateur : Marcel Lucien. Musique : Bourtayre. Dxr. de Prod. : iviaggie Gillet. Conseiller technique : J. Pinoteau. Chef-Oper. du Son : C. Evangeiou. Interprètes : François Patrice, Michel Jourdan, Jean Gaven, Jean Carmet, G. Ganey, C. Ripert, L. Galias, M. Perès. Première représentation (Paris) : 18 janvier 19o2, « Eldorado », « Lynx », « Paiace ». CARACTERE. — FLm de jeunesse et d action, ayant pour cadre 1 Ecoie Militaire de Sport d Antibes. L’intrigue est faible, mais le but est apparemment de montrer l’Ecole et ses élèves sous un jour sympathique, afin peut-être, de provoquer des vocations Presque entièrement tournée en extérieurs, sur ies lieux même de l’ae tion, c’est une production saine es optimiste. SCENARIO. — Le Fort Carré, d’Antibes, abrite l’Ecole Militaire d' Escrime et de Sport de Combat Le sergent, André Leroy (F. Patrice), y retrouve Thomelin (M. Jourdan), Le Guen (J. Carmet) et Finot (J. Gaven), avec lesquels i< forme un quatuor inséparable. Avant de regagner Fort Carré, André a facilité la fuite de Catherine (C. Ripert), jeune orpheline, recueillie par des nomades. Ces derniers, de dangereux contrebandiers, seront capturés par André et ses amis. Après avoir assisté au baptême de la Promotion, André et Catherine pourront penser à leur bonheur, REALISATION. — Le but du film est évident. Toutefois, ses images documentaires ont été habilement insérées dans une action, qui justifie de très belles vues d'extérieurs et des combats de Judo très réussis. INTERPRETATION. — Tous les 4 jeunes » qui interprètent ce film font preuve de bonne volonté et même d’enthousiasme. On signalera particulièrement François Patrice, sympathique, Jean Carmet, toujours amusant, Colette Ripert, juvénile et charmante, Michel Jourdan et Jean Gaven, discrets. Parmi les « adultes », Pérès tient son habituel rôle de brute ignare et Lucien Galias, celui du mâle officier commandant de l’Ecole. P. R. LES REVO' TES DE FOLSOM PRISON (S.) (Inside the Wa.lls cf Folsom Prison) Drame policier (V.O ) Origine : Américaine. Prc-d. : Bryan Foy-Warner Bros., 1951. Réal. : Crâne Wilbur. Auteurs : Scén. de C. Wilbur; dial. de J S. I. Breen Jr. Chef-Opérateur : Edwin Dupar. Mus:que : William Lava. Dir. artistique : Douglas Bacon. Décors ; William Kuehl. Montage : Owen Marks. Ch°f-Or>ér2teur du Son : S. Jones. Interprètes : Steve Cochran, David Brian Philip Carey, Ted de Corsia, S Forbes. L. Tolan, D. Wesson, P. Picerni, W. Campbell, D. Hart. Prenrère représ nfation (Paris) : 11 janvier 1952, « Triomphe ». CARACTERE — Toute l’action de ce film, dans lequel la violence et la dureté abondent, est basée sur les méthodes d.sciplinaires employées eu à employer dans une prison. La compréhension et de sages paroles l’emportent sur la manière forte, même auprès de la plus « forte tête ». Cette théorie est évidemment discutable. Interdit au moins de seize ans. SCENARIO. — La direction de la prison de Folsom est confiée à Rickey (T. du Corsia), qui y applique les règlements les plus durs, voire même inhumains. Il en résulte de fréquences rebellions. Au cours de l’une d'elles, le gardien-chef est tué. Mark Benson (D. Brian), le remplace et apporte quelques adoucissements, désapprouvé par Rickey. L’un dis plus redoutables détenus, Daniels (S. Cochran) est sur le point de réussir son évasion. Une bagarre s’ensuit. Rickey est tué. Seule, l’intervention apaisante de Benson calmera les révoltés et Daniels lui-même qui se rendra. REALISATION. — Crâne Wilbur n’a rien négligé pour faire « vrai ». On le sent tout au long de l'histoire et principalement dans les scènes de révolte ou tout a été mis en œuvre pour réaliser un climat vraisemblable. La scène finale est remarquablement montée. INTERPRETATION. — Que ce soit Steve Cochran, David Brian ou Ted de Corsia, pour ne citer que les principaux, chacun différemment a su se mettre dans la peau de son personnage. Les autres rôles ont tous été également bien distribués. — S. D. QUATORZE HEURES (G.) (Fourteen Hours) Comédie dramatique et d’ambiance (V.O.) Origine : Américaine. Prod. : Sol C. Siegel-Fox, 1951. Réal. : Henry Hathaway. Auteurs : Scén. de J. Paxton, d'après une histoire de J. Sayre. Chef-Opérateur : Joe Mac Donald. Musique : Alfred Newman. Dir. artistiques : L. Wheeler, L. Fuller. Décors : Th. Little, F.J. Rode. Montage : Dorothy Spencer. Chefs-Opérateurs du son ; W.D. Flick, R. Heman. Interprètes : Paul Douglas, Richard Basehart, Barbara Bel Geddes, Debra Ptget, A. Moorehead R. Keith, H. da Silva, J. Hunter, M. Gabel. Première représentation (Paris) : 9 janvier 1952, « Broadway ». CARACTERE. — Cette production, reaxiste par H.nry Hathaway, vise à rendre au cinéma toute sa torce visuelle et sa puissance d’expression. Elle donne la mesure de ce qu un habne metteur en scène peut extraire d un sujet pourtant ires conventionnel. Le fiim intéresse, évité les effets lâches et frappe le spectateur. SCENARIO. — L’agent Danigan (Paul Dougfas) ayant aperçu au 15u étage, sur la corniche d'un immeuble au cœur de New York, Robert Cossicks (Richard Basehart) sur le point, de se lancer dans le vide, parlemente avec lui pour l’en dissuader. Toute la police en alerte est impuissante à le convaincre à renoncer à son projet. Sa mère (Agnès Moorehead), son père (Robert Keith), sa fiancée Virginia (Barbara Bel Geddes) échouent aussi. Danigan après quatorze heures d’efforts l’a enfin décidé à ne point sauter quand, ébloui par un projecteur déclenché accidentellement, Cossicks, épuisé, tombe dans le vide. REALISATION. — Henry Hathaway a montré autour du drame central ceux de la mère, du pere, de la fiancée. Par d adroites notations, il peint les réactions des spectateurs comme des participants. Les trucages, bien faits, créent l’impression de vide et s’intercalent habilement aux décors réels ou de studio. INTERPRETATION. — Paul Douglas, en policier sincère, joue avec sensibilité. Richard Basehart est le jeune névrosé, torturé de complexes. Agnès Moorehead, en mère refoulée ; Robert Keith, père faible et désabusé ; Barbara Bel Geddes, fiancée tendre et sans volonté, campent bien leurs personnages. — P. -A. B. SUR LA PISTE DES VIGILANTS (G.) (Trail of the Vigilantes) Western . (V.O.) Origine : Américaine. Prod. : Universal Film, 1940. Réal. : Allan Dwan. Auteur : Scén. orig. de H. Shumate. Chefs-Opérateurs : J. Valentine et M. Krasner. Musique : Charles Previn. Dir. artistique : Jack Otterson. Chef-Opérateur du Son : Bernard B. • Brown. Interprètes : Franchot Tone, Warren William, Brod Crawford, A. Devine, M. Auer, P. Hall P. Moran, S. S. Hinds, Ch. Trowbridge, P. Fix. Première représentation (Paris) : 9 janvier 1952, « California ». CARACTERE. — Western traditionnel, sans Indien, mais avec des aventuriers mystérieux, des garçons sympathiques, une ravissante jeune fuie, des chevauchées dynamiques, des coups de feu en série et des bagarres aux épisodes comiques. Le ton général de ce film est d’ailleurs résolument gai. SCENARIO. — Kansas Tim Mason (F. Tone), agent du Service secret, est envoyé dans un village de l’Ouest pour enquêter sur la mort QUARTIER INTERDIT (S.) (Victimas del Pecado) Mélodrame (V.O.-D.) Origine : Mexicaine. Prod. : Calderon. Réa!. : Emilio Fernandez. Auteurs : Scén. d’E. Fernandez et G. Figueroa. Chef-Opérateur : Gabriel Figueroa. Mus;que : Perez, Prado. Interprètes : Ninon Sevilla, Tito Junco, R. Acosta, D. Soler, R. Montaner, P. Vargas, T. la Negra et les Anges de l’Enfer. Première représentation (Paris) : 2 janvier 1952, « Aubert-Palace », « Raimu », « Gaumont-Théâtre ». CARACTERE. — Mélodrame au sujet invraisemblable, mais propre à émouvoir le public populaire. Le film a été réalisé avec soin9 par le meilleur m tteur en scène mexicain, Emilio Fernandez (Maria Candelaria). Des scènes d’une rare brutalité et des danses lascives ont fait interdire ce film aux spectateurs de moins de srize ans. SCENARIO. — Carméla (N. S;viUa), danseuse dans une boîte de nuit, est renvoyée parce qu’elle avait recueilli l’enfant illégitime qu’une de ses camarades, Rosa, avait eu avec un souteneur, Rodolfo (T. Jungo). Afin de gagner sa vie, Carméla se prostitue. Rodolfo, après lui avoir proposé de travailler pour lui, la bat jusqu’au sang devant son refus. Carméla le fait arrêter, puis se rend chez Santiago (R. Acosta), tenancier d’une autre boîte de nuit, qui la protège et élève l’enfant. Mais Rodolfo sortit de prison et, au cours d’un règlement de compte, tue Santiago. Carméla, à son tour, tue le souteneur, mais elle est arrêtée et l’enfant quittant son collège, devient crieur de journaux. Enfin, sur les instances du directeur de la prison, Carméla est libérée le jour de la fête des Mères. REALISATION — Malgré ce scénario, E. Fernandez est parvenu à réaliser un film non complètement dépourvu d’intérêt. Cela tient pour beaucoup à sa parfaite technique, à l’excellence de la photographie (Figueroa) et aux scènes de danse et de brutalité qui sont très express.ves. INTERPRETATION. — La modération du jeu des acteurs parvient à estomper les outrances des rôles et à les rendre parfois attachants. Ninon Sévilla est douée d’un corps très souple qu’elle sait mettre en valeur. Tito Jungo a créé un personnage répugnant. Le petit gosse est émouvant. P. R. mystérieuse d’un journaliste. A son arrivée, il entre immédiatement dans une bagarre qui oppose le shérif (P. Hall), à des cow-boys et se place aux côtés de ces derniers. Kansas est aussitôt engagé par l’éleveur Thorton (Ch. William), qui est le père d’une ravissante fille, très garçon manqué, Barbara (P. Moran). A la. suite du vol d’une somme importante, collectée par le fermier Dawson (W. William), Kansas découvre que les voleurs sont à la solde de Dawson, lequel est également l’assassin du journaliste. REALISATION. — L’histoire à moins d’importance que les épisodes qui la compose. Le metteur en scène a recherché à réaliser un film gai et il a réussi. On rit souvent. Technique parfaitement adaptée aux nécessités de l’action. INTERPRETATION. — Franchot Tone s'est apparemment beaucoup amusé à jouer ce rôle de héros de western (ce qui est assez rare dans sa carrière). Ses camarades aussi d’ailleurs, à commencer par l’excellent Misha Auer. La distribution de ce film groupe, il est vrai, des comédiens souvent appréciés pour leurs compositions dans des rôles secondaires. — P. R. LES CRITIQUES DE NOTRE DERNIER NUMÉRO (N» 1452 26 Janvier 1952) PAGE 10 ; Massacre en Dentelles , 105’. Dist : PathéConsortium-Cinéma. Un Jour avec Vous, 95’. Dist. : PathéConsortium-Cinèma. L’Inconnu du Nord-Express , 101’. Dist. : Warner Bros. Tototarzan, 87’. Dist. : Sonofilm. PAGE 12 : Le Costaud des Batignolles , 85’. Dist : Sonodis. La Longue Route, 79’. Dist. : Paradis Film. Les Loups chassent la Nuit , 95’* Dist : Pathé-Consortium-Cinéma. Capitaine sans Peur , 117’. Dist. : Warner Bros.