La Cinématographie Française (1952)

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LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE XXXXÉTTTXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX3 10 «XX1XX1XXXXXXXXXXXX1XXXXXX PÊCHES CAPITAUX LE FESTIVAL DE CANNES 23 Avril 10 Mai 1952 La Confédération Nationale du Cinéma Français communique : La Commission de sélection va être prochainement appelée à se prononcer sur les films qui participeront au Festival de Cannes 1952. MM. les Producteurs qui seraient désireux de présenter un film à cette manifestation sont priés d'en informer le Syndicat des Producteurs de Films, 92, Champs-Elysées, ou Unifrance-Film, 77, Champs-Elysées. Jacqueline Plessis, dans le rôle de La Paresse, et Noël-Noël, dans le rôle de Saint Pierre, sont descendus du Paradis, voir ce qui se passe sur terre. C’est le thème de « La Paresse », un des sketches les plus drôles des SEPT PECHES CAPITAUX, écrit par Carlo Rim et réalisé par Jean Drëville. (Photo Voinquel.) (Cliché F.L.F.) NOUVELLE CABINE DU "STUDIO 34" A NICE Le « STUDIO 34 » de Nice que dirige M. Jean Astric, président du Syndicat des Directeurs niçois, salle d’exclusivité située en plein centre, vient de transformer sa cabine et de remplacer son équipement sonore. Cette nouvelle installation a été effectuée par les Etablissements Cinélume, sous la direction de M. Baldassar, sans que soit interrompue l'exploitation du « STUDIO 34 ». Le nouvel équipement comprend une chaîne sonore Cinémec Canica avec amplificateurs C 35 D doubles, de 40 watts avec deux préamplis montés directement afin de réduire le câble de cellule et obtenir un maximum de rendement sur les aigus. L’équipement de scène est du type haute fidélité avec haut-parleurs haute fréquence du modèle « Unita A », à aimant personnel monté sur trompe multicellulaire. Il est complété par deux hautparleurs du modèle « Berta B » spécial pour la reproduction des basses fréquences avec filtre diviseur du type « G. A. » d'une puissance de 600 périodes. Cette installation a été mise en service le 30 janvier avec au programme la production Comment l’Esprit vient aux Femmes. — P. -A. B. UNE INITIATIVE ORIGINALE Désirant connaître l’opinion du public cannois sur le film. Miracle à Milan, qui obtint le grand Prix du Festival de Cannes 1951, M. Aubert, directeur de I'Olympia, où ce film vient de sortir en exclusivité, a passé à ses clients la question suivante : « Ayant l’impression que Miracle à Milan est très discuté par les spectateurs, la Direction de I’Olympia est curieuse de savoir s’il y a effectivement « divorce » entre le public et la critique. C’est pourquoi elle demande de répondre à la question suivante : Auriez-vous accordé à Miracle à Milan les grands Prix qu’il a obtenus ? » Les trois quarts des réponses ont été affirmatives. Les réponses négatives sont motivées par des questions d’ordre personnel (doublage, orientation politique, manque de vedettes). LA NUIT DU CINÉMA A PERPIGNAN La traditionnelle « Nuit du Cinéma » de Perpignan, organisée au profit de « LEntr’aide du Cinéma », s'est déroulée dans les salons du « PALMARIUM » de Perpignan. Parmi l’assistance, on notait la présence de M. Marcel Goddet, délégué de « l'Entr’aide du Cinéma », de M. H. Zenenski, directeur des « 2 SALLES », organisateur de la fête, des représentants des autorités civiles, etc. Au cours de la soirée, un jury procéda à l’élection de Miss Cinéma 1952. Fort bien réussie, cette fête de nuit obtint un succès mérité. — G. D. PLIDEAL Une production sensationnelle Une révolution dans les salles de spectacle PLIDEAL ne pousse pas les murs de votre établissement mais en augmente sensiblement la capacité PLIDEAL Un grand fauteuil... ...qui se fait tout petit PLIDEAL Maximum de confort... ...minimum d’encombrement avec PLIDEAL “ CINÉ-SIÈGES ” confirme sa maîtrise dans le domaine du Siège de Spectacle PLIDEAL Breveté S.G.D.G. C’est une réalisation “ CINÉ-SIÈGES ” 45, rue Henri-Barbusse AUBERVILLIERS FLA. 01-08 T R I B UNE L I B R E LETTRE OUVERTE I M. HENRI DECOIN Monsieur et cher « Associé », Car vous. Réalisateur, et moi Exploitant, sommes bien un peu associés, n’est-ce pas ? Eh bien, M. Decoin, laissez-moi vous dire que j’ai été littéralement « soufflé » de la réponse que vous avez faite ces jours derniers au micro, au cours d'une émission publique, réponse à la qüestion d’actualité, dirons-nous, qui vous était posée par le speaker, à savoir : « M. Decoin, que pensez-vous de la crise du Cinéma ? ». Et c'est alors que vous avez déclaré que vous sortiez d'une salle où vous aviez payé 300 francs peur voir un « bon film », qu’il n’y avait dans cette salle que 80 spectateurs environ et que vous aviez la conviction que si le prix des places avait été de 150 francs au lieu de 300, il y aurait eu peutêtre 800 spectateurs dans la salle au lieu de 80 (applaudissements sur tous les fauteuils). Je ne vous ferai pas l’injure, M. Decoin, de penser que vous connaissez si mal une question qui vous touche de si près. Pourtant, vous n’êtes pas sans savoir que le prix des places de cinéma en France est comparativement bien moins élevé que dans bien d’autres pays (U. S. A., Angleterre, Italie, Belgique, Suisse, etc.), compte tenu naturellement du pouvoir d’achat dans ces différents pays. Et vous savez très bien aussi que nos prix de place sont à l’indice 13 environ par rapport à 1939 et que nos frais généraux sont au moins multipliés par 25 et que si demain nous abaissions le prix des places de moitié, malgré l’augmentation problématique du nombre de spectateurs, nous nous verrions dans l’obligation à plus ou moins brève échéance de mettre la clé sous la porte. Mais après tout, M. Decoin, c’est peut-être vous qui avez raison et il y a là une expérience à tenter. Voulez-vous que lors du passage dans nos salles de votre prochain film, nous abaissions nos prix de place de moitié ? Perdez alors tout espoir de voir amortir le film auquel vous avez collaboré et cela vous le savez bien. Il est vrai qu’en ce qui vous concerne j'ose espérer que vous avez déjà reçu la juste rémunération de votre travail et de ce fait je comprends parfaitement que la rentabilité des capitaux investis dans cette production soit pour vous une question d’une importance toute relative. Alors, de grâce, soyons sérieux et cherchons d’autres remèdes pour palier à la crise actuelle du Cinéma. Nous, exploitants, faisons de gros efforts, couronnés de succès d’ailleurs, pour l’amélioration de nos salles. Que les producteurs en fassent autant pour l’amélioration de la qualité des films et aussi des premières parties et le public, très averti croyezmoi, qui ne va plus « au cinéma » mais va voir « les bons films » reprendra le chemin de nos salles et aura toujours un billet de 100 francs (prix moyen d’au moins 80 % des salles de France) pour trouver un dérivatif à toutes les vicissitudes qui l’accablent. J'aurai peut-être un jour l’occasion de vous rencontrer et de vous reparler très sérieusement de cette question, mais je vous en prie, M. Decoin, pas devant le micro. Croyez, monsieur et cher « associé », à l’assurance de mes sentiments les meilleurs. E. Parent, ARTISTICVOLTAIRE, Paris. Sur le boulevard Saint-Michel, devant le cinéma « Boul’ Mich’ », la foule attend le moment d'entrer dans la salle pour applaudir les films en couleurs LE ROSSIGNOL DE L’EMPEREUR DE CHINE et IL ETAIT TROIS PETITS CASTORS.