La Cinématographie Française (1952)

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8 XXXXXXllXXXXlXlXXXXXXXXXXXXXXX % LA CÎNÉMATOGRAPHiE FRANCAÎSE IXllllllXXXXXXlXXllXlXXHXXXXI 16 CRIT QUES DES FILMS 16™rR exxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxzxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxexxxxxxxxxxxxxxxxxxxutTTTTtmtTTTTTTTTTTT “L’AMOUR MENE LA DaNSE” L’intrusion imprévue d’un étranger dans la loge des artistes d’un music-hall semble provoquer une perturbation bien compréhensible ! Cette scène est tirée de L’AMOUR MENE LA DANSE, un « Technicolor » anglais, interprété par Vera-Ellen, David Niven et César Romero, que distribue « Victory-Films ». RHUBARB (G.) Comédie humoristique (V.O.) Origine : Américaine. Prod. : William Perlberg et George Seaton-Paramount, 1951. Réal. : -Arthur Lubin. Auteurs : Scén. de D. Reid et F. Cockrell. t'ré du roman d’A. Smith. Chef-Opérateur : Lionel Lindon. Musioue : Van Cleave. Dir. artistiques : H. Pereira, H. Bumstead. Montage : Alma Macrorie. Chefs-Opérateurs du Son : H. Mills, J. Cope. Interprètes : Ray Milland. Jan Sterling. Gene Lookbai't, Rhubarb, W. Frawley, E. Holmes. Première représentation (Paris) : 8 février 1952. « Le Paris ». CARACTERE. — Amusante comédie qui. par son sujet original, sa réalisation a'erte, ses situations inattendues. forme un snectac'e agréab'e. Un chat, devenu milliardaire, est prét-xte à un» suite «eu banale de eags. SCENARTÔ. — Le milliardaire Banner (Gene Lockhart), enthousiasmé par la volonté et, l’esvrit d’indénev dance de « Rhubarb » (Rhubarb), un chat de' gouttière, fait de rat avîmal son léoata^rc universel. Eric Yeaaer (Rav MiHand). se voit confier la direction des affaires de « Rhubarb » et ev.tr»' autres. une énuipe de base-bail. Sa fiancée , Polly Sickles (Jan Sterling), voit son mariage compromis. Les joueurs boudent leur curieux patron, mais l’astuce d’Eric, l’intelligence de Rhubarb. mèneront l’équipe à la. victoire. Kidnanné var des bookmakers. Rhubarb leur échavmara. arrivant sur le tp~rn*n peur faire marau°r le but décisif. Eric et PoUv se marieront et p'-’ubarb aura beaucoup de petits chatons. REALISATION. — Arthur Lubin, usant d’un style souple et vivant enchaîne à un rythme rap de des scènes de pure fantaisie. Les petits travers des hommes sont brossés avec humour et un sens aigu de l’auto-critioue. INTERPRETATION. — Rav Milland conserve cet humour anff’o-sax'm typique qui lui est personnel, développant avec esprit d°s situations invraisemblables. Jan Sterling est une charmante jeune femme. « Phuhorb ». chat de gouttière, est pie!n d’assurance et de dignité. Les autres rôles possèdent toute la fantaisie souhaitable. — P.-A. B. LA VALLEE DU SOLITAIRE (G.) (High Lonesome) Western Technicolor (V.O -D.) Or:g!ne : Américaine. Prod. : Afran Prod. Inc., 1951-G. Templeton. Réal. -Auteur : Alan Le May. Chef-Opérateur : W. Howard Greene. Musique : Hugh Aiken. Décors : John Goodman. Interprètes : John Barrymore Jr., Chili Wills, Lois Butler, K. Miller, B. Ruysdael. J. Elam. Première r°nréserùation (Paris) : 6 février 1952, « Caméo », « Ritz », « Napoléon ». CARACTERE. — Sorie de vendetta entre propriétaires terriens se déroulant dans le cadre typique de l’Ouest américain. L’élément de mystère, très importent, constitue le principal intérêt de ce film en coul-urs, interprété par John Barrymore Jr. SCENARIO. — Un jeune garçon échevelé (J. Barrymore Jr.), arrive1 à la ferme des Davis. Il prétend être poursuivi par deux être inquiétants, dont la description correspond, pour les Davis, à d’anciens voisins, ou’ils ont tués autrefois au cours d’une sanglante querelle. Les Davis soupçonnent le jeune inconnu, qu’ils appellent Couguar, d’être un assassin ou un fou. Couguar recherche dans une maison abandonnée la preuve de ses dires : le cadavre d’un homme tué par les deux fantômes. Ces derniers sont en train de tendre un pièqe aux Davis. Grâce à Couguar, leur plan échoue et ils sont tués. Ils étaient les fils des fermiers tués autrefois et une ressemblance étonnante1 avec leurs parents leur avait permis de jouer aux revenants. REALISATION. — Réalisation souple. conservant bien au suiet son caractère principal d’étrangeté et de mvstère. L’attrait des scènes spectaculaires. de fusillades ou d’action, est imnort = nt mais un montage plus rapide aurait pu l’améliorer. INTERPRETA ttON. — John Barrymore Jr. possède une évidente personnage et un» sincérité très convaincantes Tl est entouré d» bons comédiens comme John Archer. Kristine Miller, l’inquiétant Jack Elam et l’amusant Chili Wills. — C. B. AU CŒUR DE LA CASBAH (A.) Drame sentimental Origine : Française. Prod. : Films Parai, 1951. Réal. -Auteur : Pierre Cardinal. Chef-Opérateur : Henri Decaé. Musique : Georges Iguerbouchen. Décors : A. Mayo. Dir. de Prod. : Alain Michaud. Montage : Marguerite Renoir. Chef-Opérateur du Son : André Louis. Interprètes : Viviane Romance, Claude Laydu, Sylvie Pelayo, Peter Van Eyck. Roger Gaillard, Philippe Richard. Premières représentations (Cannes) : 24 janvier 1952, « Star » ; (Paris) : 8 février 1952, « Le Français ». CARACTERE. — Cette oeuvre dramatique est une transposition moderne du thème de « Phèdre » : La violence d’un p passion incestueuse s'oppose à la résistance désespérée d'un être pur, peu à peu irrésistib'ement attiré par le charme de la femme de son père. Viviane Romance, « Vénus toute entière à sa proie attachée ». fait une création émouvante. Claude Laydu, « le jour n’est pas plus pur que le fond de son coeur ». se c'asse au rang des grands acteurs dramatiques. SCENARIO. — Michel (Claude Laydu), arrive à la Casbah d’Alger pour retrouver, après huit ans dans un sanatorium, son père (Roger Gaillard). Celui-ci étant en prison, c’est Maria Pilar (Viviane Romance), sa femme, qui l’accueille. D’abord jalouse de Michel, Maria, peu à peu, en devient follement éprise. Michel est sensible au tendre amour de Sylvie (Sylvie Pelavo) , mais il est obsédé par la passion de Maria. Brûlée de désir. Maria s’offre à lui. Michel, fuyant l’inceste, s’éloigne d’elle. Sur les conseils de Jo (Peter Van Eyck), aveuglée par la colère, Maria, dit au père de Michel que son fils a voulu faire d’elle sa maîtresse. Jo, sur son ordre, abat Michel. Le père, apprenant par Gros Polo (Philippe Richard), la vérité, étrangle Maria. REALISATION. • — Pierre C-rdmal, dont c’est le premier grand film, montre d’indéniables qualités, notamment le sens du mouvement dramatique et de la virtuosité technique. Son adaptation fait preuve de ia connaissance des nécessités visuelles. Le montage, parfois un peu lent, soutient le développement d’une double p-ssion. Les images de Decaé sent excellentes. Notons le caractère original de la partition. INTERPRETATION. — Viviane Romance, émouvante « Phèdre », joue avec puissance, tout en conservant une grande sobriété d'expression. Claude Laydu joue très concentré. Peter Van Eyck, un tueur. Svlvia Pelsyo. toute innocence. Roger Gaillard et PhTippe Richard compétent une distribution homogène. — P.-A. B. •i» La Légion of Decensy, organisation catholique américaine, a déc’aré que les films d’Hollywood s'étaient améliorés au point de vue moral. Sur les 365 productions vues au cours des onze derniers mois, un seul a été rejeté. Par contre, sur 77 films étrangers visionnés, 13, soit 17 %, ont été condamnés. LE MAJOR GALOPANT (G.) (The Galloping Major) Comédie humoristique (V.O.) Origine : Britannique. Prod. : Monja Danischewsky-Cornélius, 1951. Réal. -Auteur : Henry Cornélius. Chef-Opérateur : Stanley Pavey. Musique : Georges Auric. Décors : Norman Arnold. Montage : Geoffrey Foot. Interprètes : Basil Radford, Jimmy Haniey, Je nette Scott, A. E. Matthews J. Grenfell, R. Ray, H. Griffith S. Tafler, Ch. Victor, J. Mitchell. Première représentation (Paris) : 23 janvier 1952, « Avenue ». CARACTERE. — Une très amusante comédie fantaisiste, aux situations imprévues. aux gags nombreux, assez semblable, dans sa forme et son esprit. à Whisky à gogo. Passeport pour Pimüco et autres excellents films de la même veine. SCENARIO. — Le major Hill (B. Radford), qui vit avec sa fille (J. Scott), dans le quartier londonien de Pré-aux-Agneaux, au milieu d’animaux les plus divers, dont il fait le commerce, dilapide le peu d’argent qu’il gagne en jouant aux courses. Ayant misé sur un cheval avec l’argent de l’huissier (H. Griffith), venu le saisir, Hill gagne et projette d’acheter ledit cheval. Pour y parvenir, il crée un consortium auquel adhèrent tous les habitants du quartier. Les 300 livres nécessaires sont ainsi réunies, mais le jour de la vente publique, un contretemps fâcheux fait que Hill se trompe et achète un vieux canasson au lieu du pur sang rêvé. Le Consortium propriétaire décide, malgré tout, d’entraîner le cheval qu’il appelle Gallopinq Major. Il le fait inscrire dans la célèbre course de haies le Grand National qu’il gagnera, tous les autres concurrents étant tombés. REALISATION. — Comme dans les précédentes comédies britanniques, où l'humour crée la plus sympathique ambiance (Passeport pour Pimlico, Whisky à Gogo. De l’Or en Barres, etc.), Le Major Galopant renferme un très grand nombre de gags et de situations inénarrables, qui font fuser les rires les plus francs. Mise en scène, technique et scénario se complètent heureusement pour la plus grande satisfaction de tous. INTERPRETATION. — Basil Radford acteur britannique spécialiste de ces rôles humoristiques, incarne avec esprit le digne major Hill qui, impassible en toutes circonstances, accente avec philosophie tous les àcoups du sort. Janette Scott, qui tient le rôle de sa fille, est une gentille adolescente, les autres acteurs, dont on reconnaît les v'sages nour les avoir vus souvent dans des rôles similaires, créent de savoureuses silhouettes. P. R. •î* M. Arthur Davies, distributeur aux Etats-Unis. 55 West 42nd Street, New York 18 N. Y., serait heureux que les producteurs français qui auraient des films à distribuer aux Etats-Unis et au Canada, ou dans l’un ou l’autre de ces pays, se mettent en rapnort avec lui le plus rapidement possible. LES CRITIQUES DE NOTRE DERNIER NUMÉRO (N° 1454, 9 lévrier 1952) PAGE 14 : LE PRINCE REBELI E, 85’. Dist. : U.P.F. I A TERRE TREMBLE, 108’. Dist. : FRANCO-LONDON-FILM. LA MAISON SUR LA CO* LINE, 93’. Dist. : FOX. LA TABLE AUX CREVES, 93’. Dist. : MARCEAU. ENCHANTEMENT MUSICAL, 85’. Dist. : FOX.