La Cinématographie Française (1952)

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mmmmmiUttnmTim 0jfo LA ciNEMATOGRAPHiE FRANCAiSE Jj trXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXlXXXXXXXJ des Agents du Centre National de la Cinématographie tout en déplorant que la Commission de discipline existant au C.N.C. n’ait pas été convoquée au moment de la révocation d'un agent supérieur remplissant les fonctions de sous-directeur, estime qu’en raison des articles parus tant dans la presse corporative que dans la presse d’information, cette affaire dépasse le plan purement professionnel. Elle tient donc à préciser que tout article inséré par la presse émanant « d’un Syndicat du personnel du Centre » ne peut mettre en cause le « Syndicat autonome des agents du C.N.C. » (Syndicat majoritaire) qui n’a mandaté aucune organisation syndicale à parler au nom des agents que le Syndicat autonome représente Enfin, le Cartel Syndicaliste des Spectacles (F. O. -C. F. T. C. -Autonomes) a diffusé le texte qu’on lira ci-dessous, à la suite des déclarations à la presse de M. Louvel : Le Cartel syndicaliste libre du Spectacle (C.G.T.P. O. -Autonomes, réuni le jeudi 14 février 1952, a pris acte des déclarations faites par M. Louvel, qui confirment les craintes exprimées depuis plusieurs années par les syndicats libres. 1° En préconisant la concentration capitaliste, le Ministre de l’Industrie et de l’Energie semble vouloir favoriser les intérêts de quelques grandes sociétés dent la gestion a pourtant donné lieu à de sévères réserves ; 2° L'abolition de la carte professionnelle au détriment de certaines catégories, permettrait au patronat de déprécier la main-d'œuvre actuellement en place ; 3° La Loi d'aide au Cinéma dont le financement est entièrement supporté par les spectateurs, continuera à encourager les activités douteuses de certains producteurs, d’associations de propagande et de jury soi-disant « indépendants » ; 4° Le Ministre est resté muet sur la scandaleuse gestion de M. Fourré-Cormeray, notamment en ce qui concerne le secteur des associations subventionnées par l'Etat, telles que l’I.D.H.E.C., la Cinémathèque et la Fédération communiste des CinéClubs. A ce sujet, il est bon de rapeler à l’opinion publique que des documents d’une gravité exceptionnelle, qui condamnent M. Fourré-Cormeray, sont actuellement entre les mains des membres de la Commission d’enquête parlementaire ; cette dernière apparaît dans les circonstances présentes la seule autorité qualifiée pour déposer des rapports dans le but d’assainir l’industrie cinématographique. 5° Le Cartel espère que la Commission d'enquête parlementaire redressera, à la satisfaction de toute la profession, les singulières faiblesses techniques de M. Louvel à l’égard de M. Fourré-Cormeray. 6° Il dénonce les tentatives de torpillage du Ministère de l’Industrie et de l’Energie, et regrette profondément le silence du Président du Conseil à toutes les demandes d'audiences qui lui ont été faites au sujet de la révocation de M. Raymond Le Bourre. 7° Il constate que la scandaleuse mesure prise contre ce dernier, sans qu'aucune justification valable n'ait été avancée, oblige le Ministre de l'Industrie et de l’Energie à convoquer des journalistes pour leur faire un exposé qui apparaît aux yeux des syndicalistes libres comme la manifestation peureuse d’un homme de gouvernement qui voudrait enlever à cette affaire son caractère politique, c’est-à-dire la colonisation du Cinéma français, encouragée pendant cinq années par un haut fonctionnaire à qui un restant d’honneur commanderait une démission immédiate. En conséquence, le Cartel syndicaliste libre du Spectacle se refuse à voir les représentants des trois fédérations siéger, d’une part, au Conseil paritaire sous la présidence de M. Fourré-Cormeray, d’autre part, en compagnie des représentants des syndicats staliniens qui jouissent encore d’une étrange complaisance de la part du M nistre de tutelle du Centre National de la Cinématographie. 8° Le Cartel enregistre avec satisfaction l’échec total des mots d’ordre de la C.G.T.K. pour la manifestation du 12 février. Le fait que tous les spectacles aient fonctionné normalement prouve que la Fédération du Spectacle C.G.T.K., malgré ses vantardises réitérées, n’est pas l’organisation la plus représentative, tant au point de vue numérique que moral et qu’en tout cas, ses propres adhérents ont infligé à ses dirigeants un cuisant démenti en s’abstenant de suivre leur mot d’ordre. Signalons pour terminer que le « Comité National d’Action pour la Défense du Cinéma Français » réuni le 12 courant sous la présidence de M. Roger-Ferdinand, « a décidé de s’adresser au public parisien et l’invite mardi prochain 26 février à la Salle Pleyel. Au cours de cette manifestation, un grand film français sera présenté en première mondiale. Sur le plan de la production même, trois producteurs, MM. Loureau, Masson et Paulvé, qui avaient, il y a quelques semaines, prévenu M. Fourré-Cormeray de leur intention de cesser toute production, se sont à nouveau entretenus avec le directeur général du C.N.C. et lui ont fait savoir que la position de M. Louvel en faveur de la prorogation de la Loi d’aide leur avait redonné confiance et qu’ils étaient décidés à poursuivre leurs efforts bien qu’aucune décision n’ait encore été adoptée. — Laurent Ollivier. M. PIERRE BLANCHEVILLE Au moment de mettre sous presse, nous apprenons avec stupeur le décès, survenu subitement à son domicile, jeudi dernier, de M. Pierre Blancheville. M. Blancheville, personnalité bien connue de l’industrie cinématographique, était l’animateur de la société « Radio-Cinéma », et présidait, jusqu’à ces derniers mois, la Société Franstudio. Sa grande activité s'exerçait également sur le plan syndical, puisqu’il était président de la Fédération des Industries Techniques, vice-président de la Confédération Nationale et président de la Commission de liaison « Cinéma-Télévision », créée récemment sous son impulsion. M. Pierre Blancheville était chevalier de la Légion d’Honneur. LE FONDS D'AIDE ANGLAIS L'Eady Plan a été mis en vigueur en 1950, en Angleterre, à titre d’expérience pour un an. Les résultats satisfaisants ont permis d'en continuer l’application en 1951. En 1950, l’augmentation du prix des places, décidée dans le plan, était répartie, la taxe1 sur les spectacles ayant été prélevée par l'Etat, en deux parties égales, allant 50 %' aux exploitants et 50 % au British Film Production Fund (Eady Fund» . En 1951, l’industrie et le Gouvernement se sont mis d’accord : 1" pour poursuivre le plan pendant trois autres années ; 2" pour une nouvelle augmentation du prix des places et de la taxe ; 3° pour que l’augmentation des recettes ainsi réalisée soit répartie dans une nouvelle proportion de 52 % pour le Fonds des producteurs et 48 % à l’Exploitation. Les estimations permettent d’espérer qu’au cours de ces quatre années le montant revenant aux exploitants serait environ de 60 % des recettes supplémentaires après paiement de la * taxe sur Iss spectacles. Lorsque la location du film est payable au pourcentage, l’augmentation des recettes de l’exploitant sera sujette à une location additionnelle du film. La première période de l’Eady Plan a porté sur une période de 47 semaines (du 8 septembre 1950 au 4 août 1951). La seconde période a commencé le 5 août 1951. On avait estimé sn juillet 1950 que le rendement pour la première année serait de 1.500.000 livres par an pour les producteurs. Le chiffre n’a pas été complètement atteint, les recettes dans les salles ayant été légèrement inférieures aux estimations et non à des manquements des exploitants, lesquels furent négligeables. Les estimations pour les trois prochaines années de la part revenant aux producteurs sont d’environ 3.200.000 livres par an. Les paiements ne sont l’objet d’aucun courtage des distributeurs. Dans le cas de beaucoup de films, ces recettes additionnelles les rendront bénéficiaires alors que, précédemment, ils auraient été déficitaires. Le but de ce Plan est de faire aller au film une plus grande proportion des recettes. Les maisons américaines ont accepté, dans un esprit de coopération qui a été très apprécié, qu’au cours de ces quatre années, le paiement à l’Eady Fund soit versé avant calcul du prix revenant à la location. Les films américains comprenant 70 % des sommes totales réalisées par la location des films bénéficient, au pourcentage, de l’augmentation des recettes des exploitants et ces recettes supplémentaires sont convertibles en dollars. Les films réalisés en Angleterre avec participation des maisons américaines. bénéficient de l’Eady Fund dans les mêmes proportions que les films tournés par des producteurs anglais. — G. T. MISE EN GARDE La Confédération Nationale du Cinéma Français communique : Tous les ressortissants de la profession cinématographique sent particulièrement mis en garde contre toute proposition qui pourrait leur être faite, afin d’organiser sur un point quelconque du terriloire des « Journées du Cinéma ». Ils sont instamment priés de vouloir bien aussitôt se mettre en rapport avec leurs organisations professionnelles. qui pourront leur indiquer si la manifestation envisagée est faite ou non avec l’accord de la profession. La multiplicité des organismes ou des associations qui cherchent actuellement à réaliser de semblables manifestations pour bénéficier de subventions officielles, crée une confusion qui ne peut être que préjudiciable aux intérêts du Cinéma. " CET AGE EST SANS PITIÉ " Les Films Georges Muller viennent de s’assurer, pour la grande région parisienne, la distribution de Cet Age est sans Pitié, une superproduction de la Société Parisienne des Films en Couleurs, mise en scène par Marcel Blistène. Tourné entièrement en extérieurs, ce film se signale par un entrain, une joie communicative et par la perfection de la couleur I enfin naturelle I ). La distribution réunit Colette Darfeuil, Alerme, Jean Tissier, José Noguéro, Jean Vinci, Paul Démangé et trois révélations sensationnelles : Jacques Famery, France Degand et Colette Deréal. Georges van Parys a composé, pour Cet Age est sans Pitié, une musique alerte, allègre et spirituelle qui est un enchantement pour l’oreille comme les images de Louis Clunie sont un enchantement pour les yeux. Les Films Georges Muller, 17, faubourg SaintMartin. Tél. : BOT. 33-28. 30 °/0 de réduction pour les étudiants dans les salles de Montpellier Ainsi que nous l’avons annoncé, l’Association générale des étudiants avait demandé aux directeurs des salles de spectacle de consentir une réduction à ses membres. Devant le refus de certains directeurs, refus justifié par l’importance des taxes municipales, une grève se produisit parmi les étudiants, grève qui ne dura que trois jours, un accord étant intervenu au cours d’uns réunion tenue à la Préfecture de l’Hérault à laquelle participaient MM. le Préfet, le Maire, des fonctionnaires préfectoraux, les directeurs des salles de cinéma et les responsables de l’Association des étudiants. L’accord fut simplifié par la compréhension d’une part du Centre National du Cinéma et. d’autre part, par la Municipalité. D’après ses modalités, les étudiants obtiennent un jour par semaine 30 % de réduction et les directeurs des salles de spectacle se verront appliquer une détaxe au cours des mois d’été. Maurice Accariès. "CROISIÈRE EN MER ROUGE" du Commandant Cousteau Le Commandant Cousteau, à ptine rentré de sa croisière d’études et d’essais divers en Mer Rouge, vient de partir pour les Etats-Unis, afin de procéder, avec diverses organisations intéressées, à la mise au point finale du grand Tour du monde de trois ans annoncé. Outre les travaux très précis et définis qu’il a accomplis en Mer Rouge, il a procédé à un essai poussé de ses divers équipements d’observation, notamment cinématographiques. Ces essais ont porté sur les diverses marques de pellicule couleur, qui l’ont amené à préférer, pour Ges prochaines campagnes, l’Eastmancolor (sûreté, régularité, homogénéité). Il a procédé également à des épreuves prolongées de ses dispositifs d’éclairage artificiel sous-marin, et la technique en est à présent très au point. Les enregistrements de films réalisés en Mer Rouge n’ont pas le caractère « commercial » public. Ce sont soit des essais de couleur, soit des prises de vues fragmentaires et d’ordre seulement scientifique. Une Relation de la Croisière a été réalisée en 16 mm. Kodachrome (durée environ 30 minutes), destinée à illustrer éventuellement des conférences. — P. M. Présentation d’ “UN VRAI PARADIS" Les productions du Sagittaire (Ch. Terrus), viennent de présenter, dans une salle de vision des Champs-Elysées, leur récente production : Un Vrai Paradis, en couleurs Gevacolor. Le film est consacré aux châteaux de la Loire, présentés au cours des quatre saisons. On a spécialement admiré les vues de l’automne dans les taillis dorés et celle de l’hiver à Chambord. Blois, Chenonceau, Villandry et ses jardins, Chinon, Azay-le-Rideau, etc., passent sur l’écran comme une revue de chefd’oeuvres de l’architecture de l’époque Renaissance. Quelques rappels d’enluminures de l’époque. Bonne couleur. Ce film, — ainsi que le Versailles, de la même production, — serait parfaitement digne de figurer parmi les sélections françaises dans les prochains Festivals du Film. — P. M.