La Cinématographie Française (1952)

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10 X^XIIXXXTTXTXXXTTTXÏXXXTXTX:P:*, * LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx 17 CRITIQUES DES FILMS 23 FEVRIER 1952 rTTTTTXXTTTTTTTXTXXXXXXI lï It TXTX^XXXXXXX XXXXXXXXXX X X X X X XXTXXXXXXXXXXXXXSCZXIXXXX X X XXXXXXXXXXXXX X X XXXYXTX LA VERITE SUR BEBE DONGE (A.) Drame psychologique Origine : Française. Prod. : U.G.C., 1951. Réal. : Henri Decoin. Auteurs : Roman de G. Simenon, adapt. et dial, de M. Aubergé. Chef-Opérateur : L.-H. Burel. Musique : J. -J. Grunenwald. Décors : Jean Douarinou. Dir. de Prod. : François Caron. Montage : Annick Millet. Chef-Opérateur du Son : C. Evangelou. Interprètes : Dsnielle Darrieux, Jean Gabin, Daniel Lecourtois, Claude Génia, Gabrielle Dorziat, G. Bruyère, J. Porel, J. Castelot, M. André, Mme Lambent, J. Faber, M. Lemonnier, A. Kristensen. Première représentation (Paris) : 13 févr.er 1952, « Biarritz », « Madeleine ». CARACTERE. — Excellent film d’Henri Decoin, — l’une de ses meilleures réalisations, — traitant d’un problème essentiellement psychologique : l’analyse des mobiles d’un assassinat vu à travers les rapports spirituels d’un couple mondain Un roman de Georges Simenon a servi de thème à un scénario très concentré qu’Henri Decoin a découpé suivant le principe très littéraire du retour en arrière. Très bonne interprétation de Jean Gabin et Danielle Darrieux. SCENARIO. — François Donge (J. Gabin), a épousé Elisabeth d’Onneville (D. Darrieux), dite « Bébé ». Déçue dans ses aspirations sentimentales, Bébé, un jour de désespoir, empoisonne son mari. Entre la vie et la mort, François revit son passé et comprend ses erreurs. Bébé se laissera arrêter sans résistance. REALISATION. — On peut reprocher à ce film sa construction où le Présent tragique, au réalisme émouvant (François dans sa chambre, à la clinique), se relie constamment et presque sans enchaînement au Passé souvent frivole. L'histoire pourtant y gagne en intérêt dramatique. La mise en scène et la réalisation technique, en tous points parfaites, soutiennent habilement cette action, qu’il faut suivre du début à la fin pour la goûter pleinement. INTERPRETATION. — La distribution est éblouissante et chaque rôle, même les plus modestes (Juliette Faber : une infirmière, Meg Lemonnier : une secrétaire, Jacqueline Porel : participe à une courte scène d’adieu sur un quai de gare, etc.), est tenu par un acteur renommé. Jean Gabin et Danielle Darrieux, dans les principaux rôles expriment une grande sensibilité très convaincante. Les rôles secondaires sont interprétés avec autant de mérite par Daniel Lecourtois (frère de François), Claude Génia (épouse du précédent et soeur de Bébé). Gabrielle Dorziat (proche parente des deux frères), Jacques Castelot (le médecin), Marcel André (le procureur, ami de François), etc. Chaque personnage, parfaitement typé, est le reflet d’un caractère particulier. P. R. 4» Walt Disney vient d’être nommé Officier d’ Académie pour honorer son extraordinaire série de films documentaires « C’est la Vie » dont le public français connaît déjà L’Ile aux Phoques, La Vallée des Castors et La Terre, cette Inconnue... Il a été décoré par M. Raoul Bertrand, consul général de France à Los Angelès. Walt D:snev est, d’autre part, depuis 1935, Chevalier de la Légion d'Honneur. 4» James Stewart, Gregory Peck, Cary Grant. Burt Lancaster envisagent de créer une société indépendante de production. La distribution de leurs films serait assurée par les « Artistes Associés ». 4» Le siège à Rome de l’« Italia Film Export » vient d'être inauguré. On sait que cette société, née d’un accord entre A.N.I.C.A. et M P. A. A. et dont le capital correspond à 12,50 % des fonds des maiscns américaines bloquées en Italie, doit servir à la d'ffusion du Cinéma italien aux EtatsUnis. JAMAIS DEUX SANS TROIS (G.) Comédie gaie Origine : Française. Prod. : Hoche Prod.-Silver Film, 1951. Réai. : André Berthomieu. Auteurs : Scén. et dial. d’A. Hornez et M. Dulud, d’après une idée originale de F. Sardou ; adapt. d A. Berthcmieu. Chef-Opérateur : Fred Langenfeld. Musique : Bruno Coquatrix. Décors : Raymond Nègre. Dir. de Prod. : Robert Prévôt. Montage : Louisette Taverna. Chef-Opérateur du Son : J. Rieul. Interprètes : Roger Nicolas, Marthe Mercadier, Alice Tissot, M. Goya, D. Marnier. J. Toulout, G. Baconnet, G. Lannes, Ch. Bcuillaud, Ch. Rigoulot, Les Blue Bell Girls. Premières représentations (Nice) : 19 décembre 1951, <t Casino », « Férrnna » ; (Paris) : 13 février 1952, « Balzac », « Helder », « Scala , « Vivienne . CARACTERE. — Le fantaisiste Roger Nicolas, vedette de la radio, du music-hall et du cabaret, développe, dans une suite d’aventures cocasses, ses dons de comique et laisse libre cours à son intarrissable faconde. Le scénario, fait sur mesure, est habilement traité. Film gai, évitant les situations scabreuses et les dialogues douteux. SCENARIO. — Bernard Benoit (Rogsr Nicolas), a deux frères jumeaux, Camille et Henri (R. Nicolas). Il est épris d’Hélène (M. Mercadier), fille de la baronne Floue de la Moselle (Alice Tissot). Ignorant les aspirations artistiques de Bernard, son père veut, comme lui, en faire un hôtelier. Il est ainsi sucessivement concierge d’hôtel, caviste, barman, maître d’hôtel. Alexandre Mouthon (Georges Lannes), amant de la comédienne Rita de Malaquais (Mona Goya), qu’admire Bernard, et qui veut racheter les terrains de son père, fait de lui un tragédien, puis un danseur, enfin un speaker de radio. C’est une suite d’échecs. Bernard se trouve enfin engagé pour servir au mariage manigancé par Mouthon, d’Hélène et de son frère Henry. Reprenant courage, Bernard enlève Hélène, l’épouse et prend la suite de son père. Et il aura lui aussi trois jumeaux. REALISATION. — Habile, André Berthomieu a donné à son film la forme comique qui permet aux situations d'être le m eux exploitées. Les gags sont bien menés, les décors nombreux, les éclairages soignés, les images claires et nettes. Film soigneusement réalisé, dans une note de bonne humeur. INTERPRETATION. — Roger Nicolas fait preuve d’un réel sens du comique, mêlant habilement brio et sobriété, modération d’expression et dfnamisme d’action. Il soutient à lui seul tout le poids du film. Marthe Mercadier campe la jeune fiancée avec beaucoup d’humour, et confirme les dons qui ont marqué dans des rôles fort divers, sa rapide ascension. P.-A. B. 4» Du jour au lendemain, le nom d’Albert Husson est devenu célèbre à Paris, grâce à l’extraordinaire succès de sa nouvelle pièce La Cuisine des Anges qui, après de brillants débuts au « Vieux-Colombier », continue maintenant sa carrière aux « Ambassadeurs ». L’originalité du sujet a immédiatement retenu l’attention de Paramount. Le service des scénarios s’est mis en rapport avec l’auteur et, quelques jours plus tard, était signé à Paris le contrat aux termes duquel Albert Husson cédait à cette société les droits cinématographiques de La Cuisine des Anges. ETS Bertrand FAURE S.A.R.L. au Capital de 150.000.000 de Francs 20, Rue Hoche PUTEAUX (Seine) Long. 32-32 Epeda Carcasse à ressorts QUALITÉ D’A BORD Maison Fondée en 1914 LE GANTELET VERT (G.) Fi m d'aventures Origine : Franco-américaine. Prod. : U.G.C.-Benagoss, 1951. Réal. : Rudy Maté. Auteurs : Roman, adapt. et dial, de Ch. Bennett. Chef-Opérateur : Claude Renoir. Musique : Joseph Kosma. Décors : Alexandre Trauner. Dir. de Prod. : Pierre Laurent. Conseiller technique : L.-A. Pascal. Montage : Lola Barache. Chef-Opérateur du Son : J. de Bretagne. Interprètes : Glenn Ford, Géraldine Brooks, G. Macready, G. Andreu, J. Holt, M. Lemonnier, R. Tréville, G. Tabet, O’Brrdy, Clancy, R. Legris, Ardisson, J. Gréco, J. Bretonnière. Présentation corporative (Paris) : 15 février 1952, « Normandie ». CARACTERE. — Film d’aventures, sur un sujet policier. Les péripéties multiples et fort intéressantes à suivre, dont le héros, interprété par l’excellent artiste Glenn Ford, se déroulent d’abord dans différentes parties de notre capitale, pour se terminer dans le cadre pittoresque des hauteurs de la Turbie, où a lieu une palpitante chasse à l'homme coupée d’impressionnantes escalades. SCENARIO. — Un officier américain est parachuté dans les lignes ennemies. Caché dans un château, il y abandonne une précieuse relique, le « Gantelet vert », qu’il a découvert dans les papiers d’un correspondant de guerre allemand, le Comte Rona. Revenu en France après la guerre, accusé d'un meurtre qu’il n’a pas commis, il est arrêté. Grâce à l’aide de son amie Christiane, il parvient à se disculper, retrouve le Gantelet, et le rapporte à l’église où il avait été dérobé, malgré les dangers et les embuscades dressés sur sa route par Rona. REALISATION. — D’importants moyens ont été mis à la disposition du réalisateur. Les extérieurs, très nombreux, ont pour cadre un pittoresque château médiéval et les monts qui dominent Monte-Carlo, où la poursuite dans les rochers, « clou du film », est très habilement photographiée et impressionne fortement. Des scènes se déroulent dans des cabarets parisiens permettant d’entendre la chanteuse Greco à la voix chaude et prenante. On peut regretter un certain manque de clarté dans le déroulement de l’intrigue. INTERPRETATION. — Glenn Ford, dont le personnage domine le film, joue avec une mâle sobriété, que met en valeur la frêle et délicate Géraldine Brooks au jeu habile. Belle création émouvante d’un personnage épisodique par Jany Holt. Distribution nombreuse fort bien choisie. — G. T. 4» André Claveau et Georgette Plana ont enregistré la semaine dernière les chansons que Georges Tabet (paroles) et Louiguy (musique) ont écrites et composées peur le film Les Surprises d’une nuit de Noces. 4* Mario Soldati va tourner son prochain film. Les Trois Corsaires, en Ferraniacolor. 4* Un film sur un demi-siècle de foot-ball sera tourné par Ponti de Laurentis sous le titre Les Onze Mousquetaires. 4» Lorens Msrmstedt, producteur suédois et le metteur én scène Hasse Ekman sont à Rome pour tourner la coproduction italo-suédoise L’Oiseau de feu d’après Strawinsky. 4» Rossellini a achevé Europe 51 et prépare, comme nous l’avons ennoncé, un nouveau film L’évadé, avec Toto. Le sujet, que Rossellini adapte avec Antonio Pierangeli, raconte l’histoire d’un ancien détenu qui est considéré par les siens comme l’« assass n »... Il en viendra à souhaiter la prison, le seul endroit où il trouvera la paix. 4» Maurice Cloche va tourner à Rome Dieu a créé le Chien, d’après un sujet de Nerio BemardL acteur italien qui jouera dans le film.