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La Cinématographie Française (1952)

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mmmmmmmmirnii LA ciNÉMATOGRAPHÎE FRANÇASSt 1^ rrîtlllllTllirilTHimiiiTl Cî: A PROPOS DU NON-COMMERCiM UNE LETTRE DE M. CADY, DIRECTEUR DE L'U.F.O.C.E.L « Tous ces patronages poussent comme des cham« pignons en temps de pluie. Le Gouvernement, « qui déjà nous écrase de ses taxes, va-t-il encore « précipiter notre ruine en nous faisant une concurrence déloyale. » Amis exploitants, cela a été écrit, en 1934, dans « L’Ecran ». Déjà, le cinéma non commercial était la bête noire, le responsable des difficultés de toute l’industrie cinématographique. Et cela continue. Maintenant, c’est l'Union des Groupements d'Exploitants de la Région cinématographique lyonnaise qui organise la lutte en demandant une priorité de cinq ans sur tout le non commercial. C’est vraiment désolant. Je suis parfois étonné par une grave méconnaissance de ces problèmes, qui sont pourtant la raison d’être de vos groupements et syndicats. Je vous ai demandé, il y a quelque temps d’ouvrir les yeux. Je vous en prie à nouveau. Vous agissez comme si vous ne saviez pas qu’il y a parmi vous quantité de salles totalement détaxées. En effet, la loi du 24 mai 1951 exonère toutes les activités des associations ayant pour but l’éducation populaire. En conséquence, toutes les salles, non commerciales ou non, — appartenant à des groupements ayant des buts culturels, ne sont I plus soumises à aucun impôt. Or, je suppose que vous connaissez la proportion des salles qui sont dûment inscrites aux registres du Centre National de la Cinématographie et qui appartiennent à des associations éducatives, principalement à des organisations confessionnelles. Cette affiliation est plus ou moins visible, depuis les Salles Familiales, les « Familia Ciné » ou les cinémas voués à un quelconque saint, jusqu'aux cinémas ordinaires, que rien ne distingue de l’exploitation commerciale ordinaire. Ces salles sont confiées à un gérant et seul le titre de propriété pourrait vous renseigner. Combien y en a-t-il ? Disons un bon quart. Le distributeur ne peut même pas se reporter à son bordereau de déclaration de recettes car, et là nous citons une circulaire d’un groupement de salles familiales : « Les taxes, bien que non payées, doivent cepen« dant être déduites, sans commentaires et comme « par le passé, sur les bordereaux de recettes pour « le calcul de la somme due au distributeur. » Et ne pensez pas que cela soit négligeable, les salles d’exploitation ont payé au fisc, cinq milliards en 1950 et cette somme sera passée cette année à sept milliards. Problème. — Les 5.000 salles françaises payant 7 milliards d’impôt : 1° Combien payent les mille salles commerciales qui sont maintenant détaxées ? 2° A combien se monte la part du film prévue au contrat en prenant le taux de 40 % ? Il y aurait là de quoi faire une dizaine de films et cela aiderait beaucoup à résoudre, en partie, la crise du cinéma. Mais vos syndicats ne s'occupent pas de ces petites questions de milliards: Ils préfèrent consacrer le précieux temps de leurs réunions à se plaindre du non commercial et à l’accuser de tous les maux qui accablent l’industrie cinématographique. Nous avons, nous aussi quelques salles qui ont choisi la forme commerciale mais, sur nos instructions, elles continuent de payer les taxes parce que cela nous paraît plus honnête. Par contre, dans la plupart des cas, conscients et fiers de notre métier d’éducateurs, nous levons bien haut notre drapeau. Cela apporte pourtant de sérieuses restrictions à notre activité, telles le contrôle de l’entrée réservée à nos adhérents, l'agrément de nos films par l’Etat, les cartes de spectateurs, etc. Il est regrettable de constater que notre bonne foi nous expose en plus à la vindicte de vos « LE «RITZ» A TANANARIVE A la fin de l’année 1951, le Consortium Cinématographique de Tananarive a procédé à l’ouverture d’une magnifique salle dans la capitale de la Grande Ile, le Ritz. Le Ritz réunit tous les avantages des progrès techniques en matière de construction de salle de cinéma et ses architectes, MM. Liotard, Sacuto et Frizel, l’ont doté d’une ventilation parfaite, d’une acoustique impeccable et d’un aspect décoratif magnifique. Les appareils de ventilation ont été fournis par la V.I.M., et l’éclairage par la Sté Lumilux. L’acoustique, la décoration, la sécurité et les rideaux de scène ont été traités por la Société Marocaine de Constructions Mécaniques. syndicats. Ne craignez-vous pas que las de vos brimades, nous décidions de passer dans le secteur commercial. Bien entendu, comme les salles confessionnelles nous serions toujours détaxés. Par contre, que de facilités en plus. Plus de cartes, mais de simples billets à tous ceux qui en veulent, plus d’attaques contre le nom commercial, plus de priorités. Dans ces conditions, nous serions reconnus bons exploitants, loyaux, réguliers et tout, et nous aurions la possibilité d’utiliser contre vous tous les moyens autorisés par une saine et solide concurrence commerciale, ce que nous évitons soigneusement actuellement. Etant donné notre nombre, nous pouvons espérer que nous aurions une bonne place dans vos conseils directeurs. Cela n’est pas un rêve, il suffirait de quelques dossiers de demande d'ouverture à présenter au Centre National de la Cinématographie qui ne peut légalement les refuser. Et nous pourrions à notre tour tonner contre le non commercial. Vos exploitations « commerciales détaxées s> le font bien par la voix de vos représentants syndicaux. Nous pourrions alors dire à nos adhérents et je cite encore : « Il est très recommandé à chacun de tenir sa « langue vis-à-vis de nos confrères exploitants « commerciaux, mais aussi vis-à-vis des distribu« teurs. » Est-ce cela que vous désirez ? Nous ne le pensons pas. Aussi permettez-moi de vous dire à nouveau que le cinéma non commercial n’est pas la cause de vos difficultés. Le cinéma souffre d’une terrible désaffection des spectateurs et nous travaillons, — nous insistons sur ce point, — à redonner aux Français le goût du cinéma, du bon cinéma, c’est-à-dire, en fait, à recréer votre clientèle. Vous ne pouvez d'ailleurs plus attaquer la concurrence déloyale puisqu’elle se trouve maintenant au sein même de votre propre corporation. Encore une fois, ouvrez les yeux et ne nous accusez pas de tous vos malheurs. Nous n’en sommes pas responsables. CLAUDINE DUPUIS dans "LA GOURMANDISE" des “SEPT PÉCHÉS CAPITAUX" Claudine Dupuis est, avec Henri Vidal, la vedette de « La Gourmandise », le sketch écrit et réalisé par Carlo Rim pour LES * PECHES CAPITAUX. (Cliché F.L.F.) $2 ^gguccès -financiers £ PREMIÈRES EXCLUSIVITES : RECORDS PARTOUT ! Obs. Villes Salles Entrées Recettes REIMS Opéra Alhambra Accln. 21.313 4.269.405 TOULOUSE . Gaumont-Palace. 40.293 8.007.585 LYON Pathé-Palace. Eldorado. 63.504 14.711.490 RENNES Club. Tour d’Auvergne. 12.870 2.545.391 MONTE-CARIX Beaux-Arts. 4.138 953.350 AVIGNON Capitole. 10.192 2.164.200 NIMES Colisée. 10.479 2.336.190 LILLE Familia LUac. 41.026 8.823.240 en cours en cours en cours