La Cinématographie Française (1952)

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II LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE -XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX. La première solution R.C.A. consistait à avoir trois tubes. L’image formée sur chaque tube correspondait à une couleur donnée : bleu, vert, rouge. Elle passait au travers de filtres colorés et était focalisée sur un dépoli. A l’aide de manœuvres mécaniques, les trois images étaient superposées, tout comme la superposition des images colorées en impression. C’était là une solution compliquée, éminemment provisoire. La solution actuelle vient d’être exposée dans tous ses détails dans un volume de 215 pages (1) dont nous allons maintenant rendre compte. Les lois de la Télévision en couleurs sont, du point de vue constitution des images colorées et des sensations provoquées par celles-ci, les mêmes, comme on devait s’y attendre, que celles de la chromaticité. L’autïur du premier article s’étend longuement sur celles-ci et ne cite pas moins de 67 ouvrages ou mémoires sur la question. L’auteur du second (W. Baldwin) introduit même une notion nouvelle sur le pouvoir de résolution des images dans le rouge, le vert et le bleu, pouvoirs décroissants du rouge au bleu. La solution élémentaire d’une image trichrome en Télévision est d’imaginer un écran avec des lignes d’une matière réagissant en roug;, vert, bleu-rouge, vert, bleu, etc., et de projeter sur chacune d’elle l’image correspondante (fig. 1). On peut aussi imaginer, ce qui a été fait, trois couches superposées (fig. 2) de matières phosphorescentes qui ne peuvent être excitées que sous certaines conditions. Par exemple, sous d:s différences de vitesse des faisceaux (Brevet C. S. Szeeho 1943) : Vert 30 Kv., Bleu 20 Kv., Rouge 10 Kv. Fig. 5. — Canon à trois cathodes émissives employé dans les kinéscopes couleurs R.C.A. Malheureusement la densité de courant indispensable est élevée, ce qui présente de nombreux inconvénients, et la fidélité de reproduction des couleurs laisse à désirer. On a proposé encore différents modèles d’écrans, revêtus de manières différentes, de matières phosphorescentes excitables, formant les images Vert, Bleu, Rouge. La figure 3 représente un de ceux-ci. Il faut y lire : Green beam, faisceau vert ; blue beam, faisceau bleu ; red beam, faisceau rouge. La figure 4, représente une autre forme schématisée : Transparent, support transparent ; (1) Color Télévision issue Proceeding of the I.R.E., octobre 1951, volume 39, n° 10. 1 East 79 Street, New York 21. Prix : 1 dollar. 20 articles signés des noms d'ingénieurs réputés membres de l’Institut des Radio-Ingénieurs. blue phosphor, matière phosphorescente formant l'image bleue ; red phosphor, matière formant l’image rouge ; gretn phosphor, matière formant l’image verte : direction of red beam, sens de marche du faisceau allant frapper la couche rouge. Venons en maintenant à la marche schématisée des trois faisceaux et au tube lui-même. Le tube de la figure 5 est le récent tube R.C.A. On y lit, de haut en bas : Grille n° 4, cylindre commun à tous les canons ; grille n° 4, électrode convergente ; grille n° 3, électrode focalisante ; blue gun, canon pour le faisceau bleu ; red gun, canon pour le faisceau rouge ; green gun, canon pour le faisceau vert ; grille n° 2, électrode d’accélération des électrons ; grille n° 1, électrode ds contrôle. La complexité de ce tube tri-faisceaux n’en exclut pas la bonne marche, car il permet de SCANNING DEFLECTION SYSTEMS trant respectivement sur des points phosphorescents, formés des corps cités plus loin, et déposés sur une plaque de verre ( gloss plate), recouverte d’une mince pellicule d’aluminium (aluminium film). La figure 9 montre un nouveau tube et la répartition des produits dits phosphor color. Le vert est réparti sur la glace avant, le rouge sur la plaque intermédiaire, le bleu sur la plaque arrière, la plus près des cathodes émissives. Control grids, grilles de contrôle C1 et C2 ; transparent conducting coating, revêtement conducteur transparence. Pour la raison qu’une grande définition dans le vert est indispensable, on a mis le revêtement phosphorescent qui donne le vert sur la plaque de verre proche de l’œil du spectateur. La transmission est de l’ordre de 55 à 60 % pour le rouge, 35 à 40 % pour le bleu, ce qui donne une égale brillance aux couleurs observées. Il se pose, également dans ce tube, le problème du balayage des trois écrans, car oeux-ci sont balayés suivant que les masques C1, C2 sont positif ou négatif, de telle manière (voir le schéma), que les corps phosphorescents soient touchés par les électrons réfléchis. Les corps employés pour les écrans sont, par exemple : Efficience Luminosité lumineuse relative (1) Rouge, phosphate de zinc : manganèse 25,3 82,5 (2) Vert, silicate de zinc : manganèss 100 100 (3) Bleu, sulfate zinc : argent, calcium, magnésium, titane 26,6 40 Les formules des corps utilisés dans le couchage des écrans répondent aux formules : (1) Rouge-orange (2cd0.B:03 : Mn) ; (2) Vert (Zn, Si04 : Mn) ; (3) Bleu (CaMg(Si03)2 : Ti). Ces corps sont appliqués à l’aide d’une technique spéciale, puis aluminés (Technique de Fig. 6. — Schémas de déflection à travers une grille-masque : a) à trois canons ; b) à un canon. régler la précision des faisceaux par ses électrodes de contrôle et d’accélération. La figure 6 représente le schéma élémentaire d’une triple déflection des trois canons et la marche des faisceaux au travers d’une grillemasque. La figure 7 représente un tube complet, du type de la figure 6, la marche des faisceaux et leur passage dans la grille-masque. Le masque utilisé dans un tube de télévision, mis au point en mars 1950, présentait environ 117.000 perforations, d’un diamètre de 0,21 mm., espa Fig. 7. — Kinéscope d’expérience à grille-masque. cées de centre à centre de 0,8 mm. ce qui, pour les trois écrans, donnait un total de 351.000 points colorés. La figure 8 matérialise la répartition des trois faisceaux, bleu, vert et rouge, passant par une ouverture du masque métallique et se concen Fig. 8. — Localisation schématique des trois faisceaux à travers le masque. Freedman et Mc. Laughlin, pages 1230 à 1236 du volume précité). La production de lumière blanche par les trois canons nécessite donc un ajustement, faute de quoi c’est l’ajustement des niveaux de courant des canons du rouge et du vert qui doivent l’être. Revenons à certains détails du tube R.C.A. de la figure 5. Les trois cathodes (canons) sont montées à 120 degrés l’une de l’autre par rapport au oêntre du tube. Elles sont encloses dans un cylindre grille commun ayant une ouverture localisée au-dessus de chaque canon. Un disque à triple ouverture est situé dans la grille 2. La grille 4 est un peu différente de la 2. I |ü r V || C APPAREILS DE PROJECTIONS CINEMATOGRAPHIQUES SCSCRLS 3 RUE DU COLISEE -PARIS Ô’-ELY. 4400-34Ô2 CINEMECCANICA-MILAN TECHNIQUE ET MATÉRIEL