La Cinématographie Française (1952)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

LA ciNÉMATOGRAPHl'E FRANÇAISE * gXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX 0 19 CRITIQUES DES FILMS | LXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXxXlXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXrXXXXTTTTTXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXTTXXIITTTiXTT’ DOMENICA (G.) Comédie dramatique Origine : Française. Prod. : Films M. Cloche, 1951. Réal. : Maurice Cloche. Auteurs : Scénario orig. de J. Deval ; adapt. de M. Cloche ; dial, de J. Deval et M. Cloche. Chef-Opérateur : Nicolas Hayer. Musique : Van Hoorebecke. Oir. de Prod. : J.-C. Carlus. Montage : Renée Gary. Chef-Opérateur du son : R. Renault. Interprètes : Odile Versois, Alain Quercy, Jean-Pierre Kérien, Dinan, J. Zorelli. Premières représentations (Marseille) : 9 janvier 1952, « Capitole », « Rialto » ; (Paris) : 20 février 1952, « Aubert-Palace », « Gaumont Théâtre », « Le Raimu ». CARACTERE. — Drame emprunt d'une brutale vérité se déroulant dans la splendeur de la Corse. Ile de Beauté. La sensualité, le sens de l'honneur, la ferveur de la Corse, sa beauté, sa sauvage rudesse, tout se mêle dans cette oeuvre vivante que son sujet destine aux spectateurs adultes. SCENARIO. — Une femme mystérieuse, Domenica (Odile Versois), rencontre Patrice (Alain Quercy), un étudiant venu passer ses vacances en Corse. Ils vivent, dans une, tour isolée au bord de la mer, un fol amour. Patrice finit par apprendre que Domenica est mariée, non à un bandit réfugié au maquis qui la terrorise, mais à un instituteur, Giuseppe Leandri (Jean-Paul Kérien) . Un ami de Patrice, Carlo (Dinan), lui conseille de rompre, mais avant de s’y résoudre, il fixe un dernier rendez-vous à Domenica C’est Giuseppe qu’il y trouve, qui. ayant découvert l’intrigue, lui raconte l’histoire de sa femme Domenica. Il fait ainsi comprendre à Patrice qu’il n’a aucun droit sur elle et que Domenica a été emportée par une passion romanesque. Peu après te départ de Patrice. Giuseppe sera arrêté pour contrebande et Domenica, comprenant enfin son profond amour, restera à ses côtés. REALISATION. — Maurice Cloche a su rendre par de très belles images tout le charme sauvage de la Corse. Il a également donné au roman d’amour une sensualité passionnée. tout en conservant la pureté de la nature. Les scènes de nu, nombreuses et osées, ne choquent cependant pas. INTERPRETATION. — Odile Versois apparaît à la fois pure et sensuelle, déchirée entre le rêve et la réalité. Alain Quercy, jeune et sympathique victime des sortilèges de l'amour, Jean-Pierre Kérien, dans un rôle fort délicat, et Dinan au jeu sobre, sont excellents. Mais la vedette demeure la Corse, File magnifique. P.-A. B. ►> Le producteur Stanley Kramer (Le Champion, Home of the Brave, The Men et Cyrano de Bergerac) vient d’acquérir les droits d'adaptation cinématographique de la vie du Président Roosevelt que tous les producteurs d Hollywood cherchaient depuis longtemps à obtenir. Au terme de l’accord intervenu, Mme Roosevelt collaborera à la réalisation de cette producton que distribuera Columbia. Stanley Kramer pense qu’il faudra compter au moins trois ans avant que le film sur la vie du Président Roosevelt soit présenté sur les écrans. Ce délai s'explique par les recherches qui vont être entreprises pour retracer fidèlement les différentes phases de la vie du Président des Etats-Un4 s et les soins minutieux qui vont être apportés à la consultation de nombreux documents historiques. •F Un nouveau livre vient de paraître dans la collection internationale du Centre du Cinéma Educatif et Culturel (C.I.D.A.L.C.) : Les Intellectuels et le Cinéma (Gli intellettuali e il cinéma), de Mario Verdone. Paul Henreid et Jack Oakie dans une scène du film Columbia en technicolor, JEAN LAFITTE, DERNIER DES CORSAIRES. UN AMERICAIN EN COREE (G.) (A Yank in Korea) Film de guerre (V.O.) Origine : Américaine. Prod. : Sam Katzman-Columbia, 1951. Réal. : Lew Landers. Auteurs : Scén. de W. Saekheim. d’après une nouvelle de L. Lieberman. Chef-Opérateur : William Withley. Musique : Ross Di Maggio. D>r. artistique : P. Palmentola. Chef-Opérateur du son : J. Westmoreland. Interprètes : Lon McCallister, William « Bill » Phillips, B. King, L. Stewart, W. Tannen, T. Farrell, N. Wayne, R. Wescoatt, W. Haade. Première représentation (Paris) : 15 février 1952, « Napoléon ». CARACTERE. — Film de guerre conforme à la tradition du genre. L’action se passe en Corée, mais les épisodes héroïques sont semblables à ceux vus dans de nombreuses productions. L’interprétation groupe des acteurs peu connus mais excellents. SCENARIO. — Andy Smith (Lon McCallister) s’engage pour aller combattre en Corée ; il espère ainsi épouser celle qu’il aime après s’être couvert de gloire : Sur le' champ de bataille, il se conduit en héros et, au péril de sa vie, sauve celle de ses camarades ; mais à quelque temps de là, il commet une faute qui provoque la destruction des réserves de son groupe. Prêt à être rembarqué, il se porte volontaire pour une mission dangereuse et réussit pleinement, tandis que le sergent Kirby (W. Phillips) est tué. Rentré aux Etats-Unis, il se rend avec sa femme (S. Vickers) chez celle de Kirby et lit aux enfants de celui-ci la dernière lettre de leur père. REALISATION. — La première partie du film qui relate l’histoire d’amour accentue encore l’impression tragique que créent les épisodes dramatiques de la guerre. Ceux-ci sont frappants par leur caractère réaliste. INTERPRETATION. — Tous les acteurs tiennent avec conviction des rôles devenus classiques. Lon McCallister est an jeune au visage sympathique et William « Bill » Phillips n’est pas dépourvu de sensibilité. Les autres interprètes ne font pratiquement que des apparitions. — P. R. L’AMOUR. MADAME (G.) Comédie sentimentale Origine : Française. Prod. : Films R. Ploquin-Sirius, 1951. Réal. : Gilles Grangier. Auteurs : Pièce de théâtre de F. Gandéra et Cl. Gevel « Vingt ans. Madame », adapt. et dial, de F. Giroud. Chef-Opérateur : Jean Isnard. Musique : Georges Van Parys. Décors : Robert Clavel. Dir. de Prod. : Raoul Ploquin. Montage : Madeleine Gug. Chef-Opérateur du son : P. Boistelle. Interprètes : Arletty. François Périer, Mireille Perrey, R. Burnier, M. Daëms, N. Basile, Cl. Thierry, M. Hainia. Première représentation (Paris) : 23 janvier 1952, « Marignan », « Marivaux ». CARACTERE. — Une situation sen timentale assez compliquée se déroulant dans le cadre agréable de la Côte d’Azur et surtout la présence du couple-vedette : Arletty dans son propre rôle de grande vedette, et François Périer dont les attitudes embarrassées et les répliques spirituelles provoquent souvent le rire, font de ce film une comédie fort divertissante d’où l’humour n’est, pas exclu. SCENARIO. — François (F. Périer) part rejoindre sa mère (M. Perrey) et sa fiancée, Diane (M. Daëms) pour les vacances. Dans le train, il fait la connaissance d’ Arletty (Arletty) , mais timide, n’échange que peu de mots avec elle. La mère de François, pour aiguiser la jalousie de Diane qu’elle trouve trop distante, fait croire que son fils est l’amant d’ Arletty. L’arrivée de cette dernière risque de tout gâcher. Mais Arletty comprendra qu’en se prêtant à ce jeu elle rendra deux jeunes gens heureux. En effet, François trouvera avec la sœur de Diane (N. Basile) le bonheur qu’il cherchait. REALISATION. — De belles photographies d’extérieurs, un montage rapide et un dialogue alerte rendent très agréable cette réalisation de Gilles Grangier, qu’il faut féliciter du coin qu’il A apporté à ce film. INTERPRETATION. — Avec drôlerie et esprit, François Périer dont nous connaissons le grand talent, a créé un personnage excellent. Il en est de même pour Arletty qui ne peut être plus naturelle qu’en interprétant son propre rôle. Mireille Perrey est amusante. Marie Daëms et Nadine Basile sont charmantes et justes. — L. O. VARSOVIE. VILLE INDOMPTEE (G.) Drame de guerre (V.O.) Origine : Polonaise. Prod. : Films Polski. Réal. : Jerzy Zarzycki. Auteurs : S. Andrzejewski et J. Zar I zycki. Chef-Opérateur : Jean Isnard. Musique : Roman Palester. Décors : Roman Man. Montage : V. Soiri-Mercantcn, J. Ned :: zwiecka. Interprètes : J. Kurnakowicz, S. Mro 11 zowska, I. Smialowski, J. Rakowiecki, K. Sapinski. Première représentation (Paris) : 8 1 février 1952, « Boul’Mioh’ », « Midi 11 Minuit-Poissonnière ». CARACTERE. — Très beau film polonais illustrant le sort tragique de Varsovie, totalement et méthodiquement détruite par les nazis en 1944, quelques jours avant sa libération. D’admirables prises de vues retracent 1 le martyre de cette capitale où seuls demeuraient, alors, de petits groupes de patriotes. Tourné entièrement en extérieurs, ce film, au poignant réalisme, est un document comparable à cet autre excellent film polonais qu’était La Dernière Etape. SCENARIO. — Avant d’évacuer Varsovie, sous la pression des armées soviétiques, les Allemands décident d’appliquer un plan de destruction totale de la ville, préparé depuis longtemps. Après avoir évacué les habitants, les nazis, systématiquement pillent les appartements, incendient les immeubles au lance-flamme, puis les font sauter. Cependant, dans cette ville martyre demeurent encore quelques patriotes. En possession» d’un appareil de radio, ils renseignent les armées soviétiques proches, guident leurs tirs et facilitent la libération de la capitale. Sitôt après, ils s’engagent dans la nouvelle armée polonaise et poursuivent la lutte jusqu’à la victoire finale. REALISATION. — Grâce aux importants moyens mis à la disposition des cinéastes, ceux-ci ont pu réaliser d’admirables images, très impressionnantes, illustrant parfaitement les destructions. Les immeubles brûlent comme des torches et les façades s’écroulent comme des châteaux de cartes. Technique et mise en scène étroitement unies restituent dans toute son horreur le martyre de la ville. INTERPRETATION. — Les quelques acteurs qui interprètent ce film ne sont pas connus en France. Us jouent avec modération et grande justesse leurs rôles de « Robinsons » vivant dans les caves tout en poursuivant leur rude et dangereuse tâche d’observateurs. — P. R. ■2* 6.500.000 dollars est le coût définitif du film M.G.M. tourné à Rome, Quo Vadis ? D’après ses producteurs, le film doit atteindre une recette de 14 millicns de dollars pour ne pas perdre de l’argent. °i> Tennessee Williams et Elia Kazan vont être de nouveau réunis sur une même affiche. Us mettent au point en effet l’un des prochains films Warner Bros., Mississippi Woman, dont les scènes auront pour cadre le delta du grand fleuve américain. ■>!* Chester Conklin et Hank Mann, qui débutèrent au cinéma avec Mack Sennett en 1912, et furent les champions incontestés des fameuses « tartes à la crème » du temps jadis, n’ont pas, malgré leur âge respectable, renoncé à l’écran. Loin de là ! Nous allons les revoir à côté de Bob Hope, Jane Russell et Roy Rogers dans une irrésistible comédie Paramount en technicolor intitulée Le Fils de Visage Pâle. •J» Claude Dauphin a été engagé par la Warner Bros, pour devenir, aux côtés de Doris Day et de Ray Bolger l’une des vedettes de la brillante comédie musicale en technicolor : April in Paris, dont l’action se déroule dans notre capitale.