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Membre du Syndicat de la Presse Périodique Technique et Profesionnelle R. C. Seine 216.468 B Télégramme : Lacifral-Parls
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34* Année 75 Francs
LE CINÉMA FRANÇAIS
29, rue MarsoiiUn, Paris (XJ6*). Tél. : DU). 8S-35, 36, 37. Chèques postaux 706-90 Paris. R SD ACTION, ADMINISTRATION : Directeur t 1948 : Valéry Roger. Directeur : Paul-Auguste Harlé. Directeur commercial : Antorün Eytard. Conseiller de Direction : Marcel Colin-RevaL Rédacteur en Chef : Laurent Ollivier.
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Abonnements annuels : France et Union Française 2.000 fr. ; Pays étrangers, 3.500 fr. ; U.S.A., $ 12. Changement d'adresse, 50 fr.
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N° 1460
22 MARS 1952
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Le Bulletin N° 20 du Centre National ient de nous apporter quelques précisions, |,ii i , pour venir un peu tardivement, ont ur valeur dans les discussions en cours.
Recettes 1951 :
Les tableaux du Centre National donnent i?s chiffres suivants, pour les résultats 'exploitation et le prix des places :
RÉALITÉS COMMERCIALES
travaux de l’Exploitation se chiffrent d’autre part à 2 milliards 890 millions. Il y a donc 1 milliard 200 millions en suspens pour les salles de cinéma.
Dans l’état actuel de la Loi, l’Aide prend fin le 23 septembre 1953, exactement dans dix-huit mois. En prolongeant sa discussion, le Parlement suspend tous les crédits bancaires au delà de cette échéance.
ombre de spectateurs
rix moyen des places
ecettes brutes
ecettes nettes
endement de films
Ajoutons :
mpôts et taxes sur l’Exploitation .
1949
(définitif)
380.815.118 57 fr. 20 22.125.986.450 10.909.509.220 7.530.840.732
5.210.417.224
1950
(provisoire)
380.000.000 68 fr. 42 20.000.000.000 20.000.000.000 9.000.000.000
0.000.000.000
1951
(estimation)
370.000.000 86 fr. 48
32.000. 000.000
24.750.000. 000
10.900.000. 000
7.250.000.000
13 mois d’Aide :
Voici la comparaison des « situations » u Fonds d’Aide au 1°' juillet 1950 et au octobre 1951 :
1-7-50 1-10-51 (en millions)
ide à la Production (longs
métrages) 1.544 3,227
ide à la Production (courts
métrages)
ide à la Presse filmée. . . . ubvention à UnifranceFilm
44
80
142
220
25
73
otal Production 1.093 3.002
otal Exploitation 079 1.071
rais de gestion et divers. . 8 72
Le total versé à la Production a donc té, pour les 13 mois considérés, de l’orre de 2 milliards, et pour l’Exploitation e l’ordre de 1 milliard.
Les dossiers acceptés de demandes de
NUMÉRO SPÉCIAL
Notre prochain NUMERO SPECIAL paraîtra le 19 avril. Il sera très largement diffusé lors de la plus importante manifestation cinématographique française : le Festival International de Cannes.
Afin de nous permettre d'apporter à ce numéro le plus grand soin, nous prions nos annonciers et correspondants de nous faire parvenir pour le 31 mars les textes et annonces qu'ils voudront bien nous confier.
Nos exportations en 1950 :
Malgré toutes les réserves que l’on doit faire, sur l’estimation de 1 milliard 220 millions de francs qui est indiquée comme recettes des films français à l’Etranger, estimation qui nous paraît d’autant plus faible que l’Afrique du Nord (121 millions), les départements et territoires
d’Outre-Mer (31 millions) et les Etats d’Indochine (20 millions) y sont compris, les participations de quelques pays dans nos affaires sont à relever :
Allemagne Occidentale 216 millions 17,78 %
Suisse 141 » 11,61 %
Belgique 109 » 8,98 %
Canada 108 » 8,93 %
Sud Amérique.... 80 » 7,10%
Angleterre 72 » 5,95 %
Etats-Unis 48,6 » 3,98 %
Italie 48,3 » 3,96 %
Suède 35 » 2,88 %
Japon 18 » 1,48 %
Espagne 17 » 1,41 %
Hollande 14 » 1,21 %
Tchécoslovaquie . . 13,7 » 1,13 %
Autriche 13,5 » 1,11 %
Norvège 7,7 » 0,64 %
Danemark .” 7,1 » 0,58 %
Ces chiffres nous donnent, en tenant compte des relatives capacités des pays acheteurs, une notion de ce cpie nos services officiels et organismes de propagande ont à faire pour remonter le courant.
Avant la guerre, un producteur français trouvait à l’Etranger un bon tiers de son rendement. Voilà l’Italie (48 millions) derrière l’Angleterre (72 millions) et la Suisse (141 millions) devant la Belgique (109 millions). Qu’attendons-nous pour passer à l’action dans ces deux pays qui sont nos clients classiques? P. A. Harlé
P.-S. — On peut espérer qu’il n’est pas
Andrée Debar dans « L'Envie », l’un des sketches du film LES 7 PECHES CAPITAUX.
question de bloquer les prix des places. Le Bulletin calcule que de 1941 à 1950 le prix de nos fauteuils n’a été relevé cpie de 10,15, alors qu’on aurait dû l’élever en fonction de l’indice du coût de la vie.
♦
CINÉMA NON COMMERCIAL
L’OPINION DES “FAMILIAUX”
Nous publions aujourd'hui la réponse du Directeur du Groupement des Associations des Salles Familiales de l’Ouest (Rennes), groupement catholique, dont M. Cady, directeur de l’Union Laïque U.F.O.C.E.L., a cité un extrait de circulaire dans sa lettre insérée ici le 23 février (N'J 1456).
Nouvel aperçu dans le débat, les raisons ne sont pas toutes d’intérêt financier.
Mais entre ces organismes, d’intentions réellement culturelles, et nos entreprises commerciales contrôlées, combien d’irréguliers qui profitent indûment du statut du non commercial ?
Un recensement s’impose. Chacun commence à comprendre que le statut doit être révisé.
P. A. H.
Le Groupement des Associations des Salles Familiales de l’Ouest répond à M. CADY
Ainsi donc, M. Cady, directeur de l’U. F. O. C.E.L, a eu le courage d’ouvrir un débat sur la question brûlante du Cinéma commercial et du Non commercial. Etrange courage ! M. Cady semble d’abord lier le sort de son Union à celui des Salles Familiales confessionnelles, mais c’est pour détourner, dans la suite, contre celles-ci l’orage qui gronde sur l’U. F. O. C.E.L. !
Le Groupement des Salles Familiales, qu’il paraît avoir particulièrement visé, celui de
(Suite page 6.)