La Cinématographie Française (1952)

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HTtTtTtïTTiTTTtiTTTTTTYTnnm LA ciNEM ATOGR APHÎE FRANCAÎSE IXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXl j CINÉMA NON-COMMERCIAL (Suite de la page 3) l’Ouest, accepte volontiers de prendre part au débat ; mais il le fera dans la clarté. Une définition est nécessaire. Une salle familiale est une salle administrée commercialement, c’est-à-dire avec des méthodes commerciales et selon les obligations professionnelles (1), mais dont le but n’est pas commercial, les bénéfices éventuels de l’exploitation n’étant pas répartis entre des particuliers. Le but des salles familiales est, en offrant aux spectateurs non seulement des films éducatifs, mais des fihns propres (ce qui manque parfois aux programmes des organismes qui les attaquent), de venir en aide à des œuvres d’éducation populaire. Une telle institution mérite d’être traitée autrement qu’à la légère. Les salles familiales ne vivent pas sous camouflage: Leur comptabilité esc ouverte et soumise au contrôle de l’administration compétente. Elles ne reçoivent pas de subventions. Leur gérant n’est pas un homme de paille destiné à rendre plus ou moins « visible » leur affiliation au C.N.C., c’est un laïc chrétien, qui met son dévouement au service d’une institution dont il approuve le bien-fondé. Sa générosité est au-dessus des insinuations de M. Cady. Il s’en faut de beaucoup que toutes les salles familiales se situent hors du champ d’application des taxes indirectes. Il est même un important Groupement, dont toutes les salles familiales, en raison de leur importance et de leur position, paient volontairement les taxes. Toutes celles qui, dans le reste de la France, se trouvent dans les mêmes conditions paient pareillement. Les salles familiales détaxées, non seulement ne font rien perdre à la Distribution, mais lui valent un supplément de ressources. Elles paient, en effet, la Distribution sur leur recette brute, la faisant ainsi profiter d’une part importante de la remise accordée par le législateur. Par là-même les recommandations pourtant si appuyées de M. Cady à la Corporation se révèlent dépourvues de tout fondement. En citant, sortis de leur contexte, des fragments d’une circulaire intérieure d’un Groupement de Programmation Catholique, M. Cady a provoqué une erreur de nature à jeter le discrédit sur la direction de ce groupement. Mais avant de s’exprimer il faut s’informer. Les représentants qualifiés des Distributeurs et du Groupement incriminé se sont rencontrés en temps voulu. Chacun a présenté et défendu les intérêts qu’il représentait. Des conclusions ont été prises. Des deux côtés, on s’y tient le plus simplement du monde: M. Cady aurait pu nous épargner l’occasion de lui donner cette précision. Nous ne lui demandons pas comment il (1) Billets du C.N.C., prix des places, quota, etc.). loue, ou achète ses films, ni pourquoi, en 16 mm., certains programmes sortent sur certains de ses postes sans qu’on se soit préoccupé des contrats passés par d’autres salles avec les Distributeurs, non plus que des priorités locales. Provoqués par lui, nous allons résoudre pour lui, en prenant ses chiffres , un problème qu’il pose mal et résout mal : le grand problème, celui à propos duquel on devra constater à l’évidence, que « le pelé, le galeux, auteur de tout le mal », c’est le cinéma détaxé de la salle familiale ! a) Remarque préliminaire indispensable M. Cady pose le problème avec des données tendancieuses, affirmant que, sur les 5.000 salles existant en France, il y a 1.000 salles détaxées, c’est-à-dire le 1/5 du total (ce qui reste à prouver). Il insinue que le rendement fiscal de ces 1.000 salles détaxées dôit être le 1/5* des 7 milliards d’impôts versés par la Corporation ; or chacun sait qu’un grand nombre de ces salles sont de petites salles de nos petites villes et de nos campagnes et que leurs recettes sont des plus modestes. b) Ces réserves faites, admettons les données du problème telles qu’elles sont posées, admettons que1 les 1.000 salles détaxées représentent en recettes et, par conséquent, en impositions le 1/5 des recettes et des impositions des 5.000 salles françaises. Le 1/5 de 7 milliards est 1 milliard 400 millions. La Distribution tire un revenu supplémentaire d’au moins 40 % de cette dernière part, puisqu’elle est payée sur les recettes brutes. Ce supplément s’élève à la coquette somme de 560 millions. Ce n’est donc pas au conditionnel, comme M. Cady, qu’il faut conclure, mais au présent : « Il y a là de quoi faire une bonne dizaine de films et cela aide beaucoup à résoudre en partie la crise du cinéma. » Nous souhaitons donc vivement que M. Cady mette sa menace à exécution et fasse entrer toutes ses salles dans le régime commercial. Alors la situation sera nette : Soumises aux mêmes obligations professionnelles que les autres salles, les salles de VU .F.O.C.E.L. ne pourront plus jouer au franc-tireur et passer, avant les salles affiliées au C.N.C., des films traités par celles-ci sur contrat. Nous prenons M. Cady au sérieux lorsqu’il atteste « dans la plupart des cas, conscients et fiers de notre métier d’édutation, nous levons bien haut notre drapeau ». Nous souhaitons avec lui qu’en aucun cas un éducateur ne se permette de présenter un film s’écartant franchement des règles de la propreté morale : Par probité aussi, nous répondrons à l’accusation de concurrence déloyale portée par M. Cady contre les salles familiales, en citant un passage de la circulaire même dont il se sert pour les accuser. Nous avons écrit : « Afin de ne pas gêner nos concurrents commerciaux, dont le cinéma est le gagne-pain, et de n’être pas accusés de « concurrence déloyale », les prix des places pratiqués par noies devront être ceux en vigueur dans l’ensemble de la Corporation, dont nous continuons à faire partie ». Ce texte se suffit. Il nous semble pareillement singulier que le Directeur d’un organisme qui perçoit des millions et des millions de subventions diverses . s’attaque comme il le fait à des salles qui ne vivent de leur labeur et dont les maigres profits sont employés dans un but social et cultutel aussi digne de respect que celui de son institution. Nous le plaignons sincèrement de se « scandaliser » du fait que les salles familiales se soient réjouies (oh! pas trop fort, par déférence pour les confrères commerciaux, doitt elles comprennent les préoccupations budgétaires), d’une Loi non demandée par elles, qui leur permettrait de vivre temporairement de façon moins précaire. Qu’on s’en tienne aux notions élémentaires de justice distributive, de justice sociale et de simple équité et l’on reconnaîtra avec bonne foi que les naufrageurs du Cinéma français ne sont pas ceux que M. Cady a crû devoir accuser. Le G.A.S.F.O. Une définition de la jeunesse Extrait d’un journal de P. (Maroc) : Cinéma pour la Jeunesse La première séance de la saison aura lieu mercredi, à 18 heures, au cinéma F., à l’intention des jeunes âgés de plus de 15 ans. Au programme : « Jour de Fête ». Les inscriptions sont reçues dans les établissements scolaires et au Service de la Jeunesse et des Sports, 5, rue du Sebou. L’abonnement est fixé à 100 fr. pour les jeunes de moins de 21 ans ; 200 fr. pour les personnes âgées de 21 à 30 ans, et 500 fr. pour les personnes âgées de plus de 30 ans. Sécurité Le décret du 7 février 1941 prévoyait un contrôle des installations pour les locaux de projection de plus de 20 places. Le règlement qui va le remplacer fixerait ce chiffre à 50 places. Combien de non commerciaux seront ainsi à l’abri du contrôle ? Cinéma à 20 francs La Société d’ Horticulture do S. (Côtes-duNord), a organisé une séance pour ses adhérents, et le public, au prix unique de 20 francs, un mardi soir, au cinéma X... Au programme : Actualités de la semaine, documentaire de sports d’hiver, Vingt-quatre heures ds Perme. L’horticulture était représentée par un disque : « Cerisier rose et Pommier blanc ». Le Président de la Société d’ Horticulture compte renouveler une telle séance plusieurs fois l’an « pour faire plaisir à la population ». “MARA FILLE SAUVAGE” Rien ne pouvait mieux convenir à la réalisation de Mario Camérini que les décors sauvages et pittoresques de la Calabre où évoluent Silvana Mangano belle et émouvante, Amédéo Nazzari comparé en Italie, avec juste raison, à Errol Flynn. Ce film au réalisme simple et direct a obtenu déjà de nombreuses récompenses tant en Italie qu’au Festival de Punta del Este. Nul doute qu’il ne reçoive lors de sa prochaine sortie à Paris le meilleur accueil, car c’est un film qui plaira à tous les publics. C'est évidemment une distribution : LUX-FILMS ■ 26, Rue de la Bienfaisance PARIS