La Cinématographie Française (1952)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

16 LA CÎNÉMATOGRAPHiE FRANCAÎSE XXXXXXXXIXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX1 25 CRITIQUES DES FILMS “ rTTTTTTTTTTTTTTYnnrrrrrgICTTXXXXXXXXXITITTTTTTTXTXXXXXXTXXXrXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXrXXXXXXXXXXXXXXX “ NEZ DE CUIR ” Françoise Christophe et Jean Marais ont tourné la scène d’amour la plus sensationnelle du cinéma français dans NEZ DE CUIR, GENTILHOMME D’AMOUR, d’après l’œuvre célèbre de Jean de La Varende. Ce film sortira bientôt en double exclusivité aux cinémas « Marignan »-« Marivaux ». (Distribution Pathé-Consortium-Cinéma.) CASQUE D’OR (A.) Drame réaliste Origine : Française. Prod. : Spéva Film, 1951. Dist. : Discina. — 96 min. Réal. : Jacques Becker. Auteurs : Adapt. de J. Becker et J. Companeez, dial, de J. Becker. Chef-Opérateur : Robert Le Febvre. Musique : G. Van Parys Décors : Jean d’Eaubonne. Dir. de Prod. : Henri Baum. Montage : Marguerite Renoir. Chef-Opér. du son : Petitjean. Interprètes : Simone Signoret, Serge Reggiani, Claude Dauphin, R. Bussières, G. Modot, D. Davray, O. Barrencey, L. Bellon, P. Barge, D. Mendaille, F. Trignol, S. Certain, S. Grey, J. Clarieux, A. Beresi, Y. Lucas, P. Azaïs, Y. Yma, R. Patorni, H. Contet. Présentation corporative (Paris) : 13 mars 1952, « Le Paris ». CARACTERE. — Ce sujet, dont l’héroïne est morte il n’y a que quelques années, a inspiré Jacques Becker, qui l’a traité avec un âpre réalisme, d’ambiance parfois im peu pénible. Chaque caractère est habilement étudié dans tous ses détails. Si l’on peut regretter le choix d’un sujet ,se déroulant dans un milieu de souteneurs et de filles, on doit en admirer la réalisation impeccable. SCENARIO. — Marie (S. Signoret), surnommée « Casque d’Or », se brouille avec son amant Roland (W. Sabatier) et devient la maîtresse de Manda (S. Reggiani) . Or Leca (Cl. Dauphin), chef de bande désirant également Marie, favorise un combat entre Manda et Roland. Ce dernier est tué. Après la mort de Raymond (R. Bussières), ami de Manda, celui-ci tuera Leca. Arrêté, Manda périra sur l’échafaud, sous le s yeux de Marie, dont l’instinct sauvage lui fait provoquer la mort de tous ceux qui l’ont désirée. REALISATION. — Jacques Becker affirme à nouveau ses qualités de metteur en scène, qui sait s’adapter à tous les genres, qu’il traite un sujet léger, sévère ou dramatique. Sa technique très sûre s’impose dans l’enchaînement des séquences, l’étude des caractères et des situations. L’opérateur, Robert Le Febvre, a doté le film de quelques très belles photos, cadrées avec recherche. On peut déplorer certains détails inutilement crus. INTERPRETATION. — Simone Signoret est une Marie pleine de vie, elle rend avec simplicité les sentiments d’une fille de joie capable, comme toutes les femmes, d’aimer et de souffrir. Claude Dauphin, dans un personnage très différent de ses créations habituelles, prouve qu’un excellent artiste est susceptible de s’adapter avec succès à tous les genres. Serge Reggiani est d’un naturel émouvant et Raymond Bussières crée un gangster 1900 avec son habituelle fantaisie. — G. T. CINÉMA ET MÉDECINE <t> Au récent congrès annuel de la Société de Broncho-œsephagoscopie, un grand intérêt a été attaché à la caméra de prises de vues endoscopiques présentée par le Dr. Soûlas (dont nous avons donné récemment la description) et qui permet les prises de vues directes, en noir ou en couleurs, des cavités profondes de l’organisme : bronches, estomac, etc. L’appareil présenté mesure 24 x 36 mm.; la caméra (de 8 ou de 16 mm.) s’adapte à la bonnette de l’optique ; la lampe à longue durée est refroidie par circulation d’air comprimé ; la fontaine lumineuse est en plexiglas ou en quarz. 4» Un récent référendum, organisé en Allemagne par notre confrère « Der Neue Film », a démontré que les acteurs les plus aimés du public étaient Maria Schell, Inge Egger et Maria Litto, que l’on a pu voir dans Heidelberger Rcananze, Kommen Sie am Ersten, Primanerimnen et Sündige Grenze. LA FEMME SANS LOI (G.) (Frenchie) Western Technicolor (V.O.) Origine : Américaine. Prod. ; Michel Kraike-Universal, 1951. Dist. : Universal. — 81 min. Réal. : Louis King. Auteur : Nouvelle et scénario de O. Brodney. Chef-Opérateur : Maury Gertsman. Technicolor : William Fritzche. Musique : Hans Salter. Dir. artistiques : B. Herzbrun, A. Golitzen. Décors : R. A. Gausman, O. Emert. Montage : Ted J. Kent. Chefs-Opérateurs du Son : L. I. Carey, G. E. Anderson. Interprètes : Joël Mc Créa, Shelley Winters, Paul Kelly, E. Lanchester, M. Windsor, J. Russell, J. Emery, G. Cleveland, R. Toomey, P. E. Burns, F. Ferguson. Première représentation (Paris) : 7 mars 1952, « Caméo », « Lord-Byron ». CARACTERE. — Un western, doté de tous les attributs classiques du genre, c’est-à-dire chevauchées, coups de poings, coups de feu, saloon, jeux, filles empanachées, traîtres et justiciers ; les cow-boys en moins et le Technicolor en plus. En vedettes la ravissante Shelley Winters et Joël Mc Créa. SCENARIO. — Revenu dans son village natal, afin de démasquer les assassins de son père, Frenchie Fontaine (S. Winters), ouvre un tripot qu’elle administre avec intelligence. Ses efforts sont suivis d’un œil amusé par le jeune shériff, Tom Banning (J. Mc Créa) et avec colère par son concurrent Pete Lambert, qui fut l’associé du père de Frenchie et l’un de ses assassins. Frenchie découvre que le complice de Pete était le respectable banquier de l’endroit. Le lendemain, celui-ci est trouvé mort. Certaines circonstances accusent Tom, puis Frenchie, mais la femme du banquier avouera avoir commis le crime. Après avoir tué, en légitime défense, Pete Lambert, il ne restera plus, à Tom Banning qu’à épouser Frenchie. REALISATION. — Le scénario a permis tous les développements souhaitables. A signaler une bataille de femmes assez spectaculaire. Belles images rehaussées par un Technicolor dont l’éclat ne choque pas dans ce genre de réalisation. INTERPRETATION. — Jolie fille, Shelley Winters est aussi bonne comédienne ; de vrais rôles nous l’avaient déjà révélée. Elle confère, ici, une certaine sympathie à un personnage qui, au fond, ne l’est guère. Joël Mc Créa domine son rôle et sait donner de justes proportions à ses actes. — P. R. UN CONGRÈS DE CINÉMA A MONTRÉAL * En avril 1952 se tiendra à Montréal, le Ve Congrès international du film médical et chirurgical. Déjà, le XIXe Congrès international de Physiologie, annoncé pour le lcr-5 septembre 1953, prépare ses séances de projections de films spéciaux. LE GRAND CARUSO (G.) (The great Caruso) Film musical Technicolor ( V.O.-D.) Origine : Américaine. Prod. : J. Pasternak-M.G.M., 1951. Dist. : M.G.M. — 101 min. Réal. : Richard Thorpe. Auteurs : Scén. de S. Levien et W Ludwig, d'après la biographie de Caruso par D. Caruso.. Chef-Opérateur : Joseph Ruttenberg Conseillers du Technicolor : H. Jaffa J. Gooeh. Dir. musicale : P. Herman Adler. Musique : Johnny Green. Décors : Ed. B. Willis, J. D. Moore. Montage : Peter Ballbusch. Interprètes : Mario Lanza, Ann Blyth Dorothy Kirsten, J. Novotna, R Hageman, C. Benton Reid. E. Franz. L. Donath, A. Napier, P. Javor, Première représentation (Paris) : 2£ février 1952, « Berlitz », « Colisée ». « Gaumont-Palace ». CARACTERE. — Ce film retrace la vie et les triomphes musicaux du célèbre ténor italien Caruso>. Le grand chanteur est personnifié par Mario Lanza, dont la voix magnifique donne toute leur valeur aux airs fameux d’opéra et de « bel canto ». SCENARIO. — Pour conquérir la main de sa belle, le jeune Caruso (M. Lanza) accepte de devenir meunier. Il échoue lamentablement dans ce métier et se consacre au chant. Il part en tournée et revient dans son village riche et connu. Mais sa fiancée ne l’a pas attendu. Déçu, mais non désespéré. Caruso reprend sa montée vertigineuse. Après Londres, il ne lui reste plus qu'à conquérir l’Amérique. Sa première soirée au Metropolitan Opéra est un échec. II est sur le point d’abandonner la partie. Une admiratrice, Dorothy Benjamin (A. Blyth), le réconforte. Et c’est le succès. Caruso épouse celle qui l’a si bien compris et aidé. Il se surmène, refuse de prendre du repos et meurt en scène d’une hémorragie. REALISATION. — Bien qu'il soit surtout consacré aux rôles et aux airs qui firent la gloire du chanteur, le film se déroule sur un rythme allègre. Décors et costumes souvent riches, respectent bien l’époque ; quelques extérieurs auraient donné encore plus de vie à ce livre coloré d’images musicales. INTERPRETATION.— Mario Lanza joue avec bonne humeur la mince histoire qui relie ses interprétations théâtrales ; sa voix est belle, bien timbrée surtout quand il ne cherche pas des effets de puissance. La jolie Ann Blyth est une comédienne pleine de spontanéité. — C. B. VIENT DE PARAITRE 4» Le numéro 35 de la Revue Française (7, rue La Fayette à Paris) vient de paraître. Il contient une étude très complète sur la province du Hainaut et réunit les signatures de MM. Emile Cornez, gouverneur de la Province du Hainaut ; Maurice Arnould, conservateur de la bibliothèque de Mons ; Simon Brigade, Louis Philippart, Maurice Haurez, Paul Ostoya, Monseigneur Heinmer, évêque de Tournai, MM. Max Drechsel, J. Heuzeau de Lehage, Jean Oberlé, etc. •£* Le Bilan (Etudes approfondies). Ce guide qui fait la lumière sur les questions les plus délicates du bilan est un document fondamental pour les entreprises, les secrétaires généraux et les comptables. Au sommaire notamment : Stocks Amortissements Comptes courants d’associés Salaires excessifs Provisions pour congés payés Provisions de propre assureur Droit des actionnaires à la communication des documents sociaux. Edition de la Revue Fiduciaire, 51, rue de la Chaussée-d’Antin, Paris (9e). Franco 300 fr.