La Cinématographie Française (1952)

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XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXIXXXXT LA ciNÉMATOGRAPHÎE FRANÇAISE 5 TXXXXXXXXX-XXXXTTXXXXXXXXXXXXXl M. HENRI LASSA NOUVEAU DIRECTEUR DES VENTES DE LA LUX FILMS A la suite du décès de M. Marcel Delemotte, ancien directeur des Ventes de la Lux Films, M. P G. Gurgo Salice, président-directeur général, vient de nommer, à ce poste important, M. Henri Lassa. M. Henri Lassa, ancien inspecteur des Agences de Pathé Consortium Cinéma, puis adjoint de M. Poirier, directeur des Ventes de la même société, avait été nommé, récemment, directeur adjoint de La Diffusion Cinématographique créée par les Sociétés Lux et Pathé. C’est avec l’accord complet de la Société Pathé et de la Diffusion Cinématographique que M. Henri Lassa a accepté la nouvelle charge auprès de la Lux Films. M. Henri Lassa, dont les connaissances s’étendent à toutes les branches de la Distribution, trouvera, dans sa nouvelle situation auprès de l’importante société qu’est la Lux Films, matière à faire apprécier à tous ceux qui seront appelés à collaborer avec lui, ses qualités d’organisation et de travail. CONGRÈS A ROME POUR "QUO VADIS” « Le Congrès Quo Vadis, qui s’est réuni à Rome, le 23 mars, a eu pour tâche principale la mise au point d’une politique de distribution qui soit à l’échelle de Quo Vadis, nous dit M. Lacoste, directeur de M.G.M. en France... Ce film colossal mérite d’être vu par un public immense, plus nombreux qu’aucun autre film n’en a jamais attiré. » Cette politique de distribution est, dès à présent, l’objet d’une étude attentive de la part des administrateurs de la Compagnie. M. Arthur Loew, président de Loew’s International Corporation, et M. Morton Spring, premier vice-président, sont venus de New York pour assister au Congrès, ainsi que onze autres administrateurs de la Compagnie aux EtatsUnis. Au total quatre-vingt-deux personnes prendront part au Congrès : administrateurs, directeurs commerciaux et chefs des Services publicité. Les congressistes sont venus de trentesept pays différents. Outre les problèmes de la distribution, le Congrès étudiera les questions relatives à la publicité et l’exploitation. Dans tous ces domaines, il s’agira d’arrêter une politique et des méthodes appropriées à ce film sans précédent. EX BREF ... ♦ Le technicolor musical Le Grand Caruso, de la M.G.M., vient, pour sa sortie dans le Sud-Est, de remporter un très vif succès. A Marseille, en première semaine, au tandem « Rex »-« Le Français » : 5.318.710 fr. et 29.855 entrées. A Toulon, en première semaine, au « Rex » : 1.949.365 fr. et 12.429 entrées. A Cannes, au tandem « Club »« Vox » : 1.479.850 fr. et 9.508 entrées. A Nice, en première semaine, au « Fémina »-« Casino »-« Olympia » : 3.841.570 fr. et 22.002 entrées. ♦ Le mercredi 26 mars 1952 a eu lieu au cours d’une brillante soirée de gala aux cinémas « Forum » et « Variétés » de Nice, la première mondiale de la production « Sport Films » réalisée par Willy Rozier, Les Amants Maudits. Le metteur en scène a présenté lui-même son œuvre à un nombreux public dans chacune de ces deux salles successivement. Rappelons que Les Amants Maudits fut tourné entièrement à Nice. ♦ On annonce pour vendredi prochain l’arrivée à Paris du metteur en scène mexicain Raul de Anda, directeur général de la Société de Productions Raul de Anda, une des plus importantes firmes cinématographiques du Mexique. Pendant son séjour en France, M. Raul de Anda s’entretiendra avec de nombreuses personnalités du Cinéma français. Toutefois, les bruits qui ont couru sur certains accords sont prématurés. ♦ On parle beaucoup outre-Rhin d’une coproduction de M. Sacha Gordine avec la Sté allemande « Mascotte-Film ». Le Dr. Christo Gheneff en assurerait la distribution mondiale. Le Dr. Gheneff est commanditaire de la firme « Richard von Schenck », de Munich. ♦ Le Centre National de la Cinématographie communique : M. Henri Durand, inspecteur général de l’Industrie et du Commerce, est placé, par le Ministre de l’Industrie et du Commerce, en position de mission auprès du Centre National de la Cinématographie pour une durée de six mois. H exerce les fonctions de directeur général adjoint pendant cette période. L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU SYNDICAT FRANÇAIS L’Assemblée générale ordinaire du Syndicat français des Directeurs de Théâtres cinématographiques s’est réunie au « Batignolles-Cinéma ». Après une introduction du président Brocard, qui rendit hommage aux membres du Syndicat décédés en cours d’année et qui cita les salles rénovées grâce à la Loi d'Aide, M. Bruneval, secrétaire du Syndicat, dans son rapport moral, estima que la fiscalité avait connu une certaine stabilité en 1951, puisque l’on n’eût à enregistrer qu’une hausse de 0,30 % de la taxe à la production. Il rappela ensuite que le Syndicat avait pu obtenir que le droit de timbre sur les affiches de spectacles ne touche pas le cinéma et qu’il avait enregistré l’accord intervenu entre la Fédération des Distributeurs de Films et la Fédération Nationale des Cinémas Français fixant les nouvelles conditions de classement et de renouvellement en Petite Exploitation. M. Bruneval signala qu’avec ses 1.149 adhérents, le Syndicat Français se trouvait être le plus important des syndicats indépendants de France et que la coopérative, dite Coopexi, a réalisé, en 1951, 18 millions de chiffre d'affaires, faisant économiser à ses clients plus de 4 millions de francs. Ce rapport moral fut adopté à l'unanimité. Après lecture de leurs rapports, MM. Lynde et Leriche, précédemment désignés pour 1951, ont été confirmés dans leurs fonctions de commissaires aux comptes. M. Brocard prit à nouveau la parole pour faire le point de la crise du cinéma en France, rappela les positions prises par le Ministre Louvel, par la Confédération et par lui-même, au sein de la Commission de réforme créée au C.N.C., position qui vise particulièrement l’action concurrentielle des cinémas non commerciaux. Puis, au sujet de la Petite Exploitation, il estime raisonnable la demande des Distributeurs de pouvoir réviser le minimum garanti fixé au bon de commande, dans le cas où le contrat ne viendrait à être réalisé que très longtemps après sa signature. Enfin, M. Brocard fit état des conversations en cours avec la Presse filmée en vue d’aboutir à un accord sur les taux et conditions de location des actualités. Après le vote pour le renouvellement du Bureau du Conseil d'administration du Syndicat, celui-ci se présente ainsi : Président : M. Brocard; vice-présidents ; MM. Dessent, Douvin, de Fesquet, Morel, Pichereau ; secrétaire général : M. Bruneval ; secrétaire général adjoint ; M. Bouche ; secrétaire à la propagande : M. Rous ; trésorier général : M. Bussoz ; trésorier général adjoint : Dif Pitau. 4 Unifrance Film communique à l’attention des producteurs de films éducatifs, documentaires et de courts métrages. « Nous rappelons à MM. les Producteurs de courts métrages de nous faire parvenir, au plus tard le l«r avril 1952, la liste de leurs productions respectives. Faute de ces renseignements, nous ne pourrons les faire figurer dans la première édition du « Catalogue des Films Français de Courts Métrages ». Enfin, on peut voir aux « Rex » et « Normandie » Vivien Leigh et Kim Hunter dans UN TRAMWAY NOMME DESIR, le grand film d'Elia Kazan qui a reçu les plus hautes récompenses, tant à Venise qu’à New York. Vivien Leigh s’est vu décerner l’Oscar 1952 pour la meilleure interprétation féminine, et Kim Hunter l'Oscar 1952 pour la meilleure interprétation féminine d’un rôle secondaire. HOCHE PRODUCTIONS (RAY VENTURA) PRÉSENTENT FERNANDEL DISTRIBUTEUR «hjr u FRANCE COCINOR