La Cinématographie Française (1952)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

XXXXXXXXX du 29 M irt 1932 publié sous la direction technïaue de A.-P. RICHARD. MAQ UILLAGE LA lOlILEIJR J Léopold EOREE C'est avec une grande tristesse que je salue la mémoire de ce grand honnête homme que fut Léopold Lobel, décédé ces jours-ci, après une longue maladie. J’eus l’honneur de travailler avec lui quelques années durant, et je pus alors mesurer l’étendue de ses connaissances, sa droiture d’esprit et la loyauté de son caractère. On lui doit l’introduction dans les laboratoires de tirage et de développent .nt de la sensiïométrie, dont il fut un des fervents adeptes alors que l’empirisme régnait en maître. La guerre lui avait apporté de graves soucis et l’après-guerre de grandes désillusions, les jeunes couches, quelque peu ingrates, l’ayant laissé dans l’ombre. J’adresse ici à Mme Lobsl, qui ne cessa de l'épauler activement, mes plus sincères et amicales condoléances. — A.-P. Richard. Après avoir obtenu le diplôme d’ingénieurchimiste en 1902, à l’intitut de Chimie de Paris, Léopold Lobel débu. a dans l’Industrie comme ! chef des services techniques de Pathé Frères, I dont il établit et installa l’usine de Joinville. En 1907, il devint directeur technique de la Société des Phonographes et Cinématographes Lux. En 1911, il fait paraître son premier ouvrage : « La Technique cinématographique », dont irois éditions confirmeront l’intérêt. La même année, il réalise les premiers appareils de changement automatique de lumière dans les tireuses de films, appareils qu’il baptisera « Varialeurs », désignation qu’ils ont conservée depuis. Pendant la première guerre mondiale, M. Lobel fait partie des services de photographie aérienne, où il s’occupe de la construction des appareils de prise de vues. La guerre finie, il reprend ses premières idées et réalise en 1920 des variateurs perfectionnés qui connaissent aussitôt un très grand succès mondial. Voici quelques-unes de ses principales inventions : 1920. Tireuse continue et appareil pour le tirage des titres. 1922. Tireuse continue et machine à développer pour les films de photographie aérienne. 1925.. Sensitophotomètre enregistreur. 1928. Luximètre portatif et posemètre à étalon lumineux. 1929. Densitomètre pour les amateurs. 1935. Densitographe photo -électrique, coloromèire photo électrique. 1938. Densitomètre pour les agrandissements, modèle A 1938. M. Lobel collabora à la création de l’Ecole de Technique de Photographie et de Cinématographie de Paris, dont il dirigea la section de Cinématographie jusqu’en 1940. Il fut président adjoint de la Société française de Photographie et de Cinématographie de 1930 à 1945. Il était membre d’honneur de l’Association française des Ingénieurs du Cinéma, ainsi que de la Royal Photographie Society de Grande-Bretagne. Exploitants, prenez note : PATHE CINEMA-RCA, Service Electro-Acoustique signale que ses agents régionaux sont à votre disposition pour tous renseignements concernant son matériel et les visites d’entretien de vos cabines dans les secteurs ci-après : NORD : M. CLAMOND, 44, rue de Béthune, Lille. EST : M. DOLMAIRE, 98, rue Charles-IÜ, Nancy. LE ET Le maquillage est un art pour ce qui est de la composition et une science si on le considère dans sa technicité. L’art du maquillage s’est développé entre les deux guerres, surtout grâce aux efforts des réfugiés russes. Puis, le développement du cinéma aidant, se formèrent des techniciens français de vahur. Alors que le maquillage était, entre 1920 et 1930, l’apanage des hommes, on rencontre maintenant d’excellentes techniciennes dans cette branche si spéciale. A cet art, il est difficile de donner des lois précises, car il y a des maquilleurs qui ont le sens inné de la composition et pourtant leurs connaissance sont souvent rudimentaires. Une première observation est nécessaire : A part quelques rares exceptions, les artistes qui prétendent être leur propre maquilleur n’obtiennent que de piètres résultats et ce, au prix d’une perte de temps appréciable. Qu’il s’agisse de maquillage de films d’époque ou de films mod mes, le résultat recherché est le même. Il va dépendre de la personnalité de l’artiste, du rôle qu'il joue, de la pellicule employée, de l’éclairage utilisé, de la distribution ds la lumière. Aucun film à grandes vedettes n’est tourné sans des essais préalables, qui fixeront les critères techniques et artistiques du maquillage. Le maquillage cinématographique proprement dit ne diffère pas dans les grandes lignes du maquillage de ville. Il est simplement plus soigné dans les détails et va jusqu'à l’application de faux cils à celles des actrices dont ces gracieux ornements sont déficients. Un maquillage terminé se comporte comme une charte des couleurs. C’est un résonnateur, excité par la lumièrs éclairante, interprété par l’émulsion photographique. Un exemple simple fixera les idées sur ce point : un maquillage rougeâtre, avec une émulsion non panchromatique donnera un résultat foncé, l’émulsion n’étant pas sensible au rouge. Avec une émulsion sensible à cette radiation, le résultat sera le même si la lumière ne contient pas de rouge. Ces principes liminaires ne doivent pas être perdus de vue si l’on veut saisir les lois qui régissent le maquillage. On ne peut donc négliger d’intégrer dans le même problème, l’éclairage, l’émulsion et le maquillage. On ne trouve plus, sauf cas spéciaux, d’émulsions photographiques qui ne soient pas sensibles à toutes les radiations du spectre. Elles ont seulement une sensibilité générale plus ou LYON : M. MAILLET, 79, rue de la République, Lyon. SUD-EST : M, ANDREL. 110, La Canebière, Marseille. SUD-OUEST : M. BURG, 220, cours de la Marne, Bordeaux. BRETAGNE : M. JANNIN, « Le Goelo », Impasse de la Mairie, Paimpol. NORMANDIE : M. RENAUD, rue Henri-Fouchard, Houlgate. PARIS : 6, rue Francœur. moins grande, et une sensibilité différente selon les régions spectrales. A cet égard, les firmes productrices communiquent Iss courbes qui leur sont demandées. Pour le film noir et blanc, la constance et la précision du maquillage étaient nécessaires. Pour la couleur, elles deviennent impériiuses. Le plus petit changement se traduit par une modification de couleur des visages, et l’on sait que sur es point les critiques ne sont pas ménagées dans les comptes rendus de presse. Le public ayant adopté le même point de vue, il y a lieu de considérer les raisons de c-tte chose. Pour ls noir et blanc, comme pour la couleur, les teintes du visage sont représentées par des densités de faibles valeurs, et la moindre variation dans les conditions photographiques fausse le rendu. Le rendu peut être aussi faussé lorsque : 1° Le temps de pose s’éloigne trop du temps exact, que ce soit par surexposition ou sousexposition. 2° Si les conditions du développement sont trop différentes des limites déterminées préalablement. 3° Pour les films à couches copulantes, une variation dans les constituants du révélateur est susceptible d’apporter une dominante colorée, qui est surtout visible dans les couleurs de faible intensité. 4° Le positif est aussi susceptible d’amener de fortes perturbations dans le rendu des couleurs, surtout lorsqu’il s’agit des films à couches copulantes. 5° Pour les positifs de ce type, la lumière de tirage exige une correction spéciale. (Suite page II.) Suzy Carrier est la vedette du film, de Jacques Daniel-Norm»n. DAKOTA 308. (Cliché F. A.O. -Ciné-Sélection.)