La Cinématographie Française (1952)

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VI — , , XXXZXXZXZZXXXXXXXXZXXXXXZZZXZZ LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE 27 CRITIQUES DES FILMS C******m**^-£***m*“**********mE**XX.IllXlXXXXXXXXXXXXItXXXXTZlXITX»TXllxr TtT’i I » » T T TT» » » g t y y TTTTT1 AVRIL 1952 NEZ DE CUIR (G.) (t NEZ DE CUIR »» NEZ DE CUIR. GENTILHOMME D’AMOUR, réalisé par Yves Allégret, d’après le célèbre roman de Jean de La Varende, remporte un. énorme succès pour son exclusivité parisienne, dans le tandem « Marignan »-« Marivaux » ainsi qu’en témoigne cette photo prise devant le cinéma « Marivaux »’. Drame psychologique Origine : Française. Prod. : Alcina, 1951. Dist. : Pathé Consortium 92 min. Réal. : Yves Allégret. Auteurs : Jean de la Varende, adapt. et dial, de J. Sigurd, découpage de Y. Allégret. Chef-Opérateur : Roger Hubert. Musique : Georges Auric. Décors : Georges Wakhévitch. Dir. de Pïod. : Louis Wipf. Montage : Claude Nicolle. Chef-Opér. du son : Robert Biart. Interprètes : Jean Marais, Françoise Christophe, Jean Debucourt, Yvonne de Bray, M. Girotti, M. André, V. Tessier, M. Lotti, D. d’Inès, R. Laffon, B. Noël, G. Gobin, G. Hubert, M. Lambert, B. Denège. Première représentation (Paris) : 26 mars 1952, « Marignan », « Marivaux ». CARACTERE. — Drame sentimental construit autour d’un personnage historique fort curieux et dont les aventures furent contées par l'excellent romancier Jean de La Varende. La beauté des décors, des costumes, des photographies et surtout une distribution franco-italienne importante en font un film d’un attrait certain. SCENARIO. — Blessé pendant la Campagne de France, un jeune gentilhomme dissimule sotis un masque de cuir son visage mutilé. Pour tous il est devenu Nez-deCuir (J. Marais). Une frénésie de plaisir s'empare de lui et pour prouver et se prouver qu’il peut être malgré tout aimé il multiplie ses aventures amoureuses. Il rencontre une jeune fille, Judith (F. Christophe) qui consentirait à devenir sa femme. Il la repousse et elle épouse de Brive (J. Debucourt) qui meurt peu après. Nez-de-Cuir a compris que Judith comptait plus pour lui que les autres femmes. Mais il l’admet difficilement et, au cours d’une scène violente, arrache son masque devant la jeune femme prise de pitié. Désormais, ce sentiment s’interposera toujours entre Judith et Nez-de-Cuir. REALISATION. — Les magnifiques décors de Wakhévitch, les très beaux costumes d’époque et des photographies de sous-bois parfaitement réussies font de ce film un spectacle fort attractif. Il est évident cependant que le sujet s’est difficilement adapté au style cinématographique et, qu’en dépit de quelques scènes, l’ensemble n’a pas échappé à une lenteur qui n’est pas toujours voulue. INTERPRETATION. — Jean Marais défend avec un courage et un talent indéniables un personnage très difficile. Françoise Christophe campe le sien, sinon moins complexe du moins plus humain, avec une conviction souvent communicative. Jean Debucourt est comme toujours très à l’aise. Il est difficile de juger l’intelligent Massimo Girotti doublé par la voix si personnelle, et par cela même un peu écrasante, de Jean Servais. — C. B. LES TRANSPORTS R. MICHAUX et Cie 2, Rue de Rocroy, PARIS informent leur clientèle qu'ils sont courtiers agréés auprès de LA BOURSE DE FRET AÉRIEN et qu'ils se tiennent à sa disposition pour tous affrètements d'avions spéciaux (TROUPE ET MATÉRIEL POUR TOUTES DESTINATIONS) LE MOME BOULE-DE-GOMME (G.) (The Lemon drop Kid) Comédie (V.O.) Origine : Américaine. Prod. : Robert L. Welch, 1951. Dist. : Paramount 91 min. Réal. : Sidney Lanfield. Auteurs : Scén. de Ed. Hartmann, R. O’Brien et F. Tashlin, d’après l’œuvre de D. Runyon. Chef-Opérateur : Daniel L. Fapp. Musique : Victor Young. Décors : S. Corner, R. Dowd. Chefs-Opér. du son : D. McKay, W. Oberst. Interprètes : Bob Hope, Marilyn Maxwell, L. Nolan, J. Darwell, A. King, F. Clark. Première représentation (Paris) : 14 mars 1951, « Elysées-Cinéma ». CARACTERE. — Un mauvais garçon, vendeur de « tuyaux » sur les champs de courses, une bande de gangsters, une jolie fille, tous ces personnages évoluant dans un milieu louche, tel est le thème de ce film. Les mimiques de Bob Hope et le charme de Marilyn Maxwell ont une réelle valeur attractive. SCENARIO. — Le Môme Boulede-Gomme (B. Hope) aurait continué à mener une existence paisible parmi les turfistes, si un jour il n’avait vendu un mauvais « tuyau » à l’amie d’un redoutable gangster, Moose Moran (F. Clark), lequel perd 10.000 dollars. Moose menace Boule-de-Gomme de le faire disparaître de ce monde si, dans trois semaines, il ne lui a pas trouvé cette somme. Après avoir été Père Noël, vieille femme, Boule-de-Gomme, finalement, sortira de cette situation périlleuse avec tous les honneurs. En effet, il est le fondateur d’un asile pour vieillards et la jolie Brainy (M. Maxwell) lui tombera dans les bras. REALISATION. — Le milieu des champs de courses et des bas-fonds a été reconstitué avec réalisme. Signalons de bonnes scènes de bagarres entrecoupées de quelques gags assez divertissants. Un montage plus rapide aurait, parfois, été appréciable. INTERPRETATION. — Bob Hope est irrésistible. Ses idées, plus extravagantes les unes que les autres, présentées avec sa faconde coutumière provoquent le rire dès son apparition. Le charme de Marilyn Maxwell est très agréable. Les autres interprètes sont justes. — S. D. LE ROI DE LA SIERRA MORENA (G.) Comédie dramatique musicale (V.O) Origine : Espagnole. Prod. : Ciné Espagnol, Madrid. Dist. : Cinéfi 90 min. Réal. : Adolfo Aznar. Chef-Opérateur : Carlos Pahissa. Musique : Alvarez Garcia. Dir. de Prod. : Luis Nieto. Montage : A. Gimeno. Interprètes : Rosario et Antonio, Rafael Calvo. Première représentation (Paris) : 21 mars 1952, « Lé Vendôme ». CARACTERE. — Petit film espagnol dont l’unique intérêt est de présenter les célèbres danseurs Rosario et Antonio dans quelques-unes de leurs exhibitions. Chants, chevauchées et surtout danses constituent l’essentiel de cette production. SCENARIO. — En 1818, JoséMarin (Antonio) dit « Le Tempranillo » et plus, tard « Le Roi de la Sierra », se réfugie dans la montagne et devient capitaine d’une bande de détrousseurs, après avoir tué le Maire de Montilla qui avait assassiné son père. Pendant la convalescence de José-Maria qui a été blessé au cours d’une échauffourée, « La Main Noire », société secrète dont il fait partie, commet de nombreux crimes dont elle accuse le héros. La mère de celui-ci s’accuse d’avoir tué le Maire pour sauver son fils. José-Maria la fait libérer. Un certain Don Céférino enlève la fiancée du « Tempranillo » qui bientôt la délivre. Tous deux parviennent ara repaire de « La Main Noire », tuent le chef et José-Maria, félicité par le Procureur qui jouait le double jeu, devient capitaine de la Police Royale. REALISATION. — Sur ce scénario sans consistance, le metteur en scène, dont c’était là sans doute le premier film, a tenté de réaliser une sorte de western, mais la faiblesse de ses moyens et l’extrême sobriété de sa technique ne font guère illusion. INTERPRETATION. — Conçu pour eux, puisque chaque épisode de l’action est prétexte à des danses gitanes, ce film met principalement en valeur les célèbres danseurs Rosario et Antonio dont les qualités de comédiens apparaissent assez peu. P. R. UNE FEMME DISPARAIT (G. (The Lady Vanishes) M Comédie dramatique d’espionnage (V.O.) > Origine : Britannique. ~ L Prod. : Ed. Black, 1938. Dist. : Victory Films 90 min. Réal. : Alfred Hitchcock. Auteurs : S. Gilliatt et F. Laundei „ Chef-Opérateur : Jack Cox. v Musique : Louis Lévy. Décors : Vetchinski. Montage : Alfred Roome. Chef-Opérateur du son : S. Wiles. Interprètes : Margaret Lockwooc Michael Redgrave, Paul Lukas ! Dame May-Whitty, C. Parker 1 L Travers, M. Clare, N. Waynej B Radford, E. Boréo, G. Withers. Première représentation (Paris) : 2 F mars 1952, « Marbeuf ». CARACTERE. — Un bon filn d'Hitchcock, vieux de quatorze ans où un captivant drame d’espionnagi est plaisamment conté avec humour Le scénario est habilement construi et. la mise en scène ingénieuse ; ainsi l'intérêt est-il soutenu jusqu’à la fîr 1 où le mystère est dévoilé. Excellente i interprétation. SCENARIO. — Les résidants d’ur petit hôtel situé dans une région du Tyrol se retrouvent dans U train qui les conduit vers la mer. 1 Un curieux accident survenu juste avant le départ du train, une valise tombant mystérieusement sur la 1 tête d’une jeune fille (M. Lock , wood) , fait naître une amitié entre celle-ci et une dame respecta [ ble, Mrs. Froy (Dame May-Whitty). S’étant un peu assoupie, la jeune fille constate la disparition de sa compagne et tous les voyageurs i tentent de la convaincre que Mrs. Froy n’existe pas. Aidée d’un sym • pathique jeune homme (M. Redgrave), la jeune fille part à la recherche de son amie. Après de 1 nombreuses péripéties, celle-ci est retrouvée : elle avait été enlevée , par le service du contre-espionnage, car Mrs. Froy retournait en i Angleterre avec... un air de musique dans la tête, air s’appliquant à un code. A Londres, tout le mon 1 de se retrouvera et les jeunes gens se marieront. , REALISATION. — Hitchcock, à cette époque, trois ans après avoir tourné Les Trente-Neuf Marches, n’était pas encore le grand « psy 1 chanalyste » qu’il est devenu depuis à Hollywood ; sa technique n’était pas aussi affirmée qu’aujourd’hui, mais son humour était plus apparent. Aussi ce film bénéficie-t-il de l'étroite union de deux qualités qui font son succès : l’intensité dramatique de l’action et le caractère humoristique des situations. INTERPRETATION. — Excellente. Margaret Lockwood, charmante, est , juste et émouvante. Dame May * Whitty, décédée depuis, est une étonnante old lady dans la bonne tra I dition. Michael Redgrave, sympathi . que, a beaucoup d’allant. Basil Radford, Paul Lucas et Googie Withers sont semblables à eux-mêmes. P. R. En vente au CINEOPSE 73, boul. de Grenelle, Paris (15’) HISTOIRE DU CINEMATOGRAPHE de G. -Michel Coissac 600 pages 16X23. Edition 1925 Nombreuses illustrations Cet important ouvrage contient une documentation unique. Il est indispensable à tous ceux » qui s’intéressent aux origines du Cinématographe et aux premiers développements de l’industrie cinématographique. Prix de l’ouvrage : 700 fr. (Frais d’envoi en plus : France : 120 fr.; Etranger : 220 fr.) S Aucun envoi n’est fait contre remboursement. Compte chèque postal : Paris n» 5394-70 au nom de M. Paul Souillac 73, boul. de Grenelle, Paris (15e)