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LACÎNÉMATOGRAPHiE FRANÇAISE
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CRITIQUES DES
FILMS
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LISTE DES FILMS CRITIQUES
du Ier au 31 Mars 1952
Amants Maudits (Les), Cocinor 75', 1461, 29 mars 52
Amour, Madame (L'). Sirius 89', 1457, 1er mars 52
Auberge Fantôme (L’), O.C.1 95’, 1458, 8 mars 52
Au Pays du Soleil, Discina 96’, 1458, 8 mars 52
Avec André Gide, Panthéon Dist 80', 1459, 15 mars 52
Aventures extraordinaires de Jules Verne (Les), Films du
Minautaure 31’, 1459, 15 mars 52
Banni des lies (Le) ( V.O.-D. ), Filmsonor 94’, 1458, 8 mars 52
Cadets de West-Point (Les) (V.O.), Warner Bros 107’, 1461, 29 mars 52
Canard atomique (Le) (V.O.), Gaumont Dist 85’, 1459, 15 mars 52
Casque d’Or, Discina 96’, 1460, 22 mars 52
Crime du Bouif (Le), Panthéon Dist 85’, 1459, 15 mars 52
Dame sans Passeport (La) (V.O.), M.G.M 72', 1458, 8 mars 52
Domenica. A.G.D.C 86’, 1457, 1er mars 52
Equipage Fantôme (L’) (V.O.), RKO 87’, 1458, 8 mars 52
Femme sans Loi (La) (V.O.) (C.), Universal 81’, 1460, 22 mars 52
Grand Caruso (Le) (V.O.-D.) (C.), M.G.M 101’, 1460, 22 mars 52
Je sais où je vais (V.O.), Dismage 90’, 1459, 15 mars 52
Jocelyn, Panthéon Dist 92’, 1460, 22 mars 52
Kansas en Feu (V.O.) (C.), Universal 80’, 1458, 8 mars 52
Maison dans la Dune (La), Corona 90’, 1459, 15 mars 52
Monsieur Leguignon, Lampiste, C.E.F 105’, 1458, 8 mars 52
Plaisir (Le), Columbia 95’, 1460, 22 mars 52
Seuls au Monde, Discina 83’, 1459, 15 mars 52
Térésa (V.O.-D.), M.G.M 99’, 1461, 29 mars 52
Tout ou Rien (V.O.), M.G.M 92’, 1460, 22 mars 52
Un Américain en Corée (V.O.), Columbia 73’, 1457, 1er mars 52
Varsovie, Ville indomptée (V.O.), A.L. Films 90’, 1457, 1er mars 52
TROIS VIEILLES FILLES EN FOLIE (G.)
Comédie vaudevillesque Origine : Française.
Prod. : Burgus Films, 1952.
Dist. : Héraut Film 85 min.
Réal. -Auteur : Emile Couzinet. Chefs-Opérateurs : P. Dolley, C.-H. Monte!
Musique : Vincent Scotto.
Décors : René Renneteau.
Montage : Henriette Wurtzer.
Ch f-Opérateur du son : Frankiel. Interprètes : Pierre Larauey, Jean Tissier, Duvallès, Armand Bernard, Jean Nohain, Raymond Cordy, Maximilienne, Colette Régis, Daniel Sorano, Guy Poni, Marcelle Arnold, Suzanne L.e Dantec.
Première représentation (Paris) : 21 mars 1952, « Alhambra », « Cigale », « Comœdie », « Latin », « Parisiana ».
CARACTERE. — Comédie vaudevillesque d’Emile Couzinet (Trois Marins dans un Couvent, Un Trou dans le Mur, Le Don d’Adèle, etc.), illustrée de situations destinées à provoquer les rires. L’interprétation groupe de bons comédiens aimés du public.
SCENARIO. — Dans son château, un marquis (J. Tissier), plusieurs fois millionnaire grâce à la Loterie Nationale, s’ennuie, car sa gouvernante (M. Arnold), vieille fille revêche, fait partout régner l’austérité. La joyeuse compagnie de Jean Nohain passe par le pays et le marquis décide de provoquer une petite révolution : il offre 5 cinq millions de dot à chacune des trois premières vieilles filles, dont le pays est bien pourvu , qui se marieront après avoir satisfait aux règlements d’un concours assez burlesque. Trois sœurs, remplissant les conditions exigées (Maxi
milienne, Colette Régis et Suzanne Le Dantec) qui justement tentent de séduire trois forains (Cordy, D. Sorano et G. Poni), font acte de candidature. Mais les trois forains, grimés, prennent leurs places et remportent les prix. Cependant tout s’arrangera et le mariage des trois vieilles filles s’effectuera.
REALISATION. — L’histoire n’est pas concentrée ; le film repose en effet sur une série de situations comiques, indépendantes en apparence. La mise en scène et la technique sont sobres, mais suffisamment précises pour soutenir les « gags ».
INTERPRETATION. — Jean Tissier, Larquey, Cordy, Duvallès, Armand Bernard, Maximilienne, Jean Nohain, etc., tous bien connus et appréciés pour leur tempérament comique, donnent là un aperçu de leurs talents, dans la mesure où leurs rôles les favorisent. — P. R.
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ALDO FABRIZI YVONNE DE CARLO FERNANDEL
LES CRITIQUES DE NOTRE DERNIER NUMÉRO (N° 1461, 29 mars 1952)
PAGE 10 :
LES AMANTS MAUDITS, 75% Dist. : COCINOR.
LES CADETS DE WEST-POINT, 107’. Dist. : WARNER BROS.
TERESA, 99! Dist. : M.G.M.
LE MIRACULEUX VOYAGE (G.)
(Miraculcus Journey)
Films d'aventures
(V.O. -DD
Origine : Américaine.
Prod. : Sigmund Neufeld-Film Classics Inc., 1948.
Dist. : Cineldé. — 83 min.
Réal. : Peter Stewart.
Auteur : Scén. de Fred Myton. Chef-Opérateur : Jack Greenhalgh. Montage : Holbrook N. Todd. Interprètes : Rory Ca-lhoun, Audrey Long, Virginia Grey, G. Cleveland, J. Bannon, J. Flame.
Présentation corporative (Paris) : 24 mars 1952, « Ermitage ».
CARACTERE. — Film d’aventures, eu couleurs, très hollywoodien dans sa conception et sa réalisation. Les situations, assez conventionnelles, ne confèrent que peu d’attraits à i’ensemble, malgré d’agréables photographies en couleurs d'une « jungle » de studio.
SCENARIO. — Dans un avion de transport, survolant la jungle, une passagère, chanteuse écervelée, reconnaît un dangereux gangster parmi ses compagnons. Celui-ci tue le radio et détruit ses appareils. Sous la menace, le pilote atterrit en pleine jungle. Les passagers : un banquier, une femme entretenue, une jeune fille aveugle, l’hôtesse de L’air, la chanteuse, le gangster et le pilote, beau garçon aux allures de jeune premier, s’organisent. Les femmes tentent de séduire le pilote qui se bat avec le gangster pour un revolver. Survient un vieil homme qui habite en pleine jungle, depuis de nombreuses années. Un orang-outan tue l’hôtesse et un caïman dévore le gangster. Mais le pilote, parti en reconnaissance, revient bientôt, dans ■ un hélicoptère, chercher les survivants.
REALISATION. — La puérilité du scénario et la faiblesse des moyens mis à la disposition du metteur en scène n'ont pas permis à ce dernier de créer une atmosphère très prenante. La « jungle » n’est pas très photogénique, malgré l’apparition, lointaine, d’un fauve, d'un crocodile et d’un orang-outan au faciès immobile.
INTERPRETATION. — Aucun des acteurs de ce film ne sont connus en France. Rory Calhoun possède le visage caractéristique des « jeunes premiers ». Très sûr de lui, malgré l'adversité, il demeure souriant et se bat bien. Audrey Long, Virginia Grey et June Flamme sont jolies, gracieuses et très convaincues des nécessités de leurs rôles. — P. R.
LES ANGES DE LA RUE
(Angeles del Arrabal) Mélodrame (V.O.-D.)
Origine : Mexicaine.
Prod. : Raul de Anda, 1950.
Dist. : Discina. — 98 min.
Réal. : Raul de Anda.
Auteurs : Scén. or ig. de R. de Anda, adapt. de R. Quigly et F. Mendez. Chef-Opérateur : I. Torres.
Musique : M, Esperon.
Décors : J. Fernandez.
Int rprètes : Sofia Alvarez, David Silva, Carlos Louez Moctezuma, C. Gonzalez.
Présentation corporative (Paris) : 6 mars 1952, « Le Paris ».
CARACTERE. — Le drame de la mère qui donne sa vie pour sauver celle de son fils est un sujet classique qui a toujours son intérêt et son succès. Ce thème est ici complété de scènes violentes qui en accentuent le réalisme.
SCENARIO. — Fille-mère, la chanteuse Alberta (S. Alvarez), a perdu toute trace de son fils, disparu d’un orphelinat où il avait été conduit malgré elle. Elle cherche l’oubli dans l’alcool et devient une épave. Un jour, elle reconnaît son fils dans le garçon qui aime sa jeune amie Lolita (C. Gonzalez). Ce garçon, Juan, a des difficultés avec la police au sujet d’un vol de bijoux. Grâce à l’inspecteur Moran (C. L. Moctezuma), qui aime Alberta. Juan est laissé en liberté. Un complice va le tuer, mais sa mère le protège et reçoit le projectile. Elle meurt en révélant à Juan qu’elle est sa mère. Cette tragédie a ramené le jeune homme sur le droit chemin.
REALISATION. — Majorité de scènes de nuit, qui donnent un certain style au film, mais n’en facilitent pas toujours la vision, pr ncipalement dans les nlans du début. Le doublage, qui pouvait être techniquement plus soigné, a eu l'habileté de ne pas intervenir dans les excellentes chansons folkloriques.
INTERPRETATION. — Interprétation sincère et juste de Sofia Alvarez. Carmen Gonzalez possède le charme de la jeunesse. La révélation du film reste cependant Carlos Lopez Moctezuma, que l’on avait apprécié dans des personnages nettement odieux et très marqués (Rio Escondido, Maclovia), et qui est aussi naturel et convaincant dans son rôle de policier compréhensif, sympathique et intelligent. — C. B.
AGEN (Lot -et-Garonne) 31.000 habitants
513.000 francs de recette
du 19 au 25 Mars
avec
"TROIS VIEILLES FILLES EN FOLIE"
Sans commentaires ! . .
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