La Cinématographie Française (1952)

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4 XXXXXXXXXZXXXXXXTIXXXXXXXXXXXX LACiNÉMATOGRAPHÎE FRANCAÎSE XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXtXXlTl Le film de Christian-Jaque, FANFAN LA TULIPE., entre dans sa quatrième semaine de succès inégalé aux « Colisée », « Gaumont-Palace » et « Berlitz ». Il continue d’attirer « en foule » les spectateurs parisiens. (Filmsonor.) qu’une somme égale à la moitié de leur budget. — Les coproductions seraient sérieusement contrôlées et devraient, pour bénéficier des avantages, être tournées et développées en. France. — La taxe de sortie des films en version originale serait augmentée dans de très nettes proportions. — Le quota à l’écran serait supprimé. Par centre, l’aide à l'Exploitation serait calculée en fonction des films français projetés chaque année dans la salle sollicitant l’aide. Le montant de celle-ci serait donc proportionnel aux recettes laites par des films français. D’autres mesures sont envisagées par les parlementaires, mais il est trop tôt encore pour en faire état. De toutes façons, les membres de la Commission d’enquête semblent vouloir modifier assez profondément la législation actuelle du cinéma. Signalons enfin que la loi de finances actuellement en discussion à l’Assemblée Nationale contient dans son article 41 une modification de la taxe sur les spectacles portant « aménagements relatifs à l’imposition des music-halls et des cinémas qui présentent des attractions ». L’article 1561 du Code général des impôts est modifié et complété comme suit : Dans les communes ayant adopté le tarif 4, les Conseils municipaux peuvent décider une réduction allant jusqu’à 25 % du taux d’imposition en faveur des music-halls et des spectacles cinématographiques comportant dans leurs programmes une partie d’attractions ( numéros die variétés et d’orchestre ) , dont la durée ne sera pas inférieure à 20 minutes. Dans les salles de spectacle cinématographique, la réduction d’impôt ne pourra, en aucun cas, excéder le montant des salaires minima définis par les conventions collectives de travail auxquelles les artistes engagés pour les attractions eu les concerts ont droit, quelque soit le montant des cachets réellement attribués. JOSEPH LECLERC A FILMÉ L'ÉCLIPSE DE SOLEIL A KARTOUM A Kartoum, pour l’observation de l’Eclipse totale de soleil, 14 missions scientifiques s’étaient réunies, venues de France, Suisse, Angleterre, Autriche, Irlande, U. S. A., Hollande, etc. La mission américaine a émerveillé toutes les autres par son importance : 50 personnes, 2 avions de transport, 2 groupes, des systèmes d’aspiration, des gardes armés (L’U.R.S.S. avait trouvé en Sibérie un centre d’études). La part de la France a été considérable. M. Bernard Lyot, de l’Observatoire de Paris, s’était déjà rendu en Egypte depuis plusieurs mois, invité par M. Madwar, directeur de l’Institut et de l’Observatoire Halwan du Caire, pour y accomplir divers travaux et donner des conférences : il a pu se livrer à l’étude du phénomène. La Mission française comprenait M. Dauvilliers, professeur au Collège de France, qui a appliqué à l'étude de l’éclipse son télescope électronique. L’Institut d’Astro-Physique avait envoyé M. Laffineur, qui avait emporté son Radar de 5 mètres, avec quelques-uns de ses assistants de l’observatoire. Enfin, la mission de l'Institut de Cinématographie scientifique de Jean Painlevé était dirigée par M. Joseph Leclerc, qui avait emporté 4 caméras : une pour la couleur, avec laquelle il a pris un film en Gevacolor, dont les résultats sont excellents. Avec ses trois caméras noir et blanc, dont les foyers s’échelonnaient entre f : 0,50 et 2 m., il a pris environ 1 000 mètres de pellicule, qui vont être mis au montage. A l’heure actuelle on ne prévoit qu’une série de montages non commerciaux. Enfin, la Société Astronomique de France avait envoyé M. Geneslay, astronome amateur, qui fut l’hôte du « Gordon mémorial collège », de Kartoum. — P. M. LA MORT DE BERNARD LYOT M. Bernard Lyot, membre de l’Institut, astronome à l’Observatoire de Paris, est mort en Egypie, où il s’était rendu , il y a plusieurs mois, sur l’invitation du Gouvernement du Caire, pour diriger une importante1 équipe de travail scientifique: Nous avons souvent, ici, mentionné les travaux de Bernard Lyot et de ses applications du cinéma à l’étude du Soleil. Les dispositifs qu’il avait imaginés : le Coronographe et le Filtre monochromatique polarisant ont été décrits dans nos pages, et nous avons analysé en leur temps ses célèbres enregistrements des Protubérances solaires et autres. Très jeune encore, sa mort, tout à fait inattendue, laisse un vide considérable dans les équipes scientifiques françaises: Bernard Lyot avait pris, à Kartoum, la direction de la Mission française d’observation de la dernière éclipse de Soleil. — P. M. CHARLES LEFEUVRE Nous apprenons avec tristesse la mort de notre correspondant Charles Lefeuvre, qui collaborait à notre revue depuis de nombreuses années et qui était également secrétaire général administratif de la Chambre Syndicale du Cinéma de Bretagne et de l’Ouest. Les obsèques de Charles Lefeuvre ont eu lieu mercredi dernier, en l'église Saint-Louis, à Nantes, sa paroisse. Parmi l’assistance, nous avons noté la présence de MM. Fernand Jean, président de la Chambre Syndicale du Cinéma de Bretagne et de l’Ouest ; Gustave Sarraméa, vice-président ; Marcel Chupin, directeur-propriétaire du cinéma Celtic ; Berthome, cinéma Armor ; Gouguenheim, cinéma Artistic, Nantes-Pont-Rousseau ; Fonmarty, directeur de Bretagne-Films ; Colliard, de Warner Bros., le représentant de la Metro-Goldwyn-Mayer, ainsi que de nombreux parents et amis. Nous présentons à Mme Ch. Lefeuvre nos douloureuses condoléances. NOMINATIONS A LA “FOX” M. Jacques Placereau, directeur divisionnaire peur le Sud, prend la Division Nord ; il est remplacé à la tête de la Division Sud par M. Robert Parsy, ancien directeur du Département « Format Réduit » et c’est M. Charles Chaillet qui prend la direction de ce département. M. René Thubtrt, ancien représentant à l’Agence de Lille, prend la représentation de la banlieue parisienne, alors que M. Raymond Lavoix prend la représentation, en 35 mm., de l’Agence de Lille. /x\ TELEVISION attentionN ❖ La B.B.C. a négocié pour trois ans un accord l'autorisant à téléviser la célèbre course royale d’Ascot à condition qu’aucune émission ne soit faite dans les lieux publics. Ceci a été fait afin d’éviter les transmissions sur grand écran qui nuiraient aux actualités filmées. ♦ La Société américaine Pathé vient de fonder une filiale, Pathé Télévision Corp, pour financer et distribuer des films pour la Télévision. Un budget, s’étendant sur deux années s’élève à 6.250.000 dollars. Le nombre de postes récepteurs de télévision en service en Grande-Bretagne s’élevait à la fin de février à 1.386.000. Ces deux derniers mois, le total s’est élevé de 100.000 postes par mois. Une salle contenant 230 spectateurs sera équipée pour la télévision sur grand écran au prochain Festival de Venise, dans le Palais du Cinéma du Lido. L'ÉVADÉ DU BAGNE •'AWVW Après tant d’œuvres célèbres réalisées avec la maîtrise que nous connaissons, le cinéma transalpin se devait de mettre en scène la célèbre œuvre de Victor Hugo : “Les Misérables’’. Faisant appel aux sûrs talents de Gino Cervi et de Valentina Cortèse, le metteur en scène nous donne un film de grande classe qui, par des scènes tour à tour émouvantes et héroïques, saura plaire à tous les publics. C’est évidemment une production : LUX FILMS