La Cinématographie Française (1952)

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27 XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX XXTTXXXXX ixt'ixxxititi x t ttttttti LA CÎNÉM ATOGRAPHiE FRANÇAISE L’EXPLOr ITIO^Î EN FRANC! Illllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll A MARSEILLE, TOULON, NICE ET CANNES, les films français gagnent du terrain DANS l'ensemble des villes-clés du Sud-Est, l’année 1951 avait marqué une baisse sensible de la fréquentation des salles. Il semble que 1952 démarre sous de meilleurs auspices. La reprise amorcée en janvier a subi en février un certain ralentissement, alors que le mois de mars s’inscrit avec des chiffres proches de ceux de janvier. Il est encore trop tôt pour faire preuve d’enthousiasme, mais on peut dire que le premier trimestre 1952 marque le premier coup de frein donné depuis longtemps à la chute interrompue depuis 1947 du nombre des spectateurs. Par le jeu des hausses successives, les recettes n’ont cessé d’être en augmentation, et il continue d’en être ainsi. Le goût du public du Sud-Est. pourtant particulièrement friand de films américains, semble de plus en plus s’orienter vers les productions françaises et les films européens, les productions italiennes en particulier. Bien qu’un important contingent de nos réalisations nationales sortent avant Paris, le manque de publicité des journaux ne semble pas en réduire l’attrait auprès du public. L’effort de lancement des exploitants et presque toujours une importante publicité parlée compensent et dépassent cet élément publicitaire sur lequel on comptait tant auparavant. La programmation hebdomadaire de villes comme Marseille, compte tenu des tandems, exige un minimum de sept programmes nouveaux par semaine, non compris deux versions originales pour les salles spécialisées. A Nice, il en est de même avec six programmes et une version originale. A Toulon, au minimum cinq programmes français ou doublés et à Cannes pour le moins sept films nouveaux. Cela explique la consommation effrénée de ces villes de province devançant, par la nécessité inéluctable d’alimenter leurs salles, les sorties avec une avance atteignant souvent plusieurs mois et presque toujours plusieurs semaines sur Paris. Les tandems ont, dans une importante mesure, réduit le nombre de films indispensables hebdomadairement, mais comme les continuations ne se font pas, à de très rares exceptions près, dans les salles de première vision mais dans d’autres spécialisées, il faut envisager pour Marseille au moins 350 programmes par an, pour Nice 300, pour Toulon 250 et pour Cannes également 350, films en version originale non compris. Cette abondance de films peut avoir tendance à dérouter quelque peu le public et explique que certaines productions ne rendent pas toujours ce qu’elles devraient du fait de la concurrence, car les possibilités financières du spectateur restent limitées. Il y a lieu aussi de tenir compte de la concurrence des manifestations sportives qui tuent littéralement un dimanche, des fêtes locales comme les batailles de fleurs à Nice ou Cannes qui, ces jours-là, vident les salles, et enfin des foires commerciales qui, par leurs distributions d’échantillons, de boissons ou de confiserie, retiennent un nombreux public. MARSEILLE Résultats du trimestre 1952: « Caméra » (.508 places) 71.815, 8.757.490. « Capitole » (1.172 places) 169.560, 26.657.240. « Cinéac-Belsunce » (461 places) 107.921, 9.542.940. « Cinéac-Canebière » (458 places) 184.945, 9.861.800. « Cinévog » (530 places) 94.730, 13.091.160. « Club » (364 places) 64.767, 7.784.385. « Ecran » (337 places) 48.210, 5.094.205. « Etoile » (374 places) 76.039, 10.155.820. « Le Français » (518 places) 107.400, 17.445.595. « Hollywood » (1.045 places) 112.696, 17.170.130. « Majestic » (1.000 places) 131.563, 20.901.925. « Le Meillian » (530 places) 74.727, 11.307.950. « Le Noailles » (490 places) 56.462 , 8.922.300. « Odéon » (1) (1.800 places) 149.848, 23.775.470. « Pathé -Palace » (1.780 places) 157.929, 24.230.260. « Phocéac » (480 places) 71.972, 10.175.580. « Rex » (2.000 places) 204.415, 33.460.080. « Iîialto » (986 places) 149.841, 23.780.170. « Ruhl » (650 places) 44.688, 6.061.660. « Studio » (698 places) 112.479, 15.966.750. « Variétés » (2) (2.240 places) 38.954, 5.597.655. (1) Pour l’« Odéon », il y a lieu de tenir compte de deux semaines de spectacles sur scène qui ne sont pas totalisées en recettes comme en entrées. (2) Pour les « Variétés », il y a lieu de tenir compte de cinq semaines de spectacles sur scène qui ne sont pas totalisées en recettes comme en entrées. De janvier à mars ont été projetés à Marseille en première vision : 27 films français, 30 films américains, 8 italiens, 4 anglais, 3 mexicains, 1 allemand, 1 suédois, soit en tout 84 films inédits dans cette ville. Les 15 meilleurs résultats de 1951 : Autant en emporte le Vent : 43.353. 22.725.500 (en 12 semaines). Samson et Dalila : 106.300, 21.964.020 (en 11 semaines). Cendrillon : 103.177, 13.043.895 (en 8 semaines). Caroline Chérie : 72.714, 10.766.585 (en 6 semaines). Andalousie : 71.925, 9.949.745 (en 6 semaines). La Flèche et le Flambeau : 60.866, 8.542.890 (en 5 semaines). L'Auberge Rouge : 60.846, 8.430.510 (en 6 se maines). Les Mines du Roi Salomon : 50.255, 8.030.790 (en 4 semaines). Topaze : 60.275, 7.914.110 (en 5 semaines). Ma Femme est formidable : 50.865. 7.241.010 (en 5 semaines). ' Le Garçon Sauvage : 50.791, 6.954.860 (en 4 semaines). Un Grand Patron : 50.182, 6.944.830 (en 4 semaines). Rudolph Valentino, le grand Séducteur : 47.039, 6.295 180 (en 5 semaines). GÉRARD PHILIPE est la vedette des sketches de liaison et du « huitième » péché capital commis par Léon Joannon, écrit par René Wheeler et réalisé par Georges Lacombe. (Coproduction Franco-London-FilmFilms Costellazione.)