La Cinématographie Française (1952)

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10 tiimiiTTimiiiiiimxr LA ciNÉMATOGRAPHÎE FRANCAÎSE & txxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx 43 CRITIQUES DES FILMS UNE FILLE EN OR (G.) (Golden Girl) Comédie musicale Technicolor (V.O.) Origine : Américaine. Prod. : George Jessel, 1951. Réal. -Auteur : Lloyd Bacon. Chef-Opérateur : Charles G. Clark. Musique : Lionel Newman. Danses réglées par S. Félix. Dir. artistiques : L. Wheeler, L. Ful ler. Décors : Th. Little, F. J. Rode. Montage : Louis Loeffller. Chefs-Opérateurs du Son : A. Bruz lin, R. Heman. Interprètes : Mitzi Gaynor, Dale Robertson, Dennis Day, J. Barton, U. Merkel. R. Walburn, G. Sheldon, C. d'Antonio. Première représentation (Paris) : 14 mai 1952, « Raimu ». CARACTERE. — Se dérouiant à l’époque de la guerre de Sécession, celte opérette, qui montre l’ascension d une jeune artiste allant de ville en ville avec sa troupe, emprunte des décors de « westerns » sans en avoir toutefois le caractère. Les danses et les chansons abondent, ainsi que les événements imprévus, l’amour n’est pas oublié et le tout se déroule dans la bonne humeur à un rythme trépidant. SCENARIO. — Lotta Cabtree (Mitzi Gaynor), rêve de devenir artiste. Ses parents résistent à ses désirs jusqu’au moment où son pere (James Barton), ruiné par le jeu, abandonne sa femme et sa fille pour aller chercher fortune. Lotta et sa mère frètent une vieille patache et partent en tournée théâtrale avec Mart Taylor, partenaire de Lotta, et un orchestre local. Dans chaque ville où la troupe s’arrête, Tom Richmond (Dale Robertson), assiste au spectacle. Au cours d’une entrevue avec l’artiste, Tom lui déclare son amour ; il appartient aux troupes du Sud et dissimule des activités d’ordre militaire sous l’aspect d’un joueur professionnel. Les jeunes gens doivent se séparer et jurent de se retrouver après les hostilités. Lotta, qui a retrouvé son père, à qui la chance a enfin souri, devient célèbre et espère que cette célébrité permettra à Tom de savoir où la rejoindre. Elle est à New York lorsque la guerre prend fin et a la joie de voir arriver Tom qu’elle avait cru mort. REALISATION. — Mise en scène soignée dans tous ses détails. La couleur met en valeur costumes et décors. Danses et chants sont agréables et bien réglés. Le tout est traité avec gaiete. L'invraisemblance de certains détails importe peu dans un film de ce genre et ne nuit pas à l’ensemble. INTERPRETATION. — Mitzi Gaynor, que nous ne connaissions pas encore, joue avec un dynamisme et une spontanéité qui s’allie agréablement à un charmant visage. Elle danse et chante avec grâce et occupe l'écran de bout en bout sans défaillance. Son partenaire, Dale Robertson, au séduisant physique, contraste avec elle par un jeu sobre et un peu froid. Le reste de l'interprétation a été choisi avec soin pour cadrer avec chaque personage. DÉCORATION DE SALLES m PLAFONDS W CADRES DE SCÈNE en • c flaff • Maison L. LAMBERT 4 bis, rue Pasteur Boulogne MOL. 06-95 (Seine) LES CRITIQUES DE NOTRE DERNIER NUMÉRO (N 1468, 17 mai 1952) PAGE 10 : LES SEPT PECHES CAPITAUX, 148'. Dist. : GAUMONTDISTRIBUTION. LE TRAITRE, 113'. Dist. : FOX. HISTOIRE DE DETECTIVE, 103'. Dist, : PARAMOUNT. PAGE 12 : JEUX INTERDITS, 92'. Dist. : CORONA. LA VENGEANCE DE L'AIGLE NOIR, 98'. Dist. : C.F.F. ALLO, JE T'AIME, 99'. Dist. : CINE-SELECTION. L’EVADE PU BAGNE, 120’. Dist. : LUX. PAGE 14 : COIFFEUR POUR DAMES, 85’. Dist. : COCINOR. MA FEMME. MA VACHE ET MOI, 85’. Dist. : LUX. MARA, FILLE SAUVAGE, 96’. Dist. : LUX. DUEL SOUS LA MER, 87’. Dist. : PARAMOUNT. J’AI VECU L’ENFER DE COREE, 83’. Dist. : JEANNIC FILMS. LE CHEVALIER DE LA REVOLTE (A.) (Vestro Siciliano) Film de cape et d’épée (V.O.-D.) Origine : Italienne. Prod. : Epica Sofir. Réal. : Giorgio Pastina. Auteurs : G. Pastina ; scén. de O. Biancoli, E. Cetthi, D. Meccoli, S. Palnieri. Chef-Opérateur : Domenico Scala. Musique : Kenzo Massetti. Décors : Gino Morici. Dir. de Prod. : Piero Cocco. Montage : Mario Cerandrei. Interprètes : Marina Berti, Clara Calamaï, Roldano Lupi, S. Barclay, P. Muller, E. Randi, A. Silvani, C. Tamberlani, A. Tieri. Présentation corporative (Paris) : 28 avril 1952, « Colisée ». CARACTERE. — Film d’aventures et d’action, réalisé et interprété dans la tradition du Cinéma italien. Grande mise en scène, nombreuse figuration, chevauchées et scènes de batailles. Jolies filles (Clara Calamaï et Marina Berti) et garçons sympathiques. SCENARIO. — La révolte qui grondait au sein du peuple sicilien contre son Prince (P. Muller) éclate à l’occasion du mariage de celui-ci avec une princesse française (C. Calamaï) . Giovanni da Prodica (R. Lupi) chef d’un groupe de partisans et ancien amant de la princesse entend protéger celleci de la colère paysanne et du Prince. Poursuivi par les soldats du Prince commandés par son meil leur et plus redoutable lieutenant (S. Barclay), Giovanni se réfugie dans un moulin où il rencontre une jeune fille (M. Berti) dont le père ravitaille les rebelles. Cette jeune fille que Giovanni a fait échapper à un massacre est fiancée à l’un de ses partisans qui, ayant été fait prisonnier, s’évade des galères. Giovanni parvient auprès de la Princesse et obtient qu’elle prenne la jeune fille sous sa protection et favorise son mariage. Barklay survient avec sa troupe et ses menaces provoquent un nouveau sursaut de révolte dans tout le pays. Les partisans sont vainqueurs, tuent le lieutenant exécré et son Prince qui, lâchement, s’abritait derrière le corps de sa femme. Giovanni qui s’est battu pour protéger celle qu’il aimait encore ne trouvera que son cadavre et partira vers d’autres aventures. REALISATION. — Film de cape et d’épée à grande mise en scène et à nombreuse figuration, illustré de scènes d’action au caractère spectaculaire indéniable (assaut d’un château fort, bataille rangée, tirs à l’arc, etc.) d’autant plus que l’histoire se déroule au moyen âge. La technique met bien en valeur les séquences les plus attractives. INTERPRETATION. — Roldano Lupi est très sympathique et très chevaleresque d’allure. Marina Berti est une jeune fille au charme romantique. Clara Calamaï est aristocratiquement belle. Les autres acteurs, jouent aussi avec sincérité. — P. R. Femandel et Blanchette Brunoy dans une scène de COIFFEUR POUR DAMES, le dernier film de Jean Boyer, qui passe actuellement aux « Rex »-« Normandie ». C’est un film, Hoche-Productions (Ray Ventura). CE COQUIN D’ANATOLE (A.) Comédie musicale Origins : Française. Prod. : Burgus Fiim, 1951. Réal. : Emile Couzinet. Auteurs : D’après « La Grande Vie », d’Yves Mirande, adapt. d’E. Couzinet, dial. d’E. Couzinet et Y. Mirande. Ch f-Opérateur : Pierre Dolley. Operateurs : Montel et Ribot. Musique : Vincent Scotto. Décors : Renneteau. D,r. de Prod. : Cavaillès. Montage : Mme Wurtzer. Chef-Opérateur du Son : Lefèvre. Régisseur général : Sautet. Commencé le : 4 mai 1951. Terminé le : 11 juin 1951. Interprètes : Duvallès, Jean Tissier, Armand Bernard, Milly Mathis, Irène de Trebert, Jacques Torrens, Sorano, Claire Maurier, A. Flor, G. Tissier, H. Pâlot, J. Ribot, M. Parnys, N. Landry, J. Maurey, G. Vélasquez, Cl. Le Blond, Ch. Richard, Laban, Sidoux. Pr mières représentations (Cannes) : 26 décembre 1951, « Le Paris » ; (Paris) : 14 mai 1952, « La Cigale », « Parisiana ». Présentation corporative (Paris) : 19 mai 1952, « Studio de l’Etoile ». CARACTERE. — Divertissante comédie aux scènes souvent croustillantes, animées par des jeunes et jolies femmes. Décors luxueux s unissent à des airs agréables dus à Vincent Scotto et chantés par Annie Flor et Irène de Trébert. SCENARIO. — Mme Paufilat (Milly Mathis), devant s’absenter, laisse la direction de son importante boucherie à son fils, Paul (Jacques Torrens) et à son commis, Anatole (Daniel Sorano). Ce dernier se fait passer pour Paul. Attirée par son immense fortune, Germaine de la Boétie (Claire Maurier), l’accapare. De son côté, conseillé par Maître Bonneteau (Duvallès), Hélène de Bellefeuille (Irène de Trébert), séduit Paul et lui soutire de fortes sommes pour payer ses dettes et celles de son ami Lucien (Jean Tissier) . A son retour, Mme Paufilat sera folle de colères, mais son notaire, Maître Tcdet (Armand Bernard), arrangera la situation. Paul épousera Jeanne Tedet, tandis qu’ Anatole sera l’époux de Germaine et Mme Paufilat cédera aux instances de Maître Bonneteau. REALISATION. — La mise en scène comprend de nombreux décors luxueux qui créent l’ambknce. La partie musicale avec plusieurs chansons entraînantes et nouvelles, est parfaitement enregistrée. Les séquences osées conservent un ten jeune et gai. Les images sont bien éclairées. Le montage, alerte, maintient à Tact. on tout son mouvement. INTERPRETATION. — Irène de Trébert chante et dense avec goût. Claire Maurier possède un réel talent de comédienne. Milly Mathis est une truculente bouchère. Annie F’or paraît dans un tour de chant que l’on souhaiterait plus important. Jacques Torrens, sympathique. Daniel Sorano, comique. Duvallès, spirituel et subtil. Jeen Tissier égal à luimême et Armand Bernard, sont d’excellents artistes. — P.-A. B. •ï* Le gouvernement des Etats-Unis a décidé d’abandonner le contrôle restrictif sur la construction des salles de cinéma. •î» M.G.M. annonce un programme de réalisation de 81 films, dont 39 en couleurs avant la fin de Tannée. A la 20th Fox, 46 films sont prévus pour 1952-53, dont 23 en Technicolor. RKO, dont les studios viennent de rouvrir, produira 33 grands films, 15 étant réal sés en couleurs. Peramount prévoit la mise en chantier de 32 films avant décembre 1953. L’annonce de ces projets a créé une vague d’optimisme dans l’industrie cinématographique américaine.