La Cinématographie Française (1952)

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14 mimmxninnniiuiixm la cInématographIe française 44 CRITIQUES DES FILMS miXxiummxmxixiiaiiniiimnumxnnmximiirniiimiimimimmiimiminTTTTrT BURIDAN, HEROS DE LA luOR DE NESitS (G.) Aventures de cape et d’epée Origine : Française. Prod. : Buigus Fum 1951. Hcai.-Auteur : Emue Couzmet. Chef-Operaieur : Pierre Doiiey. Opeiaitnrs : Montel, Ribot. Mus.que : Vincent Scotto. üecurs : Renneieau. l>ir. de Prod. : Cavaillès. Montage : Mme Wurtzer. Chef-Operac. du son : Lefèvre. Régisseur general : Sautet. Scr.pi-Girl : Jacote Ribot. Interprètes ; Georges Ron.n, Jacques Torrens, Clarisse Deuaon, H. Roilan, J. Fusier-Gir, D. Sorano, M. Escande, C. Regis, M. Lupovici, P. Démangé, R. lvioncade, G. Vvaiteau, F. Souné, N. Olivier, P. Magmer. Première représentation (Cannes) : 19 mars 19o2, « Le Paris ». Présentation corporative (paris) : 20 mai 1952, « StucLo de i’Etoiie ». CARACTERH. — Cette adaptation du roman d aventures de Michel Zevaco, aux nombreux épisodes, donne un mm de cape et a epee se deroulant dans de oeaux paysages, de superbes forteresses medievaies, et beneUciant d'une hgurauon souvent conséquente. Coups de theatre, duels, trahisons, triompne de l’amour, se succèdent à une cadence rapide. La longueur du li.m est un témoin de l’enort fait pour donner à cette production toute son importance. SCENARIO. — En 1314, à Paris, sous le règne de Louis X (Georges Rollin), le Chancelier Enguerrand de Mangny (Maurice Escande) dépouillé et pressure sans pille le peuple. Le Cnevalier Jean Buridan (Jacques Torrens) est épris de Mirtiùe (Françoise Soulié), fille de Marigny, que le frere du Roi, Charles de Valois (Henri Rollan) convoite. La Reine, Marguerite de Bourgogne (Clarisse Deudon) se livre à des orgies d la Tour de Nesles puis fait périr ses amants dune nuit. Buridan ayant repoussé les avances de la Reme, est victime de sa haine. Sa tête mise à prix, Buridan se réfugie à la Cour des Miracles, tandis que Mirtille est enlevée par Valois. Buridan parvient enfin à éclairer le Roi sur les turpitudes de la Reine, les exactions de Marigny et la félonie de Valois. Ce dernier tuera Marguerite de Bourgogne, puis sera occis à son tour en duel par Buridan, qui délivrera Mirtille. Le Roi fera pendre Marigny. Buridan et Mirtille connaîtront la paix et le bonheur. REALISATION. — Nombre de scènes ne manquent pas d’ampleur par l’importance de la figuration ; les costumes sont pittoresques et un souci d’exactitude a veillé tant à leur choix qu à l'ameublement des décors. Les images sont soignées. Les scènes de duel ont de l’aiiure. INTERPRETATION. — Georges Roilin campe un Louis X dans la tradition. Jacques Torrens est un Buridan plein de fougue. Henri Rollan et Maurice Escande sont égaux à eux-mêmes. Clarisse Deudon est une Marguerite de Bourgogne sensuelle et fort belle. Françoise Soulié est la douce héroïne des romans d’aventures. Jeanne Fusier-Gir et Paul Démangé forment un couple pittoresque. — P. -A. B. PRÉCISION •I* La Société R.C.M. (Gérante Mme Alice Charles) fait connaître que le film annoncé sous le titre Nous... les Pilotes n’est actuellement qu’à l’étude et ne doit être qu'un film de moyen métrage. “NOUS SOMMES TOUS DES ASSASSINS" Claude Laydu. Anouk Ferjac et Georges Poujouly, dans une scène de NOUS SOMMES TOUS DES ASSASSINS, le dernier film d’André Cayatte, qui passe actuellement en première exclusivité aux cinémas «Marignan» et «Marivaux». L'AIMANT (G.) (The Magnet) Comédie humoristique et satirique (V.O.) Origine : Britannique. Prod. : Sir M-cfiaëi Balcon-J. Arthur Rank Organisation. Réal. : Charles Frend. Auteur : Scent orig. de T.E.B. Clarke. Chef-Opéraieur : Lionel Banes. Musique : William Aiwyn. Décors : Jim Morahan. Dir. de Prod. : L.C. Rudkin. Montage : Bernard Gnbble. Chef-Opérat. du son : Stephen Daiby. Interprètes : William Fox, Stephen Murray, Kay Walsh, M. Edwards, G. Henson, T. Hird, M. Brooke Jr., W. Watson, J. Mitchell, A. Oliver, M. Hamley-Chfford, Ed. Davies, K. Robinson. Première représentation (Paris) : 16 mai 1952, « Marbeuf ». CARACTERE. — Comédie humoristique britannique dans la bonne tradition du genre, basée sur un scénario de l’auteur de Passeport pour Pimlico, A Cor et à Cri, etc. L’histoire est simple, mais elle est illustrée de situations amusantes, reflétant certains aspects de la psychologie enfantine. Excellente interprétation du jeune William Fox. SCENARIO. — Johny (W. Fox), dix ans, fils d’un psychanaliste, le Dr. Brent (S. Murray), convainc t l’un de ses camarades de lui échanger un magnifique aimant contre FAUTEUILS de CINEMAS LO N G ATT E ' MAYBEL 4. RUE mvEISIEIE BOULOGNE-BILLANCOURT (Saint) Tél. : MOL. 39-30 Métro : Sembat Maison fondée en 1920 une montre invisible — et naturellement imaginaire. — Convaincu rapidement de son escroquerie, Jonny ne pense ptus qu’à se débarrasser de l'aimant. Rencontrant un doux savant qui ouvre une collecte pour offrir un poumon d’acier à un hôpital, Johny lui donne son aimant. Le savant, racontant partout l histoire de ce don qui lui fut fait par un gosse sans argent, émeut les foules et obtient une somme considérable en mettant l’aimant aux enchères. Devenu involontairement le bienfaiteur de l’hôpital, Johny est partout recherché pour être récompensé. Mais lui, croyant qu’il s’agit de te punir pour sa petite malhonnêteté, s’enfuit avec quelques garnements qui le prennent pour un criminel poursuivi par la police. L’un d’eux se noie. Johny le sauve, est retrouvé par la pouce et ses parents et se voit décerner une médaille par l’hôpital reconnaissant. Jonny, apres cet honneur, rencontre son petit camarade qu’il avait cru mort de chagrin pour avoir perdu son aimant et le convainct de lui rendre sa montre invisible en échange de la médaille. REALISATION. — Le scénario, charmant et la réalisation se sont étroitement unis pour faire de ce film une étude psychologique d’un enfant — qui réag.t comme tel en toutes circonstances — destinée avant tout à convraincre les adultes. Le film est donc illustré de situations apparemment insignifiantes, mais non dépourvues d’humour, qui s’insèrent dans un ensemble très cohérent. A noter que l’action se déroule presque uniquement en extérieurs. Bonne technique. INTERPRETATION. — William Fox. jeune prodige déjà apprécié dans L’Histoire des Miniver, est étonnant de spontanéité, de vérité, de fraîcheur juvénile. Il mène l’action avec beaucoup d’entrain et son visage de poulbot est émouvant. Stephen Murray, père de Johny, campe une amusante silhouette de psychanaliste, un peu ridicule, qui tente d’analyser les réactions de son fils et se trompe avec assurance. Tous les autres rôles sont bien typés. — P. R. APPEL D'UN INCONNU (A.) (Phone can from a Scranger) Drame psychologique ( V.O.-D.) Orgine : Américaine. Prod. : Nunnaiiy Johnson, 1952. Real. : Jean Negulesco. Auteurs : Scen. de N. Johnson, d’après une nouvelle de I. A. R. Wyue. Chef-Opérateur : Milton Krasner. Musique : Franz Waxman. Dir. artistiques : L. Wheeier, J. Russell Spencer. Montage : Hugh Fowler. Interprètes : Bette Davis, Shelley Winters, Gary Merrill, Michael Remue, K. Wynn, E. Varden, W. Stevens. Présentation corporative (Paris) : 12 mai 1952, « Le Paris ». CARACTERE. — Bon film dramatique, à sketches habilement imbriques, exprimant en sequences prenantes et pariois émouvantes, la puissance de l’Amour et l’attrait du Foyer. Bien que psychologique, ce film renferme des scenes d action bien réalisées. Excellente interprétation (Bette Davis, Gary Merrill, Shelley Winters). SCeNARIO. — Ayant appris que sa femme l’avait trompé, David Trask (G. Merrill), avocat, décide de faire un voyage à Los Angelès. Dans l'avion il fait la connaissance de Binky Gay (S. Winters) jeune actrice qui vient de subir un echec à Broaüway, du Dr. Fortness (M. Rennie) et d’Eddie Hoke (K. Wynn) représentant de commerce. Ils éenangent des confidences : Binky aime sort mari, mais elle ne parvient pas à s’entendre avec sa bede-mère, ancienne vedette de la Chanson qui ne veut pas désarmer. Fortness, cinq ans plus tôt, a causé la mort de son meilleur ami dans un accident d’automobile. Il conduisait alors qu’il était ivre, mais déclara à la police que son ami tenait le volant. Harcelé par le remords, il décide de tout avouer à la Police. Eddie Hoke a une femme ravissante, beaucoup trop jolie pour lui. L’avion s’écrase au sol. Seul, des quatre, David est survivant. Tour à tour, il téléphone à la veuve du docteur, à la bellemère de Binky (L. Varden) et à la veuve (B. Davis) d’Eddie, puis se rend auprès d’eux. Les conversations sont fructueuses, elles lui permettent d’éclaircir certains points obscurs de la vie des victimes ce qui l’encourage à retourner auprès de sa femme. REALISATION. — Le scénario est très habilement construit et le court résumé qui précède ne reflète qu’une faible partie de son intérêt. Jean Neguiesco, metteur en scène dont on connaît le talent, a très sobrement mis en valeur les épisodes de l’action et leur a ainsi conféré un réel attrait qui estompe l’aspect mélodramatique de l’histoire. INTERPRETATION. — Gary Merrill (dont on se souvient qu’il fut le mari de Bette Davis dans Eve), conduit l’action de bout en bout avec une rare sobriété fort convaincante. Bette Davis tient le rôle d’une paralytique et dans une courte séquence, prouve une fois de plus son grand talent. Shelley Winters, jeune vedette qui monte, confirme ses dons de comédienne. Excellente interorétation également de Michaël Rennie, Keenan Wynn, Evelyn Varden, etc. M.I.R. MIROIRS INCASSABLES PROECLAIR 8. r. Villeh«rd«uin PARIS-J’ TU R. 81-75 V |ü P V II f^| JZ APPAREILS DE PROJECTIONS CINEMATOGRAPHIQUES SONORES rr..i ELrJs c i n e m e cc an i ca-m i lan